La manière dont l’Union économique et monétaire ouest africain (Uemoa) utilise les 24 milliards que lui a alloués la Banque africaine de développement (Bad) pour soutenir l’enseignement supérieur du Sénégal ne convient pas au ministre de l’Enseignement supérieur, des Universités, des Centres universitaires régionaux et de la Recherche scientifique. Amadou Tidiane Bâ, qui défendait avant-hier à l’Assemblée nationale le vote du budget de son ministère, lors de la dernière journée de l’examen du projet de loi de finances 2012, a affirmé que ‘la façon dont ces fonds sont utilisés ne nous rassure pas’. Selon lui, ‘l’Uemoa ne fait que recruter des experts qui se baladent et cela ne règlera aucun problème’.
Le ministre, qui s’exprimait sur les questions des députés liées à la prolifération des établissements privés d’enseignement supérieur, a souligné que ‘nous sommes dans un régime libéral et qu’on ne peut pas poser de conditions qui empêchent les gens d’ouvrir des écoles’. D’après une enquête qui lui avait été commanditée par le président Wade, le ministre a révélé que le Sénégal compte environ 11 mille étudiants étrangers et, sur les 11 mille, sept mille sont dans le privé. Ce qui lui fait dire que ‘ce n’est pas aussi mauvais comme on le pense’.
En outre, il a révélé qu’une nouvelle direction, dénommée ‘l’autorité pour l’assurance qualité’, sera mise en place pour contrôler l’enseignement supérieur privé et public avec l’appui de la Banque mondiale et qu’au bout de cinq ans, ‘ceux qui ne seront pas aux normes seront invités à s’y mettre’. En ce qui concerne les établissements privés d’enseignement supérieur, le ministre a informé qu’il y a eu un décret qui l’organise depuis l’année dernière. Selon lui, ‘jusqu’à la parution du décret, il n’y avait pas un texte qui organisait ces établissements’. C’est pour cette raison, qu’il existait des subventions pour l’élémentaire, pour le secondaire mais pas pour les établissements privés d’enseignement supérieur. ‘Le texte, qui est sorti, dit maintenant que ces établissements peuvent bénéficier d’une subvention. Mais avant, il faut qu’ils soient reconnus par l’Etat’, a-t-il tenu à rappeler.
Ch. M. SARR
walf.sn
Le ministre, qui s’exprimait sur les questions des députés liées à la prolifération des établissements privés d’enseignement supérieur, a souligné que ‘nous sommes dans un régime libéral et qu’on ne peut pas poser de conditions qui empêchent les gens d’ouvrir des écoles’. D’après une enquête qui lui avait été commanditée par le président Wade, le ministre a révélé que le Sénégal compte environ 11 mille étudiants étrangers et, sur les 11 mille, sept mille sont dans le privé. Ce qui lui fait dire que ‘ce n’est pas aussi mauvais comme on le pense’.
En outre, il a révélé qu’une nouvelle direction, dénommée ‘l’autorité pour l’assurance qualité’, sera mise en place pour contrôler l’enseignement supérieur privé et public avec l’appui de la Banque mondiale et qu’au bout de cinq ans, ‘ceux qui ne seront pas aux normes seront invités à s’y mettre’. En ce qui concerne les établissements privés d’enseignement supérieur, le ministre a informé qu’il y a eu un décret qui l’organise depuis l’année dernière. Selon lui, ‘jusqu’à la parution du décret, il n’y avait pas un texte qui organisait ces établissements’. C’est pour cette raison, qu’il existait des subventions pour l’élémentaire, pour le secondaire mais pas pour les établissements privés d’enseignement supérieur. ‘Le texte, qui est sorti, dit maintenant que ces établissements peuvent bénéficier d’une subvention. Mais avant, il faut qu’ils soient reconnus par l’Etat’, a-t-il tenu à rappeler.
Ch. M. SARR
walf.sn