Tout a débuté, selon le journal français en ligne lequipe.fr, repris par la Rfm et L’Observateur, en fin octobre, début novembre 2012. La Fédération turque d'athlétisme (Taf) reçoit un courrier de l'Iaaf indiquant que, sur neuf échantillons sanguins d'Asli Alptekin, plusieurs indiquent un taux d'hémoglobine élevé qui laisse penser à du dopage. Sommé de fournir des justifications, le club (Üsküda Spokülübü, à Istanbul) de la mileuse envoie une lettre d’explication à la confédération. Un peu plus tard, un ancien président de la Taf contacte les époux Alptekin et leur annonce que Pape Massata Diack souhaite les rencontrer au nom de l’Iaaf. Pape Massata Diack invite les membres du club Üsküdar à se rendre à Monaco. La première rencontre, confie Alptekin aux enquêteurs, a eu lieu à Monaco le 13 novembre 2012 dans un hôtel monégasque. Le conseiller marketing de l’Iaaf a bombardé ses hôtes de questions, mais à la fin de la rencontre, il les a assuré qu’il fera le voyage à Istanbul pour régler le problème.
Le 20 novembre, le fils de Diack arrive effectivement à Istabul. Il reçoit dans sa chambre d’hôtel (au Hyatt d'Istanbul) la délégation Turque, composée des époux Alptekin, le président du club, Mercit Cetinkaya, un médecin d'Üsküdar qui parle français. Face à ses hôtes, Pape Massata Diack annonce qu'il peut résoudre le problème contre le versement de 500.000 euros plus de 327 millions FCfa. Pour leur prouver qu'il détient la clé, il passe plusieurs coups de fil devant eux et leur assure qu'il parle en direct à Gabriel Dollé, le responsable de la cellule antidopage de l'Iaaf.
Le médecin turc dira aux enquêteurs de la Commission indépendante de l'Agence mondiale antidopage que, d'après ce qu'il a entendu des conversations, il n'avait pas de raison de douter que Dollé était bien au bout du fils.
Au Hyatt d'Istanbul, Pape Massata Diack explique aux Turcs qu'il est en contact avec dix personnes très placées au sein de l'Iaaf et que 50 des meilleurs athlètes du monde bénéficient déjà du système. Il leur assure aussi le service après vente : s'ils paient, ils achèteront leur traçabilité, Alptekin ne subira plus aucun contrôle. Il insiste, ajoute qu'après tout, ils sont tous musulmans et qu'entre musulmans il faut bien s'entraider.
Le 20 novembre, le fils de Diack arrive effectivement à Istabul. Il reçoit dans sa chambre d’hôtel (au Hyatt d'Istanbul) la délégation Turque, composée des époux Alptekin, le président du club, Mercit Cetinkaya, un médecin d'Üsküdar qui parle français. Face à ses hôtes, Pape Massata Diack annonce qu'il peut résoudre le problème contre le versement de 500.000 euros plus de 327 millions FCfa. Pour leur prouver qu'il détient la clé, il passe plusieurs coups de fil devant eux et leur assure qu'il parle en direct à Gabriel Dollé, le responsable de la cellule antidopage de l'Iaaf.
Le médecin turc dira aux enquêteurs de la Commission indépendante de l'Agence mondiale antidopage que, d'après ce qu'il a entendu des conversations, il n'avait pas de raison de douter que Dollé était bien au bout du fils.
Au Hyatt d'Istanbul, Pape Massata Diack explique aux Turcs qu'il est en contact avec dix personnes très placées au sein de l'Iaaf et que 50 des meilleurs athlètes du monde bénéficient déjà du système. Il leur assure aussi le service après vente : s'ils paient, ils achèteront leur traçabilité, Alptekin ne subira plus aucun contrôle. Il insiste, ajoute qu'après tout, ils sont tous musulmans et qu'entre musulmans il faut bien s'entraider.