Du fond de sa cellule, M. Lam a intérêt à multiplier ses prières afin d’échapper aux rigueurs de Dame justice. Né en 2000, le jeune garçon a atterri à l’hôtel zéro étoile de Rebeuss, suite à une violente altercation avec sa mère, F. N. Diallo. Émigrée établie aux Etats-Unis, celle-ci a reçu un coup de fusil au front au cours de la dispute, rapporte Rewmi.
Revenant sur le film de sa mésaventure à la barre du tribunal d’Instance de Dakar hier lundi, la partie civile explique : “C’est ma mère qui le soupçonnait d’avoir volé ses bijoux. Sur ce, je l’ai interpellé pour en avoir le cœur net. On a eu une altercation au cours de laquelle je lui ai dit : seuls les bons élèves réussissent au baccalauréat. Outré, il m’administre un coup de fusil au front”.
Poursuivant, la partie civile révèle qu’il compte amener son fils chez un psychiatre après sa libération. “J’ai du mal à comprendre son attitude. Il a été éduqué par sa grand-mère. Il devait me rejoindre au pays de l’Oncle Sam cette année. Mais il a échoué au baccalauréat”, affirme-t-elle.
Des accusations que le prévenu a reconnues sans ambages. D’après ses dires, sa grand-mère lui crée des problèmes à chaque fois qu’il envisage de rejoindre sa mère. “Je l’ai blessée avec un fusil de chasse. Je lui demande pardon”, a-t-il laissé entendre, tout en précisant qu’il dispose d’une autorisation de port d’arme.
Constitué pour la défense des intérêts de la partie civile, Me Iba Mar Diop a axé sa plaidoirie sur le désistement de sa cliente.
Le substitut du procureur a requis l’application de la loi, non sans dénoncer le comportement du prévenu. “Tu crois que tu vas s’en sortir. Le désistement de ta mère ne va pas nous empêcher de faire notre boulot”, lance-t-il.
Conseil du prévenu, Me Tidiane Diallo a sollicité une application bienveillante de la loi pénale.
Après avoir écouté religieusement les différentes parties, le président du tribunal a fixé son délibéré au 30 août prochain.
Revenant sur le film de sa mésaventure à la barre du tribunal d’Instance de Dakar hier lundi, la partie civile explique : “C’est ma mère qui le soupçonnait d’avoir volé ses bijoux. Sur ce, je l’ai interpellé pour en avoir le cœur net. On a eu une altercation au cours de laquelle je lui ai dit : seuls les bons élèves réussissent au baccalauréat. Outré, il m’administre un coup de fusil au front”.
Poursuivant, la partie civile révèle qu’il compte amener son fils chez un psychiatre après sa libération. “J’ai du mal à comprendre son attitude. Il a été éduqué par sa grand-mère. Il devait me rejoindre au pays de l’Oncle Sam cette année. Mais il a échoué au baccalauréat”, affirme-t-elle.
Des accusations que le prévenu a reconnues sans ambages. D’après ses dires, sa grand-mère lui crée des problèmes à chaque fois qu’il envisage de rejoindre sa mère. “Je l’ai blessée avec un fusil de chasse. Je lui demande pardon”, a-t-il laissé entendre, tout en précisant qu’il dispose d’une autorisation de port d’arme.
Constitué pour la défense des intérêts de la partie civile, Me Iba Mar Diop a axé sa plaidoirie sur le désistement de sa cliente.
Le substitut du procureur a requis l’application de la loi, non sans dénoncer le comportement du prévenu. “Tu crois que tu vas s’en sortir. Le désistement de ta mère ne va pas nous empêcher de faire notre boulot”, lance-t-il.
Conseil du prévenu, Me Tidiane Diallo a sollicité une application bienveillante de la loi pénale.
Après avoir écouté religieusement les différentes parties, le président du tribunal a fixé son délibéré au 30 août prochain.