Sous un chapiteau dressé aux couleurs jaune et bleu, symboles du Parti démocratique sénégalais, le parti au pouvoir, une vingtaine d’élus locaux prennent tour à tour la parole pour réaffirmer leur soutien au président Abdoulaye Wade. Puis ce dernier rompt le silence et reconnaît avoir été un moment en déphasage avec les aspirations de la rue. « Il est probable que nous n’ayons pas suffisamment et à temps expliqué cette proposition [sur le ticket présidentiel, ndlr]. Il faut reconnaître que nous n’avions pas pensé que les manifestations du 23 juin devant l’Assemblée nationale puissent déboucher sur la violence. Nous avons commis une erreur d’appréciation. »
« Je peux envisager une élection présidentielle anticipée »
Trois semaines après les vives protestations des 23 et 27 juin, Wade lance un appel à la sérénité. Il oriente son discours vers sa propre campagne. Le pape du Sopi dresse un bilan largement positif de ses réalisations. Confiant, il se dit ouvert à la médiation lancée par le « groupe des six » qui, depuis une semaine, tente de décrisper les tensions politiques.
Mais Wade conserve tout de même une certaine distance avec l’opposition. « Si l’opposition est pressée et si elle est certaine de détenir la majorité, je peux envisager une élection présidentielle anticipée, déclare-t-il. La Constitution me donne le pouvoir d’organiser une élection présidentielle par anticipation dans un délai qui se situe entre soixante jours au maximum et quarante jours au minimum. »
Pour clore son discours, Wade a annoncé aux Sénégalais excédés par les délestages que le programme de relance de l’énergie était bel et bien en marche et qu’il n’y aurait plus de coupures d’électricité à partir du mois de septembre.
« Je peux envisager une élection présidentielle anticipée »
Trois semaines après les vives protestations des 23 et 27 juin, Wade lance un appel à la sérénité. Il oriente son discours vers sa propre campagne. Le pape du Sopi dresse un bilan largement positif de ses réalisations. Confiant, il se dit ouvert à la médiation lancée par le « groupe des six » qui, depuis une semaine, tente de décrisper les tensions politiques.
Mais Wade conserve tout de même une certaine distance avec l’opposition. « Si l’opposition est pressée et si elle est certaine de détenir la majorité, je peux envisager une élection présidentielle anticipée, déclare-t-il. La Constitution me donne le pouvoir d’organiser une élection présidentielle par anticipation dans un délai qui se situe entre soixante jours au maximum et quarante jours au minimum. »
Pour clore son discours, Wade a annoncé aux Sénégalais excédés par les délestages que le programme de relance de l’énergie était bel et bien en marche et qu’il n’y aurait plus de coupures d’électricité à partir du mois de septembre.
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PiccMi avec RFI - SEN24HEURES - SENEWEB