leral.net | S'informer en temps réel

Valorisation et développement des langues nationales : Le Wolof désormais disponible sur Google Traduction

Le célèbre moteur de recherche Google a annoncé lundi, l’ajout de cent dix (110) nouvelles langues à son application de traduction, dont la langue Wolof parlée par la quasi-totalité des populations au Sénégal.


Rédigé par leral.net le Mercredi 3 Juillet 2024 à 11:06 | | 0 commentaire(s)|

Ayant pour objectif d’intégrer les mille (1 000) langues disponibles dans ses services, Google a procédé, à l’ajout de cent dix (110) nouvelles langues dans son application Google Traduction. “Le groupe permet donc désormais de traduire de nouvelles langues régionales françaises, comme le breton, l’occitan ou le Wolof”, ont relayé les services de communication du moteur de recherche Google. Une information partagée par le quotidien "Le Grand Panel".

Il est désormais possible de traduire des textes en wolof, en cantonais, en swati, en panjabi, le manx, langue celtique de l’île de Man ou encore l’afar, une langue parlée à Djibouti, en Erythrée et en Ethiopie

« Certaines sont des langues majeures dans le monde, avec plus de 100 millions de locuteurs. D’autres sont parlés par de petites communautés autochtones et quelques-uns n’ont presque aucun locuteur natif, mais font des efforts de revitalisation actif », précise Google dans un billet de blog.

Selon toujours le journal, ces nouvelles langues et dialectes s’ajoutent aux cent trente-trois (133) déjà disponibles dans l’application de traduction de l’entreprise californienne. Pour Google, il s’agit de la « mise à jour la plus importante depuis le lancement de Google Traduction ».

Ces nouvelles langues représentent plus de six cent-soixante (660) millions de locuteurs dans le monde, selon l’entreprise qui assure qu’elle « vont permettre à environ 8 % de la population mondiale, d’effectuer des traductions ».

C’est un progrès permis par l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) et notamment, du modèle de langage PaLM 2, similaire à Gemini, l’IA de Google. Mais aussi grâce à la contribution de linguistes spécialisés, d’experts, de traducteurs et des locuteurs natifs.