C'est l'un des terrains de jeu favoris de l'organisation terroriste. Recrutement, propagande et logistique, Daesh use d'Internet et des outils disponibles en ligne pour croître, communiquer et frapper. Si plusieurs états, dont la France, tentent de répondre à cette problématique, l'activité en ligne des djihadistes se poursuit, parfois en toute liberté.
Du fournisseur à l'hébergeur
Quelques semaines après les attaques terroristes de Paris qui ont tué 130 personnes, le quotidien Allemand Spiegel, soulignait déjà une certaine « complaisance » de la part de compagnies européennes développant des satellites, dont Daesh userait pour accéder à internet, notamment en Syrie. Ce lundi, Le Figaro publie des extraits d'une note rédigée il y a un mois par l'état-major des armées (EMA) et sa cellule dédiée à la cyberdéfense.
>> Des entreprises européennes fournissent-elles un accès Internet à Daesh ?
Les autorités françaises dénonceraient dans ce document la « complicité passive » de certains sites, en particulier des hébergeurs. Dans le viseur de l'état-major, les sites Archive.org et Cloudflare.
Régulièrement attaqué par les Anonymous, Cloudflare avait réagi dès les attentats de novembre par la voix de son cofondateur et PDG, Matthew Prince : « Après le 11 septembre, mes amis européens ont été prompts à critiquer le Patriot Act (…) Beaucoup de gens disaient alors qu'on ne pouvait plus faire confiance aux entreprises technologiques américaines à cause de cette mesure. J'ai l'impression que désormais, l'Europe a sa propre réaction réactionnaire, et que les entreprises européennes ne seront plus dignes de confiance ».
Anonymous demands @CloudFlare to remove their protection for pro #ISIS websites. If you do not, we will do it for you. #OpParis #OpDaesh
— Anonymous (@TheAnonMovement) (...) Lire la suite sur 20minutes.fr