Mais quelle mouche a donc bien pu piquer Astou Diop, pour qu’elle continue de s’adonner au plus vieux métier du monde, même après la cinquantaine ? Une question qui a été posée par bon nombre de personnes ayant assisté au jugement de la dame au tribunal des flagrants délits de Dakar. Âgée de 51 ans, petite de taille et de gabarit, c’est une vieille dame qui n’a pas froid aux yeux, qui a comparu devant barre du tribunal. Habillée d’un boubou traditionnel assorti d’un voile couvrant sa petite tête et laissant apparaître à peine son visage, comme pour montrer qu’elle regrettait son geste, Aïda Diop ne risque pas d’oublier de si tôt sa journée d’hier.
En effet, il est ressorti des débats d’audience pour la manifestation de la vérité que la dame de 51 ans a été prise en flagrant délit en train de s’envoyer en l’air dans un véhicule et dans une ruelle, à Pikine.
Pourtant, malgré la constance des faits, Aïda Diop, l’air innocente, a osé nier les faits qui lui sont reprochés, donnant ainsi une version autre que celle qu’elle avait déclarée à l’enquête préliminaire.
« Je suis griotte, j’étais partie à un baptême et c’est à mon retour que des policiers m’ont appréhendée sur le trottoir où j’attendais tranquillement un clando. Ils m’ont demandé de leur montrer ma pièce d’identité nationale. Je leur ai demandé de patienter le temps que je la cherche dans mes bagages mais ils n’ont rien voulu entendre. C’est dans ces circonstances qu’ils m’ont mis aux arrêts », narre-t-elle, avant d’être interrompue par la Présidente du Tribunal qui lance à son endroit : « Tu es libre de faire ce que tu veux de ton corps mais il va falloir te procurer un carnet de santé, ça y va de ta santé et de celle de tes partenaires ».
Consciente que le tribunal a démasqué son plan : « mentir pour sauver sa peau », Astou Diop baisse la tête avant d’acquiescer après le discours de la juge. Ainsi après délibéré, le tribunal a condamné la mémé de 51 ans à 15 jours de prison ferme.
Jotay
En effet, il est ressorti des débats d’audience pour la manifestation de la vérité que la dame de 51 ans a été prise en flagrant délit en train de s’envoyer en l’air dans un véhicule et dans une ruelle, à Pikine.
Pourtant, malgré la constance des faits, Aïda Diop, l’air innocente, a osé nier les faits qui lui sont reprochés, donnant ainsi une version autre que celle qu’elle avait déclarée à l’enquête préliminaire.
« Je suis griotte, j’étais partie à un baptême et c’est à mon retour que des policiers m’ont appréhendée sur le trottoir où j’attendais tranquillement un clando. Ils m’ont demandé de leur montrer ma pièce d’identité nationale. Je leur ai demandé de patienter le temps que je la cherche dans mes bagages mais ils n’ont rien voulu entendre. C’est dans ces circonstances qu’ils m’ont mis aux arrêts », narre-t-elle, avant d’être interrompue par la Présidente du Tribunal qui lance à son endroit : « Tu es libre de faire ce que tu veux de ton corps mais il va falloir te procurer un carnet de santé, ça y va de ta santé et de celle de tes partenaires ».
Consciente que le tribunal a démasqué son plan : « mentir pour sauver sa peau », Astou Diop baisse la tête avant d’acquiescer après le discours de la juge. Ainsi après délibéré, le tribunal a condamné la mémé de 51 ans à 15 jours de prison ferme.
Jotay