
Quatre personnes, dont I. Ndiaye dit « Madré », âgé de 26 ans, ont été arrêtées et déférées au parquet dans le cadre d'une affaire de séquestration, avec demande de rançon. D'après "Libération", repris par "Seneweb", la bande ciblait des Européens ayant des penchants homosexuels.
Les premiers éléments de l'enquête révèlent, selon la même source, qu'une des victimes présumées, A. J. J. Mahy, un ressortissant belge de 68 ans, a fait la connaissance de « Madré » sur un site de rencontre : « Gay Roméo », sous les pseudonymes respectifs de « Monkane » et « Sam ».
«Les deux ont ensuite basculé vers WhatsApp, où ils ont entretenu des échanges assidus. Au cours des mois qui ont suivi, le couple virtuel a décidé de vivre un amour sincère». C'est ainsi que le Belge a débarqué à Dakar, sur l'invitation de son amant sénégalais. Mahy est arrivé le 28 mars dernier, détaille le journal. Celui-ci ajoute :
Après «une nuit à Dakar», le couple a passé «un séjour romantique» dans une villa louée à Saly, avant de s'installer dans un appartement meublé à Ngor. C'est là que «Madré» et ses complices ont mis leur plan à exécution.
Mahy a été séquestré dans une chambre, son téléphone et ses documents de voyage lui ont été confisqués. L'otage a été contraint par ses ravisseurs, à contacter son frère, resté en Belgique, afin de payer une rançon de 7 000 euros, soit près de 4,6 millions de francs Cfa. Craignant pour la vie de son frère, ce dernier a envoyé 5 000 euros, soit un peu plus de 3 millions, via Western Union. La somme a été retirée à Dakar.
Alertés, selon "Libération", les gendarmes de la Section de recherches (SR), après avoir traqué le numéro figurant sur la fiche d'envoi, ont retrouvé l'appartement, où tous les occupants ont été interpellés.
Repris par le journal, «Madré» nie partiellement les faits : « i[Il reconnaît avoir rencontré la victime sur un site gay et lui avoir proposé de venir au Sénégal, mais il rejette les accusations de séquestration, affirmant que [le Belge] lui avait promis 7 000 euros en échange de fellations]i».
Faux, rétorque Mahy. Il soutient qu'il vivait «le véritable amour» avec «Madré». Mais «Roméo» a fini par «montrer son vrai visage, avec l'aide de ses complices». Pour éviter d’être accusé d’acte contre nature, l'homosexuel jure qu'il n'y a jamais eu de pénétration entre son amant et lui. «Son fantasme, c'était que je le gifle», dit-il.
Cependant, cette version a été infirmée par des examens médicaux, qui ont révélé «une béance anale» pour l’un et «une fissure anale» pour l’autre.
Ainsi, la victime présumée a été déférée pour acte contre nature. Quant à «Madré» et ses complices, poursuivis pour séquestration, extorsion, complicité et actes contre nature, l'enquête a mis en lumière des antécédents similaires, où plusieurs victimes européennes ont été extorquées par le même procédé, conclut "Libération".
Les premiers éléments de l'enquête révèlent, selon la même source, qu'une des victimes présumées, A. J. J. Mahy, un ressortissant belge de 68 ans, a fait la connaissance de « Madré » sur un site de rencontre : « Gay Roméo », sous les pseudonymes respectifs de « Monkane » et « Sam ».
«Les deux ont ensuite basculé vers WhatsApp, où ils ont entretenu des échanges assidus. Au cours des mois qui ont suivi, le couple virtuel a décidé de vivre un amour sincère». C'est ainsi que le Belge a débarqué à Dakar, sur l'invitation de son amant sénégalais. Mahy est arrivé le 28 mars dernier, détaille le journal. Celui-ci ajoute :
Après «une nuit à Dakar», le couple a passé «un séjour romantique» dans une villa louée à Saly, avant de s'installer dans un appartement meublé à Ngor. C'est là que «Madré» et ses complices ont mis leur plan à exécution.
Mahy a été séquestré dans une chambre, son téléphone et ses documents de voyage lui ont été confisqués. L'otage a été contraint par ses ravisseurs, à contacter son frère, resté en Belgique, afin de payer une rançon de 7 000 euros, soit près de 4,6 millions de francs Cfa. Craignant pour la vie de son frère, ce dernier a envoyé 5 000 euros, soit un peu plus de 3 millions, via Western Union. La somme a été retirée à Dakar.
Alertés, selon "Libération", les gendarmes de la Section de recherches (SR), après avoir traqué le numéro figurant sur la fiche d'envoi, ont retrouvé l'appartement, où tous les occupants ont été interpellés.
Repris par le journal, «Madré» nie partiellement les faits : « i[Il reconnaît avoir rencontré la victime sur un site gay et lui avoir proposé de venir au Sénégal, mais il rejette les accusations de séquestration, affirmant que [le Belge] lui avait promis 7 000 euros en échange de fellations]i».
Faux, rétorque Mahy. Il soutient qu'il vivait «le véritable amour» avec «Madré». Mais «Roméo» a fini par «montrer son vrai visage, avec l'aide de ses complices». Pour éviter d’être accusé d’acte contre nature, l'homosexuel jure qu'il n'y a jamais eu de pénétration entre son amant et lui. «Son fantasme, c'était que je le gifle», dit-il.
Cependant, cette version a été infirmée par des examens médicaux, qui ont révélé «une béance anale» pour l’un et «une fissure anale» pour l’autre.
Ainsi, la victime présumée a été déférée pour acte contre nature. Quant à «Madré» et ses complices, poursuivis pour séquestration, extorsion, complicité et actes contre nature, l'enquête a mis en lumière des antécédents similaires, où plusieurs victimes européennes ont été extorquées par le même procédé, conclut "Libération".