Après avoir aidé les "rebelles parlementaires" à décapiter le président de l'assemblée, et le ci-devant maire de Fatick, Wade
lorgne du côté de l'opposition. A l'issue de cette guerre de cette fratricide, son parti demeure affaibli, son pouvoir reste menacé par les turpitudes de la vie politique, le chef de l'Etat n'a maintenant qu'un choix : relancer son appel pour un gouvernement d'union nationale! C'est d'ailleurs l'un des principaux motifs de son voyage dans le bled religieux, si on en croit certaines sources dignes de foi. En effet, après avoir écarté les tronches gênantes de Idrissa Seck et de Macky Sall, le président Abdoulaye Wade n'hésiterait pas à tendre la perche à l'opposition. Des ministères clé, tels que le ministère de l'Intérieur, pourraient tomber entre les mains de ses futurs collaborateurs. "Même avec cette formule, cela ne change en rien le système despotique que nous impose Wade. Pour éviter un fiasco, il prendra à témoin le Khalife général des mourides. Qu'il fasse attention au discours de Wade...", avertit un membre influent de l'opposition. Selon ce dernier, des démarches sont entreprises pour faire entrer son parti dans le prochain gouvernement. Sur les tablettes du chef de l'Etat, figurent Amath Dansokho du Pit, Abdoulaye Bathily de la Ld/Mpt, Ali Haidar du parti des Verts, Moustapha Niass de l'Afp et l'essentiel du noyau dur de la CA 2000. Karim Wade serait également à l'origine de toutes ces manoeuvres politiques. D'après notre interlocuteur, sa dernière entrevue avec Amath Dansokho n'est pas fortuite. "Le fils du président, lui-même entretient de bonnes relations avec le leader de l'Afp", précise notre source. Elle poursuit pour dénoncer un coup fourré que prépare le régime de Wade pour déstabiliser le front Siggil Sénégal, et briser l'élan des assises nationales. C'est dans cet imbroglio politique que Wade reprend le chemin de Touba pour tâter le pouls de ses militants dans la capitale du mouridisme et tester sa popularité. Ses partisans, à travers des communiqués lus dans les radios locales, appellent à une grande mobilisation ce mercredi 11 Novembre 2008. En marge de la cérémonie d'inauguration de la centrale électrique de Affé, le président de la République a prévu de rencontrer le Khalife général des mourides. Ce dernier aurait beaucoup intercédé en faveur de Macky Sall, pour qu'il reste au perchoir. Malheureusement, son intervention n'a pas pu mettre fin à la campagne de liquidation du maire de Fatick. Même si Aladji Bara a retardé la destitution de Macky Sall, il n'a pas réussi cette dernière médiation.
Abdou Aziz Gaye
lorgne du côté de l'opposition. A l'issue de cette guerre de cette fratricide, son parti demeure affaibli, son pouvoir reste menacé par les turpitudes de la vie politique, le chef de l'Etat n'a maintenant qu'un choix : relancer son appel pour un gouvernement d'union nationale! C'est d'ailleurs l'un des principaux motifs de son voyage dans le bled religieux, si on en croit certaines sources dignes de foi. En effet, après avoir écarté les tronches gênantes de Idrissa Seck et de Macky Sall, le président Abdoulaye Wade n'hésiterait pas à tendre la perche à l'opposition. Des ministères clé, tels que le ministère de l'Intérieur, pourraient tomber entre les mains de ses futurs collaborateurs. "Même avec cette formule, cela ne change en rien le système despotique que nous impose Wade. Pour éviter un fiasco, il prendra à témoin le Khalife général des mourides. Qu'il fasse attention au discours de Wade...", avertit un membre influent de l'opposition. Selon ce dernier, des démarches sont entreprises pour faire entrer son parti dans le prochain gouvernement. Sur les tablettes du chef de l'Etat, figurent Amath Dansokho du Pit, Abdoulaye Bathily de la Ld/Mpt, Ali Haidar du parti des Verts, Moustapha Niass de l'Afp et l'essentiel du noyau dur de la CA 2000. Karim Wade serait également à l'origine de toutes ces manoeuvres politiques. D'après notre interlocuteur, sa dernière entrevue avec Amath Dansokho n'est pas fortuite. "Le fils du président, lui-même entretient de bonnes relations avec le leader de l'Afp", précise notre source. Elle poursuit pour dénoncer un coup fourré que prépare le régime de Wade pour déstabiliser le front Siggil Sénégal, et briser l'élan des assises nationales. C'est dans cet imbroglio politique que Wade reprend le chemin de Touba pour tâter le pouls de ses militants dans la capitale du mouridisme et tester sa popularité. Ses partisans, à travers des communiqués lus dans les radios locales, appellent à une grande mobilisation ce mercredi 11 Novembre 2008. En marge de la cérémonie d'inauguration de la centrale électrique de Affé, le président de la République a prévu de rencontrer le Khalife général des mourides. Ce dernier aurait beaucoup intercédé en faveur de Macky Sall, pour qu'il reste au perchoir. Malheureusement, son intervention n'a pas pu mettre fin à la campagne de liquidation du maire de Fatick. Même si Aladji Bara a retardé la destitution de Macky Sall, il n'a pas réussi cette dernière médiation.
Abdou Aziz Gaye