Une salle de prière fréquentée par la communauté musulmane à Ajaccio a été "partiellement" détruite dans la nuit de dimanche à lundi, ont indiqué le parquet d'Ajaccio et le ministère de l'Intérieur, ce dernier précisant qu'il s'agissait d'un "incendie raciste".
"Le 9 avril 2012 à 2H35, un incendie d'origine criminelle a partiellement détruit une salle de prière fréquentée par la communauté musulmane à Ajaccio. Des inscriptions à caractère raciste ont été découvertes sur la façade de l'immeuble qui abritait ce lieu de culte", a affirmé le ministère dans un communiqué.
De son côté, le parquet d'Ajaccio indique qu'une fenêtre de ce local de prière du centre-ville "a été cassée, des barreaux forcés et un produit inflammable a été répandu puis allumé".
Le parquet ajoute que des inscriptions racistes en langue corse ont été tracés sur l'immeuble, notamment "dehors les arabes (ndlr, arabi fora)". Un cercueil a été également dessiné sur la façade.
L'enquête a été confiée à la DIPJ d'Ajaccio.
Dans le communiqué, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, s'est dit "très attentif à ce que la communauté musulmane ne soit pas stigmatisée et a demandé aux services d'enquête de tout mettre en oeuvre pour identifier rapidement les auteurs de cet acte afin de les mettre à disposition de la justice".
En 2011, 155 actes islamophobes ayant fait l'objet d'une plainte ont été dénombrés par l'Observatoire contre l'islamophobie en France, soit une augmentation de 34% par rapport à 2010, selon son président Abdallah Zekri.
Parmi eux, 38 concernent des "actions" (attentats, tentatives d'attentats, dégradations) et 117 des gestes menaçants, des insultes ou des inscriptions à caractère raciste.
M. Zekri doit par ailleurs porter plainte jeudi pour une dizaine de lettres de menaces et d'insultes reçues par le Conseil français du culte musulman (CFCM), dont l'Observatoire contre l'islamophobie est une émanation.
SOURCE:AFP
"Le 9 avril 2012 à 2H35, un incendie d'origine criminelle a partiellement détruit une salle de prière fréquentée par la communauté musulmane à Ajaccio. Des inscriptions à caractère raciste ont été découvertes sur la façade de l'immeuble qui abritait ce lieu de culte", a affirmé le ministère dans un communiqué.
De son côté, le parquet d'Ajaccio indique qu'une fenêtre de ce local de prière du centre-ville "a été cassée, des barreaux forcés et un produit inflammable a été répandu puis allumé".
Le parquet ajoute que des inscriptions racistes en langue corse ont été tracés sur l'immeuble, notamment "dehors les arabes (ndlr, arabi fora)". Un cercueil a été également dessiné sur la façade.
L'enquête a été confiée à la DIPJ d'Ajaccio.
Dans le communiqué, le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, s'est dit "très attentif à ce que la communauté musulmane ne soit pas stigmatisée et a demandé aux services d'enquête de tout mettre en oeuvre pour identifier rapidement les auteurs de cet acte afin de les mettre à disposition de la justice".
En 2011, 155 actes islamophobes ayant fait l'objet d'une plainte ont été dénombrés par l'Observatoire contre l'islamophobie en France, soit une augmentation de 34% par rapport à 2010, selon son président Abdallah Zekri.
Parmi eux, 38 concernent des "actions" (attentats, tentatives d'attentats, dégradations) et 117 des gestes menaçants, des insultes ou des inscriptions à caractère raciste.
M. Zekri doit par ailleurs porter plainte jeudi pour une dizaine de lettres de menaces et d'insultes reçues par le Conseil français du culte musulman (CFCM), dont l'Observatoire contre l'islamophobie est une émanation.
SOURCE:AFP