Ainsi, concernant les autres candidats, qui au-delà de leur envie de gouverner devront aussi construire un programme pour convaincre.
La démagogie cette fois ci ne peut marcher. Les choses sont clairs.
Aucun candidat hormis le notre, n’est meilleur aujourd’hui pour diriger le pays je le crois personnellement. et j'en suis prêt à en débattre. Les remarques sur la personne sont nombreuses et positives. Mais ce qui m’intéresse, c’est l’expérience, l’efficacité de l’homme dans l’action et dans la conduite nécessaire des affaires de l'état, et enfin son autonomie financière.
Je ne suis pas contre les autres candidats mais, au vu de leur parcours, le pessimisme m’habite. La gestion de Monsieur Ousmane Tanor Dieng principale cause de l’échec des socialistes en 2000 est encore dans nos souvenirs : les attributions gracieuses des villas de Sacré-Cœur II à tour de bras, la lapidation des ressources de l'état pour sa propre promotion au détriment des autres sénégalais. Idrissa Seck, lui aussi en tant que homme politique reste et demeure un candidat potentiel certes. Mais, son vouloir de contrôler toute chose et tout le monde, allant même jusqu'à procéder à des enregistrements secrets du président de la république au profit de son intérêt personnel, me donne le sentiment qu'il est capable de trahir son peuple comme il a trahi la confiance de son mentor qui l'avait porté à la plus haute station.
L'homme qui, en cinq ans de pouvoir, est devenu milliardaire. Macky Sall, venons-en à cet homme, un homme que j'admire beaucoup. Mais, son manque d'expérience, de maturité étatique pour rappel, cet homme ne totalise que six années d'expérience étatique sous Wade. Sa connaissance de l'état est basée sur la méthode Wade « ne rien proposer, ne point réfléchir, exécuter les désirs et la vision du président et vite s'enrichir ». Ce fut un bon élève car l'unique proposition de vouloir auditionner le fils du Pape lui a valu son perchoir, mais heureusement qu'il s'est enrichi rapidement lui aussi.
Ibrahima Fall, le doyen, le sérieux, mais ce n'est pas le sérieux encore moins la connaissance du droit international qui gouverne un pays. Monsieur Fall ne connaît pas le Sénégal des profondeurs, ni même la cartographie économique du pays. Cet homme ferait mieux un super ministre d'état car n'ayant pas le caractère ni l'autorité pour pouvoir gérer l’après Wade. Par contre, les autres comme Moussa Touré, Bamba Dièye, et autres la seule motivation de leurs candidatures est le simple fait de « FEKKE MA CI BOLLE».
Cependant, les défis que devront affronter le Sénégal et les Sénégalais à partir de 2012 sont gigantesques: une dette publique colossale, un taux de chômage; un déficit énorme, une perte vertigineuse de crédibilité au plan international; des choix énergétiques incertains; une pauvreté de plus en plus étendue; une précarité gagnant les classes moyennes. Sans parler d'autres signes de déclin: l'insécurité, les inondations, la corruption, l’enrichissement sans cause ; avec, en plus, d’immenses problèmes sous régionaux .
Le débat de l’élection présidentielle devra aborder sérieusement tous ces sujets, valoriser les atouts du pays et choisir les meilleurs moyens de les mettre en œuvre. Il faut pour cela que les candidats qui s'affrontent, soient à la hauteur de ces enjeux.
On connaît le nom, les forces et les faiblesses du candidat Abdoulaye WADE. Reste maintenant à choisir celui de l'opposition dans sa grande majorité.
Et pour cela, Benno Siggil Sénégal a montré le chemin en choisissant le candidat Moustapha Niasse. Pour ma part, les autres candidats devront d’abord parfaire leur expérience d’homme d’État , représenter le peuple à l’assemblée nationale, mûrir leur maturité politique, avant de prétendre diriger le Sénégal. C’est la raison pour laquelle, j’exhorte mes chers compatriotes à voter utilement.
Le vote utile ce n’est pas de choisir tel ou tel candidat parce qu’il vous plaît ou qu’il vous arrange, mais voter pour le candidat le mieux placé pour diriger le Sénégal. Un candidat qui de par sa sagacité et son autonomie financière, pourra non seulement prendre des décisions adaptées aux problèmes du pays mais aussi bien gérer les ressources du pays « l’homme qui est capable de travailler pour son pays sans salaire, est aussi capable de servir son peuple sans intérêt». Cette élection de 2012, devra nous permettre également de remettre le Sénégal sur le bon chemin, définir une nouvelle constitution qui permettrait de mettre en place une véritable république démocratique dotée d'institutions solides et des pouvoirs indépendants.
