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VIDEO - Louga: Les quartiers Médina Salam et Darou Salam dans un profond désarroi, interpellent l’Etat

Leral Tv, toujours aux côtés du peuple, surtout des populations laissées en rade, s’est rendu en reportage à Darou et Médina Salam, d’où provenaient de fortes complaintes des populations. Mais rien qu’à Médina Salam, le paysage est très touchant...


Rédigé par leral.net le Vendredi 1 Mai 2020 à 00:59 | | 0 commentaire(s)|

Au premier constat, ce sont des femmes débrouillardes mais dans le désarroi que l’on aperçoit ! D’emblée, l’approvisionnement en eau, ce liquide vital, pose déjà problème...Pourtant ce n’est que l’un des maux de la localité...
“ Nous n’avons pas d’électricité, mais notre premier mal est le manque d’eau. Nos enfants parcourent des kolimètres avec des bidons, à bord de charettes ou à pied pour se ravitailler !” témoingne d’entrée Yaye Anta Sow
Le plus dur c’est en cette période de Ramadan. Jusqu’à 4 heures du matin souvent pas une goutte d’eau ne tombe des robinets. Et le couvre-feu vient tout corser
Toujours zappées d’un système d’appui dont elles ne font qu’entendre parler, ces populations sont laissées en rade lors de la distribution des biens ou vivres, au moment ou d’autres quartiers proches en tirent profit, témoigne une autre dame
Pourtant intervient un résident installé depuis 2017, certains habitants y ont été installés par la Mairie depuis 2008, mais à ce jour pas d’électricité ni d’eau pour eux !
Oubliés des mesures d’appui contre le Coronavirus, ils n’ont ni masque, ni gel antiseptique, mais le pire demeure le manque d’eau. Et c’est le maire Moustapha Diop qui est principalement pointé du doigt
Le pire en cette période de COVID-19 est qu’un poste de santé jugé non opérationnel est utilsé pour mettre en quarantaine des invididus soupconnés porteurs du virus. Et sans masques, ni mesures d'accompagnement les populations environnantes y sont hyper exposées
Ainsi au-delà de la Mairie, les autorités étatiques sont interpellées, car quand viennent les élections, les habitants sont très courtisées, mais oubliés dès le lendemain de ces joutes électorales
A Darou Salam c’est presque le même scénario, sinon c’est le seul puits non sécurisé qui les ravitaille qui fait la différence.
De rares fois, des citernes d’eau leur sont “offertes” en soutien, offertes en guillemets, parce que ce don est filmé certainement pour se tisser une image de sauveur...
Avec l’espoir que les autorités étatiques seront sensibles à leur message....