"Ce n'est pas formel, mais c'est un processus qui est enclenché. Depuis trois ans, le président de la République apporte sans exception l'appui de l'Etat à tous les villages qui ont organisé le Bukut", a-t-il dit.
Le ministre, chef de cabinet du président de la République intervenait lors d'une cérémonie de remise d'un appui du gouvernement au village de Bessire, dans le cadre de l'organisation du Bukut, prévu samedi prochain.
L'Etat a ainsi offert 15 tonnes de riz déjà livrées et 15 millions de francs CFA. Cet appui a été remis par Abdoulaye Badji, fait parrain de l'édition 2014 du Bukut. Il a de son côté offert 5 tonnes de riz, un million de francs CFA et 950 tee-shirts.
Le village de Baghaya a également bénéficié du même appui (15 millions FCFA et 15 tonnes de riz) pour son Bukut devant coïncider avec celui de Bessire. Dans ce village, la dernière édition de ces cérémonies d’initiation remonte à 1978.
''En milieu diola, ce n'est pas tous les villages qui organisent en même temps la cérémonie initiatique", a-t-il fait valoir fait valoir le ministre, chef de cabinet du président de la République.
"L'idée, c'est d'aller vers l'intégration du Bukut dans le calendrier culturel du pays pour que l'Etat puisse être obligatoirement présent dans ces manifestations culturelles", a-t-il fait valoir.
"Dans la socio-culture diola, a souligné M. Badji, l'élément dominant, c'est le Bukut. Le président Sall a très bien compris que c'est un élément important pour consolider la nation sénégalaise".
Selon le président du conseil départemental de Bignona Mamina Camara, présent à cette cérémonie, la culture pourrait contribuer au retour de la paix en Casamance, en proie depuis 1982 à un conflit armé, si elle est davantage prise en compte.
Originaire du village de Bessire, M. Camara, par ailleurs secrétaire général de l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie (ANACIM), est d'avis que la paix "doit d'abord être portée par les fils de la Casamance et du Sénégal".
Aussi Mamina Camara a-t-il invité les protagonistes du conflit casamançais à cultiver le pardon et la compréhension mutuelle, pour un retour définitif de la paix dans la région méridionale, autrefois considérée comme "le grenier" du Sénégal.
ASB/BK
Le ministre, chef de cabinet du président de la République intervenait lors d'une cérémonie de remise d'un appui du gouvernement au village de Bessire, dans le cadre de l'organisation du Bukut, prévu samedi prochain.
L'Etat a ainsi offert 15 tonnes de riz déjà livrées et 15 millions de francs CFA. Cet appui a été remis par Abdoulaye Badji, fait parrain de l'édition 2014 du Bukut. Il a de son côté offert 5 tonnes de riz, un million de francs CFA et 950 tee-shirts.
Le village de Baghaya a également bénéficié du même appui (15 millions FCFA et 15 tonnes de riz) pour son Bukut devant coïncider avec celui de Bessire. Dans ce village, la dernière édition de ces cérémonies d’initiation remonte à 1978.
''En milieu diola, ce n'est pas tous les villages qui organisent en même temps la cérémonie initiatique", a-t-il fait valoir fait valoir le ministre, chef de cabinet du président de la République.
"L'idée, c'est d'aller vers l'intégration du Bukut dans le calendrier culturel du pays pour que l'Etat puisse être obligatoirement présent dans ces manifestations culturelles", a-t-il fait valoir.
"Dans la socio-culture diola, a souligné M. Badji, l'élément dominant, c'est le Bukut. Le président Sall a très bien compris que c'est un élément important pour consolider la nation sénégalaise".
Selon le président du conseil départemental de Bignona Mamina Camara, présent à cette cérémonie, la culture pourrait contribuer au retour de la paix en Casamance, en proie depuis 1982 à un conflit armé, si elle est davantage prise en compte.
Originaire du village de Bessire, M. Camara, par ailleurs secrétaire général de l'Agence nationale de l'aviation civile et de la météorologie (ANACIM), est d'avis que la paix "doit d'abord être portée par les fils de la Casamance et du Sénégal".
Aussi Mamina Camara a-t-il invité les protagonistes du conflit casamançais à cultiver le pardon et la compréhension mutuelle, pour un retour définitif de la paix dans la région méridionale, autrefois considérée comme "le grenier" du Sénégal.
ASB/BK