Le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et de la Protection de la nature, était hier dans les locaux de l’usine de fabrication de pesticides Senchim à Thiaroye, sur la route nationale 1. Djibo Leyti Ka était venu s’enquérir du danger que ces installations industrielles érigées en plein milieu des zones d’habitations à forte densité démographique fait peser sur la sécurité des riverains d’une usine du genre. Le ministre voulait ainsi se faire une opinion précise sur la question, en recueillant notamment toutes les informations sur le degré de pollution de cette usine spécialisée dans les pesticides fabriqués avec des produits dangereux.
«Il faut que les usines de production des pesticides sortent de Dakar», a dit Djibo Leyti ka, au cours de cette visite à Senchim. Il a d’ailleurs annoncé son intention de revenir sur le site mercredi pour poursuivre ses investigations et se faire une idée définitive sur le sujet. Cette décision découle du fait qu’à son passage, hier, lors de cette visite surprise, Djibo Ka a trouvé les machines à l’arrêt. Les responsables de l’usine lui ont indiqué que pour les faire tourner, il leur faut 48 heures. D’où sa décision d’y revenir demain pour être édifié.
Auparavant, le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, avait visité le laboratoire d’analyses de l’usine qui, d’après le responsable du site, est le meilleur en Afrique de l’Ouest. Djibo Ka a aussi fait un tour dans les magasins de stockage, les installations des pesticides liquide et en poudre.
Pour sa part, Moussa Badji, président du collectif des habitants de la cité Fara Ibrahima Sagna au beau milieu duquel se situe l’usine est formel. «Cette usine doit partir car nous n’en pouvons plus. Les populations sont victimes de lésions pulmonaires du fait de la toxicité des produits qu’on manœuvre dans l’usine. Les jeunes du coin sur le plan de l’emploi déclinent l’offre car on meurt facilement du fait de la nocivité des produits en question», informe-t-il.
Il a également souligné que des facteurs liés à ces pesticides «font qu’il n’y a plus de poulaillers dans la zone. Même les arbres sont atteints et les repas sont souvent touchés par les effets des pesticides». Poursuivant ses complaintes, Moussa Badji a ajouté qu’«aujourd’hui, les populations sont très remontées et les risques de violences sont à redouter. Les morts des suites des effets toxiques se comptent par dizaines. Il est donc temps que Senchim s’en aille. Et le plutôt sera le mieux».
En réaction aux inquiétudes exprimées par les populations devant le ministre de l’Environnement, le Directeur général de Senchim a rassuré en affirmant que les procédures de délocalisation sont sur le point de débuter. Selon Alassane Diallo, d’ici deux ans, l’usine sera transférée sur un autre site, loin des zones d’habitations.
Baïdy SOW
source Le Populaire
«Il faut que les usines de production des pesticides sortent de Dakar», a dit Djibo Leyti ka, au cours de cette visite à Senchim. Il a d’ailleurs annoncé son intention de revenir sur le site mercredi pour poursuivre ses investigations et se faire une idée définitive sur le sujet. Cette décision découle du fait qu’à son passage, hier, lors de cette visite surprise, Djibo Ka a trouvé les machines à l’arrêt. Les responsables de l’usine lui ont indiqué que pour les faire tourner, il leur faut 48 heures. D’où sa décision d’y revenir demain pour être édifié.
Auparavant, le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, avait visité le laboratoire d’analyses de l’usine qui, d’après le responsable du site, est le meilleur en Afrique de l’Ouest. Djibo Ka a aussi fait un tour dans les magasins de stockage, les installations des pesticides liquide et en poudre.
Pour sa part, Moussa Badji, président du collectif des habitants de la cité Fara Ibrahima Sagna au beau milieu duquel se situe l’usine est formel. «Cette usine doit partir car nous n’en pouvons plus. Les populations sont victimes de lésions pulmonaires du fait de la toxicité des produits qu’on manœuvre dans l’usine. Les jeunes du coin sur le plan de l’emploi déclinent l’offre car on meurt facilement du fait de la nocivité des produits en question», informe-t-il.
Il a également souligné que des facteurs liés à ces pesticides «font qu’il n’y a plus de poulaillers dans la zone. Même les arbres sont atteints et les repas sont souvent touchés par les effets des pesticides». Poursuivant ses complaintes, Moussa Badji a ajouté qu’«aujourd’hui, les populations sont très remontées et les risques de violences sont à redouter. Les morts des suites des effets toxiques se comptent par dizaines. Il est donc temps que Senchim s’en aille. Et le plutôt sera le mieux».
En réaction aux inquiétudes exprimées par les populations devant le ministre de l’Environnement, le Directeur général de Senchim a rassuré en affirmant que les procédures de délocalisation sont sur le point de débuter. Selon Alassane Diallo, d’ici deux ans, l’usine sera transférée sur un autre site, loin des zones d’habitations.
Baïdy SOW
source Le Populaire