Alors qu’au même moment, les districts de Sangalkam et de Diamniadio enregistrent respectivement 06 et 02 cas issus de la transmission communautaire. Suffisant pour Dr. Mbaye Thiam, médecin-chef de district de Rufisque, de sonner l’alerte à la lecture de la trentaine de cas répertoriés et communiqués par le directeur de la Prévention dans sa livraison du jour. Une évolution naturelle de la pandémie qui inquiète de plus en plus les autorités sanitaires.
« Le taux d’infection avec cette seconde vague est beaucoup plus important, plus féroce et beaucoup plus compliqué. Le taux de décès est très important avec cette seconde vague », avait prévenu Dr. Mbaye Thiam. Le médecin-chef du district de Rufisque s’exprimait ainsi, alors qu’il prenait part le 28 janvier dans l’enceinte de la mairie de Rufisque Nord au lancement de la campagne de sensibilisation contre la seconde vague initiée par la sous-brigade d’hygiène.
Dans les structures sanitaires du département, la situation se complique de jour en jour. Le taux de patients sous traitement à domicile arpente une pente vertigineuse avec la seconde vague. Une situation qui a poussé les autorités sanitaires à revoir la stratégie dans le traitement des malades. Pour parer au pire, elles invitent les communautés à accroître la sensibilisation pour rompre la chaîne de transmission communautaire.
« Il y a un relâchement des mesures barrières chez les populations et nous craignons qu’il y ait une évolution dans les jours à venir », a laissé entendre l’autorité sanitaire faisant le point de cette situation.
Sur les réseaux sociaux, les appels à la mobilisation s’intensifient à la lecture de la situation. Certaines voix semblent indexer la position géographique de la cité coloniale qui abrite le marché central qui polarise au-delà de la ville les douze communes du département.
« Le marché central est une bombe à retardement. Les populations de Keur Massar et de la zone des Niayes viennent faire leurs courses à Rufisque. Ce qui favorise le regroupement des populations », tente d’expliquer un internaute, en réaction au post du journaliste Djiby Guissé, chargé de la communication du Comité départemental de lutte contre la pandémie logé à la préfecture de Rufisque.
Depuis le début de la pandémie, Rufisque a enregistré 783 cas testés positifs au Coronavirus. 103 patients sont actuellement pris en charge à domicile pour vingt (20) décès liés à la Covid-19.
Le Témoin
« Le taux d’infection avec cette seconde vague est beaucoup plus important, plus féroce et beaucoup plus compliqué. Le taux de décès est très important avec cette seconde vague », avait prévenu Dr. Mbaye Thiam. Le médecin-chef du district de Rufisque s’exprimait ainsi, alors qu’il prenait part le 28 janvier dans l’enceinte de la mairie de Rufisque Nord au lancement de la campagne de sensibilisation contre la seconde vague initiée par la sous-brigade d’hygiène.
Dans les structures sanitaires du département, la situation se complique de jour en jour. Le taux de patients sous traitement à domicile arpente une pente vertigineuse avec la seconde vague. Une situation qui a poussé les autorités sanitaires à revoir la stratégie dans le traitement des malades. Pour parer au pire, elles invitent les communautés à accroître la sensibilisation pour rompre la chaîne de transmission communautaire.
« Il y a un relâchement des mesures barrières chez les populations et nous craignons qu’il y ait une évolution dans les jours à venir », a laissé entendre l’autorité sanitaire faisant le point de cette situation.
Sur les réseaux sociaux, les appels à la mobilisation s’intensifient à la lecture de la situation. Certaines voix semblent indexer la position géographique de la cité coloniale qui abrite le marché central qui polarise au-delà de la ville les douze communes du département.
« Le marché central est une bombe à retardement. Les populations de Keur Massar et de la zone des Niayes viennent faire leurs courses à Rufisque. Ce qui favorise le regroupement des populations », tente d’expliquer un internaute, en réaction au post du journaliste Djiby Guissé, chargé de la communication du Comité départemental de lutte contre la pandémie logé à la préfecture de Rufisque.
Depuis le début de la pandémie, Rufisque a enregistré 783 cas testés positifs au Coronavirus. 103 patients sont actuellement pris en charge à domicile pour vingt (20) décès liés à la Covid-19.
Le Témoin