La vie politique sénégalaise abonde de personnages omniprésents, immuables, interchangeables, sclérosés, lourds, qui ont pris gout de vivre á nos frais, changeant de discours et de postures au gré des majorités et des alliances qui se font et se défont. Des girouettes infatigables, le verbe en bandoulière, utiles qu’a eux mêmes, absents partout ou le citoyen sénégalais a besoin d’eux, mais présent partout ou le Président peut les voir, remarquer, entendre, pour la plupart ce sont pour la plupart des négociateurs, des entrepreneurs politiques qui ont fini de prendre leurs partis respectifs en otage, pour servir leurs intérêts crypto personnels á la sueur de leurs mâchoires et de leurs poitrines, s’essoufflant de tribunes á tribunes, á louer ou á démonter le camp au pouvoir au gré de la constellation des intérêts, moments, grands stratèges, passés maîtres dans l’art de l’escalade verbale, des effets d’ annonces et des relations qui finissent en canulars gênants, dont ils auraient bien voulu remonter la roue du temps pour l’effacer du tableau noir de leurs faits d’armes.
Nous assistons médusés au ballet incessant et frénétique des girouettes. Le personnage politique le plus commun est celui du transhumant : le transfuge, qui, sous le visage de l’arriviste cynique, contribue au façonnement de l’archétype du ” Judas politique ” moderne, a jeté ses amarres sur nos berges et a décidé de ne plus lever l’ancre tant le terrain est fertile, et le terreau abondant. Le phénomène ne se limite pas á changer de bord, mais pire les convictions d’hier deviennent les contre vérités á combattre le lendemain, les actes d’aujourd’hui ceux dont on décriait l’impertinence quelques jours plutôt !
Le transformisme idéologique et programmatique devient monnaie courante les serments de fidélité s’ils existent ont la longévité d’un feu de paille et sont même parfois accompagnés de menace (Conféré MCL a propos du mandat présidentiel) sa fidélité ne durerait que le temps de votre présence au pouvoir, et que si vous faisiez le fou jusqu’à perdre votre statut de Président de la République, il vous larguerait sans remords. Nos élites ont renoncé à se battre contre l’oligarchie politicienne, ceux la qui y sont, sont contraints de taire toute opinion, déterminés á atteindre leurs ambitions en servant le maître, qui essaie au gré des alliances de les “caser” pour services rendus …
Des “personnage-caméléon” incarnés par nos techniciens de la politique ou les professionnels de l’administration dont la vocation consiste à faire marcher la chose publique au-delà des opinions ou des contingences idéologiques, ou personnelles. Pour cela, ils n’ont pas d’opinions, ni de convictions se réfugiant sous le manteau obscur de la déontologie, ou de l’obligation de réserve, mieux vaut être capable de s’adapter et de saisir rapidement les leviers du pouvoir en toutes occasions, á défaut de se faire rejeter à la périphérie puisque considérés alors comme des radicaux ou des perturbateurs de l’ordre public… L’anomalie de la vie politique provient du fait que nous avons peur de la vérité.
Ces personnages M. le Président de la République ne vous aideront pas á servir les intérêts du peuple, vous le savez bien plus que quiconque, alors jusqu’à quand ce jeu de la barbichette ? Le peuple se meurt…
Je vais vous dire en paraphrasant Fénelon pour éviter tout malentendu avec les esprits trop bien éclairés “La personne, Sire, qui prend la liberté de vous écrire cette lettre, n’a aucun intérêt en ce monde. Elle ne l’écrit ni par chagrin, ni par ambition, ni par envie de se mêler de grandes affaires. Elle aime son pays et oeuvre pour son émergence comme les milliers de dignes patriotes actifs sur les réseaux sociaux œuvrant sans cesse pour la démocratie, et une meilleure gouvernance de notre pays. Elle n’a pas besoin d’être connue de vous ou “nommée” pour faire son devoir de citoyen. Avec toute votre puissance vous ne pouvez lui donner aucun bien qu’elle désire, et il n’y a aucun mal qu’elle ne souffrit de bon cœur pour vous faire connaître les vérités nécessaires à votre salut. Si elle vous parle fortement, n’en soyez pas étonné, c’est que la vérité est libre et forte.
C’est la trahir, que de ne vous la montrer pas dans toute son étendue. Dieu est témoin que la personne qui vous parle, le fait avec un cœur plein de zèle, de respect, de fidélité et d’attendrissement sur tout ce qui regarde votre véritable intérêt.” Votre véritable intérêt étant la satisfaction des attentes et urgences du peuple. Je vous saisis par cette voie car je sais que toute autre tentative pour vous transmettre mon opinion aurait été vaine. Vous êtes entouré M. le Président de mains bien lestes, qui n’apprécient pas trop que le bas peuple vous importune !
