"Dire à une enfant de huit ans qu’elle va mourir droit dans les yeux, cela ne se fait pas"
Sa maladie est extrêmement rare. Deux cas seulement sont recensés en Belgique et peut-être une vingtaine dans le monde.
Etablir le bon diagnostic était donc très compliqué. Mais aujourd’hui, la jeune femme est toujours en colère contre les médecins qui ont géré son cas au début. "D’avoir pris autant de temps et d’avoir dit qu’on n’allait rien savoir faire et que ma maladie allait se dégrader.
Dire à une enfant de huit ans qu’elle va mourir droit dans les yeux, cela ne se fait pas. A mon père aussi, quand je suis née, on lui a dit en Allemagne, ce n’était pas ici, de ne pas s’attacher à moi car j’allais mourir", déplore Tiffany.
Concernant son médecin actuel, elle porte évidemment un tout autre regard."Je l’adore ! C’est un peu mon dieu. Il sait très bien ce que je pense de lui", lance-t-elle.
Tiffany n’est pas encore complètement guérie. Elle doit encore affronter de nombreuses douleurs et parfois même retourner dans sa chaise roulante. Toutefois, rien ne semble l’empêcher d’aller au bout de son projet : devenir sage-femme.
Khary DIENE avec sudinfo