Pour choisir le meilleur aujourd’hui, un seul critère me semble s’imposer en ces temps difficiles: sa capacité à rassembler; c’est-à-dire à être en empathie avec le pays, à comprendre ceux qui ont des intérêts contradictoires, à unir les Sénégalais de tous bords, pour les engager en confiance dans un projet à la hauteur de l’après Wade.
Selon ce critère, un candidat s’impose, à mon sens: Moustapha Niasse
Je ne le choisis pas parce qu'il est un ami: d’autres candidats le sont tout autant; ni parce qu'il a travaillé auprès de Senghor, Diouf et Wade « quel capital d’expérience ». Mais parce qu'il est le meilleur rassembleur pour un mandat de transition qu'il accepterait de faire un seul et unique mandat. Les autres candidats rebelles du PDS critiquent, dénigrent, antagonistes. Chacun à leur manière, ils ont tous choisi de se reconstruire par ce qui les distingue de Wade. Et même ceux ou celles qui se donnent des allures de rassembleur n’en sont pas; ou ne sont pas en situation de l’être.
Rassembler n’est pas procrastiner (remettre à demain ce qui doit se faire). Et Moustapha Niasse me semble être celui des candidats déclarés qui a le plus d’expérience étatique qu’exige la fonction présidentielle: le devoir, après avoir beaucoup écouté, de décider seul et vite.
Reste à connaître, le moment venu, son équipe. Elle devra être réaliste, juste, audacieuse, courageuse. Elle ne devra surtout pas faire de promesses intenables et de compromis avec des groupes de pression, mais une équipe capable techniquement avec un projet, clair, inscrivant le Sénégal dans une démocratie totale, tout en protégeant son identité et sa conception de la justice sociale.
Cette équipe devra repenser un modèle de bonne gouvernance, et faire de la démocratie, de la transparence, du désendettement, de l’emploi des jeunes, de la santé, de l’école et de la séparation des pouvoirs, de la lutte contre la corruption, les chantiers majeurs de son mandat.
C’est pour cela que les Sénégalais devront choisir, face à un adversaire redoutable qui ne manquera pas de tirer sur tout ce qui bouge, et qui pourra se targuer d’avoir construit un château sans lumière.
Idrissa Ben SENE
La démagogie cette fois ci ne peut marcher. Les choses sont clairs.
Aucun candidat hormis le notre, n’est meilleur aujourd’hui pour diriger le pays je le crois personnellement. et j'en suis prêt à en débattre. Les remarques sur la personne sont nombreuses et positives. Mais ce qui m’intéresse, c’est l’expérience, l’efficacité de l’homme dans l’action et dans la conduite nécessaire des affaires de l'état, et enfin son autonomie financière.
Je ne suis pas contre les autres candidats mais, au vu de leur parcours, le pessimisme m’habite. La gestion de Monsieur Ousmane Tanor Dieng principale cause de l’échec des socialistes en 2000 est encore dans nos souvenirs : les attributions gracieuses des villas de Sacré-Cœur II à tour de bras, la lapidation des ressources de l'état pour sa propre promotion au détriment des autres sénégalais. Idrissa Seck, lui aussi en tant que homme politique reste et demeure un candidat potentiel certes. Mais, son vouloir de contrôler toute chose et tout le monde, allant même jusqu'à procéder à des enregistrements secrets du président de la république au profit de son intérêt personnel, me donne le sentiment qu'il est capable de trahir son peuple comme il a trahi la confiance de son mentor qui l'avait porté à la plus haute station.
L'homme qui, en cinq ans de pouvoir, est devenu milliardaire. Macky Sall, venons-en à cet homme, un homme que j'admire beaucoup. Mais, son manque d'expérience, de maturité étatique pour rappel, cet homme ne totalise que six années d'expérience étatique sous Wade. Sa connaissance de l'état est basée sur la méthode Wade « ne rien proposer, ne point réfléchir, exécuter les désirs et la vision du président et vite s'enrichir ». Ce fut un bon élève car l'unique proposition de vouloir auditionner le fils du Pape lui a valu son perchoir, mais heureusement qu'il s'est enrichi rapidement lui aussi.
Ibrahima Fall, le doyen, le sérieux, mais ce n'est pas le sérieux encore moins la connaissance du droit international qui gouverne un pays. Monsieur Fall ne connaît pas le Sénégal des profondeurs, ni même la cartographie économique du pays. Cet homme ferait mieux un super ministre d'état car n'ayant pas le caractère ni l'autorité pour pouvoir gérer l’après Wade. Par contre, les autres comme Moussa Touré, Bamba Dièye, et autres la seule motivation de leurs candidatures est le simple fait de « FEKKE MA CI BOLLE».