Permettez moi alors de vous transmettre M. le Président quelques observations de la citoyenne que je suis la première est la suivante, lors du conseil présidentiel sur l’investissement, le Ministre de l’économie et des finances, Monsieur Amadou Kane a fait part aux sénégalais de la « la surprise et l’émotion et préoccupation » du Président de la République et l’ensemble du Gouvernement quant au poids de la dette : 3041 milliards dont759 milliards de dette intérieure.
Vous en déjà plus ou moins sept mois de gestion, aviez porté la dette intérieure á 759 milliards et déjà en septembre, la dette intérieure était de 412 milliards soit une augmentation de plus de 347 milliards en 2 mois selon les experts. Nous pouvons affirmé sans risque de nous tromper que la cadence est devenue frénétique, compulsive, endiablée après votre récente tournée dans la capitale française et chez nos amis du Golfe. Oú est passée votre préoccupation á propos de la dette ?
Pire, M. le Président de la République, vous êtes au pouvoir depuis 22 mois et vous n’avez pas encore posé ne serait ce qu’une première pierre ! Dans l’histoire de la gouvernance de l’humanité deux vérités immuables qui déterminent la qualité des gouvernants qui les différencie les uns des autres :
1) La vision
2) les constructions, et édifices publics réalisés.
On gagne la faveur du peuple en bâtissant….
Vous avez affirmé n’être pas intéressé par la construction de ponts, ni de routes mais par la mise en place d’une République solide, des Institutions solides. Pourquoi donc vouloir réduire les travaux de la CNRI á une espèce de foire aux puces, vous auriez dit que vous ne prendriez que ce qui vous arrange ? Personnifieriez vous le peuple sénégalais M. le Président de la République? Votre déclaration pose problème M. le Président. Quand bien même que vous seriez le peuple sénégalais vous devriez dire plutôt, que je prendrais ce qui va dans le sens des intérêts du peuple sénégalais.
Deuxième observation, Votre ambition déclarée aux lendemains de votre arrivée au pouvoir, étant la mise sur pied d’une constitution solide, et d’un Etat fort, pourquoi donc tout ce remue ménage, depuis la réception du rapport que vous avez vous même commandité? Il y a une contradiction insistante, persistante, toujours présente au cœur de votre République et qui m’inquiète, me dérange au plus haut point. Comment se fait il qu’il y ait autant d’incohérences entre vos discours, une si grande disparité entre vos serments et vos actes ?
Comment voulez vous confier la reformes des Institutions aux artisans des Assises Nationales et espérer qu’ils vous présentent autre chose que l’expression de la volonté du peuple manifestée á travers les Assises Nationales ? Oú aviez vous cru qu’ils vous tailleraient une constitution sur mesure qui servirait vos ambitions á peine voilées qui se profilent á l’horizon ?
Tous les efforts des partenaires pour l’allègement de la dette sous votre prédécesseur ont été réduits à néant par les dérives, et abus dispendieux et aristocratiques de Wade et compagnie au détriment d’un plan, d’une stratégie de développement durable de la nation profitable á tous les fils de notre Nation, surtout ceux lá qui ont le plus besoin de votre attention les enfants, les personnes vivant avec un handicap, les femmes, etc… Veillez que sous votre magistère, l’accessibilité, soit une réalité (par rapport à différents domaines tels que les transports, l’information ou les services au public; l’environnement en général). L’intégration de ces personnes à la société; leur autonomie individuelle; la non-discrimination et l’égalité des chances, devrait être au cœur de votre action.
Beaucoup se réjouissent des milliards reçus, je ne me réjouis point, je suis plutôt inquiète, angoissée ! J’ai vu la fin qu’a fait la pluie de milliards sur le Sénégal sous Wade. Nous pouvons cependant nous réjouir á juste titre de disposer des trois éléments essentiels nécessaires á l’émergence économique: le Capital physique, le Capital humain et le Capital technique.
Le vin est tiré il faut le boire, mais avec la manière, proprement! Monsieur le Président, ne laissez pas ces milliards finir dans les souterrains privés ou des coffres forts dans les parois des maisons des nouveaux “Borom Barké” ou á Monaco, ou autres paradis fiscaux . Nous en pâtirons tous mais ce sont les générations futures qui souffriront le plus nul ne sera épargné.
