Selon le «Dauphiné Libéré» qui rapporte son histoire ce vendredi, la jeune femme devait embarquer mercredi à l’aéroport de Genève dans un vol de la compagnie Swiss pour New York, en compagnie de son mari, Sébastien Michel, et de leurs enfants.
Prévu de longue date, le voyage avait été financé «par la cagnotte de mariage» du couple, il y a un an et demi.
A l’aéroport, «on m’a dit qu’ils avaient reçu un appel de l’immigration américaine disant que j’étais blacklistée et que je ne pouvais pas monter à bord», détaille Aïda, originaire de Savoie. Aucune explication n’a été donnée à la famille qui a dû renoncer à ses dix jours de vacances new-yorkaises et rentrer à La Motte-Servolex, près de Chambéry.
«C’est l’explication qui me semble la plus probable»
Pour en savoir plus, la jeune femme consulte les sites de l’administration américaine, et en «déduit» qu’elle a pu être interdite d’accès au territoire américain à cause de son patronyme. «Mon nom (Alic Aida) peut être assimilé à un groupe terroriste. C’est arrivé qu’on me fasse la remarque pour rigoler», dit-elle. «C’est l’explication qui me semble la plus probable», ajoute cette conseillère en formation, née à Zvornik (Bosnie-Herzégovine) mais de nationalité française.
La compagnie aérienne Swiss a répondu qu’elle était tenue «de respecter les demandes d’interdiction d’entrée sur les territoires des autres pays». «Dans le cas présent, si l’administration américaine émet une interdiction d’entrée pour un citoyen, qu’il soit Suisse, Français ou autre, c’est notre devoir d’empêcher la personne de monter à bord. Si la personne arrive à New York, on est en tort», a insisté un porte-parole de Swiss, précisant que la compagnie ne connaissait jamais les motifs des interdictions. Ajoutant : «C’est une situation désagréable… Mais en tant que compagnie aérienne, on n’a pas d’influence sur ça.»
Vendredi matin, l’ambassade américaine à Berne ne s’était pas exprimée sur ce cas.
«Alic Aida, Al Quaida. Quand le jeu de mot vient des copains qui veulent nous chambrer, on est habitué, mais pas là. Surtout que mon vrai nom se prononce Alitch, il est d’origine yougoslave. Me voilà fichée comme une personne à risque», se désole la jeune mariée dans les colonnes du «Dauphiné Libéré». Aida Alic a perdu 2 700 euros en billets d’avion dans cette mésaventure, qui n’entre pas, selon elle, dans les critères de remboursement de l’assurance annulation. Elle affirme vouloir écrire au Premier ministre et au président de la République ainsi qu’à l’administration américaine pour obtenir des explications: «Je ne veux pas en rester là, je veux comprendre. J’estime que c’est injuste».
LeParisien.fr
Prévu de longue date, le voyage avait été financé «par la cagnotte de mariage» du couple, il y a un an et demi.
A l’aéroport, «on m’a dit qu’ils avaient reçu un appel de l’immigration américaine disant que j’étais blacklistée et que je ne pouvais pas monter à bord», détaille Aïda, originaire de Savoie. Aucune explication n’a été donnée à la famille qui a dû renoncer à ses dix jours de vacances new-yorkaises et rentrer à La Motte-Servolex, près de Chambéry.
«C’est l’explication qui me semble la plus probable»
Pour en savoir plus, la jeune femme consulte les sites de l’administration américaine, et en «déduit» qu’elle a pu être interdite d’accès au territoire américain à cause de son patronyme. «Mon nom (Alic Aida) peut être assimilé à un groupe terroriste. C’est arrivé qu’on me fasse la remarque pour rigoler», dit-elle. «C’est l’explication qui me semble la plus probable», ajoute cette conseillère en formation, née à Zvornik (Bosnie-Herzégovine) mais de nationalité française.
La compagnie aérienne Swiss a répondu qu’elle était tenue «de respecter les demandes d’interdiction d’entrée sur les territoires des autres pays». «Dans le cas présent, si l’administration américaine émet une interdiction d’entrée pour un citoyen, qu’il soit Suisse, Français ou autre, c’est notre devoir d’empêcher la personne de monter à bord. Si la personne arrive à New York, on est en tort», a insisté un porte-parole de Swiss, précisant que la compagnie ne connaissait jamais les motifs des interdictions. Ajoutant : «C’est une situation désagréable… Mais en tant que compagnie aérienne, on n’a pas d’influence sur ça.»
Vendredi matin, l’ambassade américaine à Berne ne s’était pas exprimée sur ce cas.
«Alic Aida, Al Quaida. Quand le jeu de mot vient des copains qui veulent nous chambrer, on est habitué, mais pas là. Surtout que mon vrai nom se prononce Alitch, il est d’origine yougoslave. Me voilà fichée comme une personne à risque», se désole la jeune mariée dans les colonnes du «Dauphiné Libéré». Aida Alic a perdu 2 700 euros en billets d’avion dans cette mésaventure, qui n’entre pas, selon elle, dans les critères de remboursement de l’assurance annulation. Elle affirme vouloir écrire au Premier ministre et au président de la République ainsi qu’à l’administration américaine pour obtenir des explications: «Je ne veux pas en rester là, je veux comprendre. J’estime que c’est injuste».
LeParisien.fr