Le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld, a précisé qu'un tapis avait brûlé au sein de la mosquée de Touba-Zangria et que les murs intérieurs avaient été endommagés. Des exemplaires du Coran ont également été brûlés, selon les médias israéliens.
Il a ajouté que les auteurs de cet acte non revendiqué avaient inscrit la phrase "Prix à payer" en hébreu sur l'édifice. Le "prix à payer" désigne la stratégie de représailles menée par les colons contre la politique israélienne de restriction des constructions illégales dans les Territoires palestiniens.
Environ 200 habitants du village ont ensuite défilé jusqu'à un carrefour voisin de la mosquée, dans l'intention de bloquer la route en signe de protestation, a-t-il poursuivi. Certains manifestants ont incendié des pneus et jeté des pierres en direction des forces de l'ordre, qui ont dispersé la foule au gaz lacrymogène.
Les policiers étaient mobilisés dans la région pour empêcher de nouveaux débordements. Une réunion était en cours avec la municipalité pour tenter de dissiper les tensions.
Il y a quelques semaines, le gouvernement avait détruit des colonies illégales en Cisjordanie. L'opération avait immédiatement été suivi par l'incendie d'une mosquée.
Selon la radio de l'armée israélienne, le nom de famille d'un colon et de son fils tués la semaine dernière dans un accident de voiture près de Hébron, en Cisjordanie, avait également été inscrit sur un mur de la mosquée. La police israélienne avait précisé que des Palestiniens avaient jeté des pierres sur sa voiture et l'avaient touché à la tête, ce qui lui avait fait perdre le contrôle de son véhicule. La sécurité a été renforcée dans le nord de l'Etat hébreu après cette attaque.
Le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a dénoncé l'incendie de la mosquée, ordonnant aux services du Shin Bet d'agir rapidement pour localiser les assaillants. Selon son entourage, il a estimé que cette attaque "allait à l'encontre des valeurs de l'Etat d'Israël". AP
Il a ajouté que les auteurs de cet acte non revendiqué avaient inscrit la phrase "Prix à payer" en hébreu sur l'édifice. Le "prix à payer" désigne la stratégie de représailles menée par les colons contre la politique israélienne de restriction des constructions illégales dans les Territoires palestiniens.
Environ 200 habitants du village ont ensuite défilé jusqu'à un carrefour voisin de la mosquée, dans l'intention de bloquer la route en signe de protestation, a-t-il poursuivi. Certains manifestants ont incendié des pneus et jeté des pierres en direction des forces de l'ordre, qui ont dispersé la foule au gaz lacrymogène.
Les policiers étaient mobilisés dans la région pour empêcher de nouveaux débordements. Une réunion était en cours avec la municipalité pour tenter de dissiper les tensions.
Il y a quelques semaines, le gouvernement avait détruit des colonies illégales en Cisjordanie. L'opération avait immédiatement été suivi par l'incendie d'une mosquée.
Selon la radio de l'armée israélienne, le nom de famille d'un colon et de son fils tués la semaine dernière dans un accident de voiture près de Hébron, en Cisjordanie, avait également été inscrit sur un mur de la mosquée. La police israélienne avait précisé que des Palestiniens avaient jeté des pierres sur sa voiture et l'avaient touché à la tête, ce qui lui avait fait perdre le contrôle de son véhicule. La sécurité a été renforcée dans le nord de l'Etat hébreu après cette attaque.
Le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a dénoncé l'incendie de la mosquée, ordonnant aux services du Shin Bet d'agir rapidement pour localiser les assaillants. Selon son entourage, il a estimé que cette attaque "allait à l'encontre des valeurs de l'Etat d'Israël". AP