Cependant, les défis que devront affronter le Sénégal et les Sénégalais à partir de 2012 sont gigantesques: une dette publique colossale, un taux de chômage; un déficit énorme, une perte vertigineuse de crédibilité au plan international; des choix énergétiques incertains; une pauvreté de plus en plus étendue; une précarité gagnant les classes moyennes. Sans parler d'autres signes de déclin: l'insécurité, les inondations, la corruption, l’enrichissement sans cause ; avec, en plus, d’immenses problèmes sous régionaux .
Le débat de l’élection présidentielle devra aborder sérieusement tous ces sujets, valoriser les atouts du pays et choisir les meilleurs moyens de les mettre en œuvre. Il faut pour cela que les candidats qui s'affrontent, soient à la hauteur de ces enjeux.
On connaît le nom, les forces et les faiblesses du candidat Abdoulaye WADE. Reste maintenant à choisir celui de l'opposition dans sa grande majorité.
Et pour cela, Benno Siggil Sénégal a montré le chemin en choisissant le candidat Moustapha Niasse. Pour ma part, les autres candidats devront d’abord parfaire leur expérience d’homme d’État , représenter le peuple à l’assemblée nationale, mûrir leur maturité politique, avant de prétendre diriger le Sénégal. C’est la raison pour laquelle, j’exhorte mes chers compatriotes à voter utilement.
Le vote utile ce n’est pas de choisir tel ou tel candidat parce qu’il vous plaît ou qu’il vous arrange, mais voter pour le candidat le mieux placé pour diriger le Sénégal. Un candidat qui de par sa sagacité et son autonomie financière, pourra non seulement prendre des décisions adaptées aux problèmes du pays mais aussi bien gérer les ressources du pays « l’homme qui est capable de travailler pour son pays sans salaire, est aussi capable de servir son peuple sans intérêt». Cette élection de 2012, devra nous permettre également de remettre le Sénégal sur le bon chemin, définir une nouvelle constitution qui permettrait de mettre en place une véritable république démocratique dotée d'institutions solides et des pouvoirs indépendants.
Pour choisir le meilleur aujourd’hui, un seul critère me semble s’imposer en ces temps difficiles: sa capacité à rassembler; c’est-à-dire à être en empathie avec le pays, à comprendre ceux qui ont des intérêts contradictoires, à unir les Sénégalais de tous bords, pour les engager en confiance dans un projet à la hauteur de l’après Wade.
Selon ce critère, un candidat s’impose, à mon sens: Moustapha Niasse
Je ne le choisis pas parce qu'il est un ami: d’autres candidats le sont tout autant; ni parce qu'il a travaillé auprès de Senghor, Diouf et Wade « quel capital d’expérience ». Mais parce qu'il est le meilleur rassembleur pour un mandat de transition qu'il accepterait de faire un seul et unique mandat. Les autres candidats rebelles du PDS critiquent, dénigrent, antagonistes. Chacun à leur manière, ils ont tous choisi de se reconstruire par ce qui les distingue de Wade. Et même ceux ou celles qui se donnent des allures de rassembleur n’en sont pas; ou ne sont pas en situation de l’être.
Rassembler n’est pas procrastiner (remettre à demain ce qui doit se faire). Et Moustapha Niasse me semble être celui des candidats déclarés qui a le plus d’expérience étatique qu’exige la fonction présidentielle: le devoir, après avoir beaucoup écouté, de décider seul et vite.
Reste à connaître, le moment venu, son équipe. Elle devra être réaliste, juste, audacieuse, courageuse. Elle ne devra surtout pas faire de promesses intenables et de compromis avec des groupes de pression, mais une équipe capable techniquement avec un projet, clair, inscrivant le Sénégal dans une démocratie totale, tout en protégeant son identité et sa conception de la justice sociale.
Cette équipe devra repenser un modèle de bonne gouvernance, et faire de la démocratie, de la transparence, du désendettement, de l’emploi des jeunes, de la santé, de l’école et de la séparation des pouvoirs, de la lutte contre la corruption, les chantiers majeurs de son mandat.
C’est pour cela que les Sénégalais devront choisir, face à un adversaire redoutable qui ne manquera pas de tirer sur tout ce qui bouge, et qui pourra se targuer d’avoir construit un château sans lumière.
Idrissa Ben SENE