Planifier, organiser, impulser et contrôler. Voilá les clés de voûte du management de tout projet. Vous avez donc toutes les cartes en main. Il vous faut juste refuser de vous laisser emprisonner dans le voile mensonger et cupide des flatteries, louanges, pour rester le plus lucide possible, le plus prés du peuple possible. Ecoutez le peuple, des conseillers qui se sont coupés du peuple, ne peuvent véritablement plus être des relais fiables de ce même peuple. La plupart commencent leur mandat en se coupant du peuple, leurs numéros deviennent injoignables, ils ne répondent plus aux coups de fils de leurs anciens collaborateurs ou partenaires encore moins aux courriers officiels.
Quelqu’un disait que le gouvernement était comme une équipe de football, que vous étiez responsable de la faire fonctionner, jusque lá nous sommes au regret de vous dire que nous ne sentons pas travailler ! Vous avez trop de bras cassés d’aucuns se terrent et font le mort pour rester le plus longtemps possible autour de la table, même s’ils sont conscients de n’y faire que de la figuration, d’autres débitent des conneries planétaires comme cette dame qui a confondu sa mission á celui de Mme Agnès ! Les belles filles du Sénégal ne sont pas á vendre Mme le Ministre de la Femme, elles ont des têtes bien faites et aimeraient être prises en considération pour ce qu’elles ont dans le cerveau et non pour leur beauté ou leur plastique.
M. le Président vous avez des Ministres qui ne savent pas par ou commencer et cela est intolérable et inacceptable ! Nous ne pouvons nous payer le luxe de payer des Ministres á ne RIEN faire et c’est bien le cas de le dire !
Pour finir Monsieur le Président, préférez les performances de l’OFNAC á celles de la CREI ! Si vous ne vous efforcez pas á renforcer les points suivants dans un futur plus ou moins proche, ce sera au tour de vos collaborateurs, des membres de votre famille, vu leur degré d’implication dans les affaires du pays.
1. l’obligation de rendre compte pour tous, que nul ne soit au dessus de la loi. Qu’il justifie tout centime du contribuable dépensé
2. la transparence: Les actions et décisions des dirigeants et gestionnaires des ressources publiques devront être connues et soumises à la consultation des autres institutions: Parlement, bailleurs de fonds, services d’audit, société civile, … etc.
3. l’efficience et l’efficacité :
4. Le contrôle de durant l’exécution et á la fin du processus par des organismes indépendants.
Comme le disait James Freeman Clarkev «La différence entre le politicien et l’homme d’Etat est la suivante :le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération». Dans la gestion de ces milliards récoltés au nom du peuple, pensez aux générations futures M. le Président. Le fardeau est bien trop lourd déjà !
Tout en vous remerciant de votre bienveillante attention, je vous prie d’agréer M. le Président de tous les sénégalais, l’expression de mes salutations respectueuses.
Mme Françoise Hélène GAYE
Membre du Forum citoyen et patriotique, Réhabilitons notre Sénégal (RNS).
Nous assistons médusés au ballet incessant et frénétique des girouettes. Le personnage politique le plus commun est celui du transhumant : le transfuge, qui, sous le visage de l’arriviste cynique, contribue au façonnement de l’archétype du ” Judas politique ” moderne, a jeté ses amarres sur nos berges et a décidé de ne plus lever l’ancre tant le terrain est fertile, et le terreau abondant. Le phénomène ne se limite pas á changer de bord, mais pire les convictions d’hier deviennent les contre vérités á combattre le lendemain, les actes d’aujourd’hui ceux dont on décriait l’impertinence quelques jours plutôt !
Le transformisme idéologique et programmatique devient monnaie courante les serments de fidélité s’ils existent ont la longévité d’un feu de paille et sont même parfois accompagnés de menace (Conféré MCL a propos du mandat présidentiel) sa fidélité ne durerait que le temps de votre présence au pouvoir, et que si vous faisiez le fou jusqu’à perdre votre statut de Président de la République, il vous larguerait sans remords. Nos élites ont renoncé à se battre contre l’oligarchie politicienne, ceux la qui y sont, sont contraints de taire toute opinion, déterminés á atteindre leurs ambitions en servant le maître, qui essaie au gré des alliances de les “caser” pour services rendus …
Des “personnage-caméléon” incarnés par nos techniciens de la politique ou les professionnels de l’administration dont la vocation consiste à faire marcher la chose publique au-delà des opinions ou des contingences idéologiques, ou personnelles. Pour cela, ils n’ont pas d’opinions, ni de convictions se réfugiant sous le manteau obscur de la déontologie, ou de l’obligation de réserve, mieux vaut être capable de s’adapter et de saisir rapidement les leviers du pouvoir en toutes occasions, á défaut de se faire rejeter à la périphérie puisque considérés alors comme des radicaux ou des perturbateurs de l’ordre public… L’anomalie de la vie politique provient du fait que nous avons peur de la vérité.
