Mbayène Peulh
Un drame tragique a éclaté à Marame, où le meurtre de Moussa Diouf a servi de déclencheur à des représailles violentes dirigées contre une famille de Mbayène Peulh. Cet incident met en lumière des tensions intercommunautaires exacerbées par un événement dramatique et des différends liés à des questions foncières.
Des pertes humaines et matérielles considérables
Lors des représailles, une concession à Mbayène Peulh a été incendiée. L’un des habitants, victime de cette violence, a décrit avec émotion les pertes qu’il a subies : la destruction totale de sa maison, de son argent, de ses biens et de ses objets personnels. Cette attaque a non seulement provoqué des dégâts matériels, mais a également laissé une communauté traumatisée.
Accusations contre le chef de village
Selon les témoignages, le chef de village de Keur Marame aurait incité à la riposte, aggravant ainsi une situation déjà tendue. Cette escalade de la violence, où des innocents se retrouvent pris au milieu, est particulièrement préoccupante. L’homme victime de l’attaque a insisté sur le fait que les habitants de Mbayène Peulh ne sont en aucun cas responsables du meurtre de Moussa Diouf, se décrivant comme des personnes pacifiques ne cherchant que la tranquillité.
Un conflit aggravé par des questions foncières
Un autre facteur de tension réside dans les conflits liés à la propriété foncière. Le refus du président domanial d’octroyer des papiers fonciers semble exacerber les désaccords et ajouter une couche de complexité à cette situation déjà volatile. Ces différends fonciers, couplés aux représailles violentes, illustrent l’urgence d’une intervention des autorités.
Source : https://www.jotaay.net/Un-Meurtre-Declenche-de-Vio...