C’est un préjudice de 75.000 francs Cfa qui est reproché à Ousmane N. Une modique somme qui a conduit le vieil homme à la citadelle du silence pour six mois.
Navigateur, habitant à Tivaoune Peulh, Ousmane N. a été mis hors état de nuire suite à la dénonciation d’un vendeur de lait caillé, âgé de 15 ans. Se faisant passer pour un commandant de brigade, le mis en cause avait brandi une carte professionnelle d’un certain Malick Faye lorsqu’il s’est présenté dans la boutique de sa victime. Il a demandé ensuite au commerçant, une autorisation de mise en vente de produits laitiers.
Quand ce dernier lui a fait savoir qu’il n’en disposait pas, Ousmane N. lui a réclamé de l’argent. Sentant l’arnaque, le vendeur de lait caillé a refusé de mettre la main à la poche. Déterminé à aller jusqu’au bout de son dessein mafieux, le sexagénaire s’empare de force des 75.000 francs Cfa qui se trouvaient dans le tiroir de sa victime. Désemparé, le jeune garçon est allé se plaindre auprès d’une « badiénou gokh », avant de se rendre à la gendarmerie. Aussitôt, les vrais gendarmes ont pris en chasse l’escroc qui portait une chemise et un pantalon.
Interpellé dans une boucherie, Ousmane N. a tenté de faire croire au boucher qu’il était policier. Incarcéré le 24 mars dernier, le prévenu faisait face hier, à des accusations d’escroquerie, d’usurpation de fonction et de faux dans un document administratif devant le tribunal de Dakar statuant en matière de flagrants délits. Mine déconfite, gestuel lent, le sexagénaire a essayé de mettre tout sur le dos de son complice en fuite. « C’est ce dernier qui a grugé le vendeur de lait caillé. C’est un agent municipal », a-t-il déclaré, sans convaincre.
Face à la fermeté de la juge, le comparant a reconnu partiellement les faits, soutenant qu’il a délesté le plaignant de 25.000 francs. Mais, il n’a pas édifié le tribunal sur la provenance de la carte professionnelle qu’il avait gardée dans sa sacoche. « Je traverse des moments particulièrement difficiles. Je suis diabétique. J’avais besoin d’argent pour payer mes ordonnances », a-t-il laissé entendre. La représentante du Ministère public a requis deux ans, dont un an ferme contre le prévenu, qui a comparu sans avocat. Après avoir délibéré, la présidente de la séance a infligé une peine de deux ans, dont six mois ferme au prévenu, rapporte "Rewmi".
Navigateur, habitant à Tivaoune Peulh, Ousmane N. a été mis hors état de nuire suite à la dénonciation d’un vendeur de lait caillé, âgé de 15 ans. Se faisant passer pour un commandant de brigade, le mis en cause avait brandi une carte professionnelle d’un certain Malick Faye lorsqu’il s’est présenté dans la boutique de sa victime. Il a demandé ensuite au commerçant, une autorisation de mise en vente de produits laitiers.
Quand ce dernier lui a fait savoir qu’il n’en disposait pas, Ousmane N. lui a réclamé de l’argent. Sentant l’arnaque, le vendeur de lait caillé a refusé de mettre la main à la poche. Déterminé à aller jusqu’au bout de son dessein mafieux, le sexagénaire s’empare de force des 75.000 francs Cfa qui se trouvaient dans le tiroir de sa victime. Désemparé, le jeune garçon est allé se plaindre auprès d’une « badiénou gokh », avant de se rendre à la gendarmerie. Aussitôt, les vrais gendarmes ont pris en chasse l’escroc qui portait une chemise et un pantalon.
Interpellé dans une boucherie, Ousmane N. a tenté de faire croire au boucher qu’il était policier. Incarcéré le 24 mars dernier, le prévenu faisait face hier, à des accusations d’escroquerie, d’usurpation de fonction et de faux dans un document administratif devant le tribunal de Dakar statuant en matière de flagrants délits. Mine déconfite, gestuel lent, le sexagénaire a essayé de mettre tout sur le dos de son complice en fuite. « C’est ce dernier qui a grugé le vendeur de lait caillé. C’est un agent municipal », a-t-il déclaré, sans convaincre.
Face à la fermeté de la juge, le comparant a reconnu partiellement les faits, soutenant qu’il a délesté le plaignant de 25.000 francs. Mais, il n’a pas édifié le tribunal sur la provenance de la carte professionnelle qu’il avait gardée dans sa sacoche. « Je traverse des moments particulièrement difficiles. Je suis diabétique. J’avais besoin d’argent pour payer mes ordonnances », a-t-il laissé entendre. La représentante du Ministère public a requis deux ans, dont un an ferme contre le prévenu, qui a comparu sans avocat. Après avoir délibéré, la présidente de la séance a infligé une peine de deux ans, dont six mois ferme au prévenu, rapporte "Rewmi".