Ces personnages M. le Président de la République ne vous aideront pas á servir les intérêts du peuple, vous le savez bien plus que quiconque, alors jusqu’à quand ce jeu de la barbichette ? Le peuple se meurt…
Je vais vous dire en paraphrasant Fénelon pour éviter tout malentendu avec les esprits trop bien éclairés “La personne, Sire, qui prend la liberté de vous écrire cette lettre, n’a aucun intérêt en ce monde. Elle ne l’écrit ni par chagrin, ni par ambition, ni par envie de se mêler de grandes affaires. Elle aime son pays et oeuvre pour son émergence comme les milliers de dignes patriotes actifs sur les réseaux sociaux œuvrant sans cesse pour la démocratie, et une meilleure gouvernance de notre pays. Elle n’a pas besoin d’être connue de vous ou “nommée” pour faire son devoir de citoyen. Avec toute votre puissance vous ne pouvez lui donner aucun bien qu’elle désire, et il n’y a aucun mal qu’elle ne souffrit de bon cœur pour vous faire connaître les vérités nécessaires à votre salut. Si elle vous parle fortement, n’en soyez pas étonné, c’est que la vérité est libre et forte.
C’est la trahir, que de ne vous la montrer pas dans toute son étendue. Dieu est témoin que la personne qui vous parle, le fait avec un cœur plein de zèle, de respect, de fidélité et d’attendrissement sur tout ce qui regarde votre véritable intérêt.” Votre véritable intérêt étant la satisfaction des attentes et urgences du peuple. Je vous saisis par cette voie car je sais que toute autre tentative pour vous transmettre mon opinion aurait été vaine. Vous êtes entouré M. le Président de mains bien lestes, qui n’apprécient pas trop que le bas peuple vous importune !
Permettez moi alors de vous transmettre M. le Président quelques observations de la citoyenne que je suis la première est la suivante, lors du conseil présidentiel sur l’investissement, le Ministre de l’économie et des finances, Monsieur Amadou Kane a fait part aux sénégalais de la « la surprise et l’émotion et préoccupation » du Président de la République et l’ensemble du Gouvernement quant au poids de la dette : 3041 milliards dont759 milliards de dette intérieure.
Vous en déjà plus ou moins sept mois de gestion, aviez porté la dette intérieure á 759 milliards et déjà en septembre, la dette intérieure était de 412 milliards soit une augmentation de plus de 347 milliards en 2 mois selon les experts. Nous pouvons affirmé sans risque de nous tromper que la cadence est devenue frénétique, compulsive, endiablée après votre récente tournée dans la capitale française et chez nos amis du Golfe. Oú est passée votre préoccupation á propos de la dette ?
Pire, M. le Président de la République, vous êtes au pouvoir depuis 22 mois et vous n’avez pas encore posé ne serait ce qu’une première pierre ! Dans l’histoire de la gouvernance de l’humanité deux vérités immuables qui déterminent la qualité des gouvernants qui les différencie les uns des autres :
1) La vision
2) les constructions, et édifices publics réalisés.
On gagne la faveur du peuple en bâtissant….
Vous avez affirmé n’être pas intéressé par la construction de ponts, ni de routes mais par la mise en place d’une République solide, des Institutions solides. Pourquoi donc vouloir réduire les travaux de la CNRI á une espèce de foire aux puces, vous auriez dit que vous ne prendriez que ce qui vous arrange ? Personnifieriez vous le peuple sénégalais M. le Président de la République? Votre déclaration pose problème M. le Président. Quand bien même que vous seriez le peuple sénégalais vous devriez dire plutôt, que je prendrais ce qui va dans le sens des intérêts du peuple sénégalais.
Deuxième observation, Votre ambition déclarée aux lendemains de votre arrivée au pouvoir, étant la mise sur pied d’une constitution solide, et d’un Etat fort, pourquoi donc tout ce remue ménage, depuis la réception du rapport que vous avez vous même commandité? Il y a une contradiction insistante, persistante, toujours présente au cœur de votre République et qui m’inquiète, me dérange au plus haut point. Comment se fait il qu’il y ait autant d’incohérences entre vos discours, une si grande disparité entre vos serments et vos actes ?
Comment voulez vous confier la reformes des Institutions aux artisans des Assises Nationales et espérer qu’ils vous présentent autre chose que l’expression de la volonté du peuple manifestée á travers les Assises Nationales ? Oú aviez vous cru qu’ils vous tailleraient une constitution sur mesure qui servirait vos ambitions á peine voilées qui se profilent á l’horizon ?
