Jamais l'accouchement n'aura été vu dans une telle intimité. Pour la première fois, une femme a donné la vie alors qu'elle se trouvait dans un appareil d'IRM pour la réalisation d'une étude parue récemment dans l'American Journal of Obstetrics & Gynecology. La vidéo de cette naissance inédite est révélée pour la première fois par l'équipe du Dr Christian Bamberg de l'hôpital universitaire de la Charité à Berlin, qui a mis au point un dispositif original pour cet évènement.
En novembre 2010, la jeune femme de 24 ans ayant contribué à cette étude a accouché d'un bébé en bonne santé, pesant un peu de plus de 2 ,5kg. L'accouchement a duré moins d'une heure en tout et s'est déroulé sans complication, malgré un contexte des plus particuliers: la maman se trouvait en effet dans un IRM spécial, un format d'appareil ouvert développé pour les patients claustrophobes. Les battements du cœur du fœtus étaient suivis par un appareil sans film compatible avec l'IRM (sans éléments métalliques susceptibles de s'aimanter). Une sage-femme et un obstétricien étaient aux côtés de la mère, juste autour de l'appareil (photo ci-dessous). Un spécialiste en néonatalogie et un anesthésiste étaient également présents dans la salle attenante, prêts à intervenir en cas de complication.
Un maximum de précautions ont été prises pour cet accouchement original. La poche des eaux de la mère (elle n'avait pas encore «perdu les eaux») en première phase du travail puis les tissus du canal utérin ont préservé les oreilles du fœtus du bruit imposant de l'appareil d'IRM. Les chercheurs ont ensuite arrêté la capture des images juste avant que la tête du nouveau-né n'émerge, ses oreilles n'étant alors plus protégées. Ceci explique l'arrêt de la vidéo avant la délivrance du bébé. La technique de l'IRM elle-même est sans danger pour la mère et le fœtus comme de nombreuses études l'ont démontré auparavant.
Observer l'accouchement par IRM constitue donc une nouvelle façon d'analyser en détails les mécanismes de l'accouchement. Contrairement aux ultrasons, eux aussi utilisés dans ce type de recherche, l'IRM apporte plus de précisions sur la position du fœtus que les ultrasons et permet de visualiser les os. Elle pourrait en outre nourrir de futurs programmes d'apprentissage en réalité virtuelle destinés aux professionnels de santé concernés.
En novembre 2010, la jeune femme de 24 ans ayant contribué à cette étude a accouché d'un bébé en bonne santé, pesant un peu de plus de 2 ,5kg. L'accouchement a duré moins d'une heure en tout et s'est déroulé sans complication, malgré un contexte des plus particuliers: la maman se trouvait en effet dans un IRM spécial, un format d'appareil ouvert développé pour les patients claustrophobes. Les battements du cœur du fœtus étaient suivis par un appareil sans film compatible avec l'IRM (sans éléments métalliques susceptibles de s'aimanter). Une sage-femme et un obstétricien étaient aux côtés de la mère, juste autour de l'appareil (photo ci-dessous). Un spécialiste en néonatalogie et un anesthésiste étaient également présents dans la salle attenante, prêts à intervenir en cas de complication.
Un maximum de précautions ont été prises pour cet accouchement original. La poche des eaux de la mère (elle n'avait pas encore «perdu les eaux») en première phase du travail puis les tissus du canal utérin ont préservé les oreilles du fœtus du bruit imposant de l'appareil d'IRM. Les chercheurs ont ensuite arrêté la capture des images juste avant que la tête du nouveau-né n'émerge, ses oreilles n'étant alors plus protégées. Ceci explique l'arrêt de la vidéo avant la délivrance du bébé. La technique de l'IRM elle-même est sans danger pour la mère et le fœtus comme de nombreuses études l'ont démontré auparavant.
Observer l'accouchement par IRM constitue donc une nouvelle façon d'analyser en détails les mécanismes de l'accouchement. Contrairement aux ultrasons, eux aussi utilisés dans ce type de recherche, l'IRM apporte plus de précisions sur la position du fœtus que les ultrasons et permet de visualiser les os. Elle pourrait en outre nourrir de futurs programmes d'apprentissage en réalité virtuelle destinés aux professionnels de santé concernés.