Amath Wade, qui s’exprimait en prélude à l’organisation d’un forum sur le créneau de l’aquaculture commerciale pour le secteur privé sénégalais, a indiqué que la BOAD a réagi favorablement à la requête du Sénégal.
La préparation de la signature de la convention est en cours, a-t-il dit, ajoutant que « les dix fermes semi-industrielles à réaliser en collaboration avec le secteur privé, seront équipées pour une capacité annuelle de 500 tonnes chacune ».
Le Sénégal compte beaucoup sur la coopération internationale pour développer son secteur aquacole avec une projection de 150.000 tonnes à l’horizon 2015.
Pour ce faire, M. Wade a annoncé l’appui de plusieurs pays et organismes. « Avec la coopération thailandaise, l’ANA a reçu 2.000 souches d’alevins de tilapia qui vont être installées dans les fermes aquacoles du Sénégal », a-t-il révélé.
Il a ajouté que le Fonds des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) va accompagner son agence dans l’installation de 20 écloseries à Ziguinchor (au sud du pays) et à Saint-Louis (au Nord). Israël a de son coté aidé l’ANA à avoir une productivité dans la gestion de l’eau dans les fermes aquacoles.
Toutefois, le secteur aquacole sénégalais connaît plusieurs contraintes qui empêchent son essor. Parmi celles-ci, M. Wade cite la non implication des banques dans le financement du secteur qu’elles considèrent à tort comme trop risqué comparé à la pêche maritime.
« L’activité aquacole ne comporte pas de risques », a plaidé M. Wade, indiquant qu’avec l’appui de l’ANA, les banques ont maintenant une nouvelle approche du secteur.
Le directeur de cette agence estime en outre qu’il « souhaite avec l’appui de la Banque Africaine de développement (BAD) ouvrir une ligne de crédit qui sera un accompagnement très fort pour le secteur privé ».
MS/od/APA
La préparation de la signature de la convention est en cours, a-t-il dit, ajoutant que « les dix fermes semi-industrielles à réaliser en collaboration avec le secteur privé, seront équipées pour une capacité annuelle de 500 tonnes chacune ».
Le Sénégal compte beaucoup sur la coopération internationale pour développer son secteur aquacole avec une projection de 150.000 tonnes à l’horizon 2015.
Pour ce faire, M. Wade a annoncé l’appui de plusieurs pays et organismes. « Avec la coopération thailandaise, l’ANA a reçu 2.000 souches d’alevins de tilapia qui vont être installées dans les fermes aquacoles du Sénégal », a-t-il révélé.
Il a ajouté que le Fonds des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) va accompagner son agence dans l’installation de 20 écloseries à Ziguinchor (au sud du pays) et à Saint-Louis (au Nord). Israël a de son coté aidé l’ANA à avoir une productivité dans la gestion de l’eau dans les fermes aquacoles.
Toutefois, le secteur aquacole sénégalais connaît plusieurs contraintes qui empêchent son essor. Parmi celles-ci, M. Wade cite la non implication des banques dans le financement du secteur qu’elles considèrent à tort comme trop risqué comparé à la pêche maritime.
« L’activité aquacole ne comporte pas de risques », a plaidé M. Wade, indiquant qu’avec l’appui de l’ANA, les banques ont maintenant une nouvelle approche du secteur.
Le directeur de cette agence estime en outre qu’il « souhaite avec l’appui de la Banque Africaine de développement (BAD) ouvrir une ligne de crédit qui sera un accompagnement très fort pour le secteur privé ».
MS/od/APA