
L’universitaire Moussa Baldé, qui fait partie des responsables de l’APR dans la région de Kolda (Sud), a confié à l’hebdomadaire sénégalais La Gazette que ‘’le temps où un ministre de l’Intérieur pouvait influencer les résultats d’un scrutin est révolu au Sénégal’’.
‘’C’est un des acquis importants de notre démocratie et 2012 est là pour le confirmer. Il est temps de capitaliser cela et de passer à autre chose’’, a soutenu M. Baldé, qui est par ailleurs le Directeur général de la Société de développement agricole et industriel (SODAGRI).
Il fait allusion aux tours de la présidentielle de février-mars de l’année 2012, avec la victoire de Macky Sall sur le président sortant Abdoulaye Wade, ainsi qu’aux élections législatives du mois de juillet suivant, marquées par l’arrivée d’une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale.
‘’Et puis, franchement, qui pourrait soupçonner un président qui a renoncé délibérément à deux ans de (son mandat de sept ans), de (faire) manipuler les résultats électoraux pour se maintenir au pouvoir ?’’, s’est-il interrogé.
Ce responsable "républicain" de Kolda a tenté d’évacuer à son niveau la polémique sur la nomination d’un "ministre partisan" au département de l’Intérieur, contrairement à une certaine coutume politique sénégalaise.
Pour sa part, le nouveau ministre de l’Intérieur a donné, lors de son installation, des gages de neutralité dans l'organisation des élections municipales, rurales et régionales de mars 2014.
Abdoulaye Daouda Diallo s’est défendu de tout parti pris à la tête de ce département. Sa nomination a suscité la controverse du fait de ses responsabilités au sein de la formation au pouvoir, l’APR.
Avec La Gazette qui revient en kiosque après quelques semaines de vacances, M. Baldé a commenté d’autres particularités du gouvernement d’Aminata Touré, nommée Premier ministre, début septembre. Mme Touré est membre de l’APR, parti que Macky Sall a formé en 2008.
Moussa Baldé a relevé l’arrivée dans le gouvernement de nouveaux ministres technocrates, notamment Amadou Ba (Economie et Finances), Mouhamadou Makhtar Cissé (Budget), Papa Abdoulaye Seck (Agriculture et Equipement rural) et Sidiki Kaba (Justice).
Selon M. Baldé, la nomination de ces personnalités indépendantes ‘’confirme la volonté du président (Sall) de mettre la République au-dessus de la politique partisane’’. ‘’Je souhaite que tous les acteurs politique de notre pays puissent suivre la même démarche.’’
Le professeur Moussa Baldé est enseignant au Département de mathématiques et informatique de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Depuis 1999, il est docteur en mathématiques appliquées avec comme spécialité la théorie du contrôle.
APS
‘’C’est un des acquis importants de notre démocratie et 2012 est là pour le confirmer. Il est temps de capitaliser cela et de passer à autre chose’’, a soutenu M. Baldé, qui est par ailleurs le Directeur général de la Société de développement agricole et industriel (SODAGRI).
Il fait allusion aux tours de la présidentielle de février-mars de l’année 2012, avec la victoire de Macky Sall sur le président sortant Abdoulaye Wade, ainsi qu’aux élections législatives du mois de juillet suivant, marquées par l’arrivée d’une nouvelle majorité à l’Assemblée nationale.
‘’Et puis, franchement, qui pourrait soupçonner un président qui a renoncé délibérément à deux ans de (son mandat de sept ans), de (faire) manipuler les résultats électoraux pour se maintenir au pouvoir ?’’, s’est-il interrogé.
Ce responsable "républicain" de Kolda a tenté d’évacuer à son niveau la polémique sur la nomination d’un "ministre partisan" au département de l’Intérieur, contrairement à une certaine coutume politique sénégalaise.
Pour sa part, le nouveau ministre de l’Intérieur a donné, lors de son installation, des gages de neutralité dans l'organisation des élections municipales, rurales et régionales de mars 2014.
Abdoulaye Daouda Diallo s’est défendu de tout parti pris à la tête de ce département. Sa nomination a suscité la controverse du fait de ses responsabilités au sein de la formation au pouvoir, l’APR.
Avec La Gazette qui revient en kiosque après quelques semaines de vacances, M. Baldé a commenté d’autres particularités du gouvernement d’Aminata Touré, nommée Premier ministre, début septembre. Mme Touré est membre de l’APR, parti que Macky Sall a formé en 2008.
Moussa Baldé a relevé l’arrivée dans le gouvernement de nouveaux ministres technocrates, notamment Amadou Ba (Economie et Finances), Mouhamadou Makhtar Cissé (Budget), Papa Abdoulaye Seck (Agriculture et Equipement rural) et Sidiki Kaba (Justice).
Selon M. Baldé, la nomination de ces personnalités indépendantes ‘’confirme la volonté du président (Sall) de mettre la République au-dessus de la politique partisane’’. ‘’Je souhaite que tous les acteurs politique de notre pays puissent suivre la même démarche.’’
Le professeur Moussa Baldé est enseignant au Département de mathématiques et informatique de l'Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar. Depuis 1999, il est docteur en mathématiques appliquées avec comme spécialité la théorie du contrôle.
APS