Tous les efforts des partenaires pour l’allègement de la dette sous votre prédécesseur ont été réduits à néant par les dérives, et abus dispendieux et aristocratiques de Wade et compagnie au détriment d’un plan, d’une stratégie de développement durable de la nation profitable á tous les fils de notre Nation, surtout ceux lá qui ont le plus besoin de votre attention les enfants, les personnes vivant avec un handicap, les femmes, etc… Veillez que sous votre magistère, l’accessibilité, soit une réalité (par rapport à différents domaines tels que les transports, l’information ou les services au public; l’environnement en général). L’intégration de ces personnes à la société; leur autonomie individuelle; la non-discrimination et l’égalité des chances, devrait être au cœur de votre action.
Beaucoup se réjouissent des milliards reçus, je ne me réjouis point, je suis plutôt inquiète, angoissée ! J’ai vu la fin qu’a fait la pluie de milliards sur le Sénégal sous Wade. Nous pouvons cependant nous réjouir á juste titre de disposer des trois éléments essentiels nécessaires á l’émergence économique: le Capital physique, le Capital humain et le Capital technique.
Le vin est tiré il faut le boire, mais avec la manière, proprement! Monsieur le Président, ne laissez pas ces milliards finir dans les souterrains privés ou des coffres forts dans les parois des maisons des nouveaux “Borom Barké” ou á Monaco, ou autres paradis fiscaux . Nous en pâtirons tous mais ce sont les générations futures qui souffriront le plus nul ne sera épargné.
Planifier, organiser, impulser et contrôler. Voilá les clés de voûte du management de tout projet. Vous avez donc toutes les cartes en main. Il vous faut juste refuser de vous laisser emprisonner dans le voile mensonger et cupide des flatteries, louanges, pour rester le plus lucide possible, le plus prés du peuple possible. Ecoutez le peuple, des conseillers qui se sont coupés du peuple, ne peuvent véritablement plus être des relais fiables de ce même peuple. La plupart commencent leur mandat en se coupant du peuple, leurs numéros deviennent injoignables, ils ne répondent plus aux coups de fils de leurs anciens collaborateurs ou partenaires encore moins aux courriers officiels.
Quelqu’un disait que le gouvernement était comme une équipe de football, que vous étiez responsable de la faire fonctionner, jusque lá nous sommes au regret de vous dire que nous ne sentons pas travailler ! Vous avez trop de bras cassés d’aucuns se terrent et font le mort pour rester le plus longtemps possible autour de la table, même s’ils sont conscients de n’y faire que de la figuration, d’autres débitent des conneries planétaires comme cette dame qui a confondu sa mission á celui de Mme Agnès ! Les belles filles du Sénégal ne sont pas á vendre Mme le Ministre de la Femme, elles ont des têtes bien faites et aimeraient être prises en considération pour ce qu’elles ont dans le cerveau et non pour leur beauté ou leur plastique.
M. le Président vous avez des Ministres qui ne savent pas par ou commencer et cela est intolérable et inacceptable ! Nous ne pouvons nous payer le luxe de payer des Ministres á ne RIEN faire et c’est bien le cas de le dire !
Pour finir Monsieur le Président, préférez les performances de l’OFNAC á celles de la CREI ! Si vous ne vous efforcez pas á renforcer les points suivants dans un futur plus ou moins proche, ce sera au tour de vos collaborateurs, des membres de votre famille, vu leur degré d’implication dans les affaires du pays.
1. l’obligation de rendre compte pour tous, que nul ne soit au dessus de la loi. Qu’il justifie tout centime du contribuable dépensé
2. la transparence: Les actions et décisions des dirigeants et gestionnaires des ressources publiques devront être connues et soumises à la consultation des autres institutions: Parlement, bailleurs de fonds, services d’audit, société civile, … etc.
3. l’efficience et l’efficacité :
4. Le contrôle de durant l’exécution et á la fin du processus par des organismes indépendants.
Comme le disait James Freeman Clarkev «La différence entre le politicien et l’homme d’Etat est la suivante :le premier pense à la prochaine élection, le second à la prochaine génération». Dans la gestion de ces milliards récoltés au nom du peuple, pensez aux générations futures M. le Président. Le fardeau est bien trop lourd déjà !
Tout en vous remerciant de votre bienveillante attention, je vous prie d’agréer M. le Président de tous les sénégalais, l’expression de mes salutations respectueuses.
Mme Françoise Hélène GAYE
Membre du Forum citoyen et patriotique, Réhabilitons notre Sénégal (RNS).