Comment empêcher que la bombe n’explose entre les mains des nouveaux tenants du pouvoir ? La question est à l’étude au plus haut niveau de l’Etat. Une réaction qui est suscitée par l’initiative prise par des leaders d’opinion des communautés victimes de la boulimie foncière de l’ancien régime d’organiser la jonction. Selon un des cerveaux du sursaut des victimes de la force publique, l’objectif est clair : «Ouvrir un large front de lutte pour la restitution des terres illégalement distribuées et mettre fin à l’accaparement généralisé des réserves foncières des populations rurales».
L’information a été confirmée par le staff dirigeant du collectif «And samm sa moomeel», qui bat depuis avril 2011, pour entrer en possession des 2500 hectares que le président Abdoulaye Wade avait payés à 7 milliards de Fcfa, avant d’annoncer, en Conseil des ministres, qu’il les restituait aux populations de Bambilor. Depuis lors, les sept villages (Bambilor, Gorom 2, Déni Biram Ndao Sud, Déni Gueth Sud, Mbèye, Wayembam et Nguendouf), regroupés dans ledit collectif, se démènent pour récupérer leurs terres occupées par l’armée, à travers la Coopérative militaire de construction (Comico), des promoteurs privés, de hautes personnalités politiques, des chefs religieux et coutumiers, etc.
«REFUS DE L’ARBITRAIRE»
Dans ce même sillage, le Collectif des habitants de Terme sud à Ouakam, dirigé par Alassane Hann, confirme sa participation à ce large front contre ce qu’il appelle «l’injustice foncière». Au-delà de Bambilor et de Ouakam, les populations victimes de ces pratiques nébuleuses –Yoff, Tivaouane Peul, Sangalkam où il y a eu mort d’homme avec le décès du jeune Malick Bâ, Mbane avec 4012 hectares attribués à la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) sur fond d’installation d’une Délégation spéciale en catimini, Fanaye qui a enregistré 2 morts par balle pour 20000 hectares cédés à la société Senethanol– sont déjà contactées pour rejoindre le «front du refus de l’arbitraire».
Ce qui inquiète en haut lieu, c’est que la colère combinée des victimes de la «spoliation foncière» risque d’exploser dans la rue. Une situation qui pourra, à en croire nos interlocuteurs, déboucher sur «les premières manifestations d’envergure sous le nouveau régime de Macky Sall, puisque les initiateurs de cette fronde en sourdine, qui veulent enrôler Alioune Tine et le Mouvement du 23 juin (M23) pour donner un cachet citoyen et populaire à leur dé- marche, n’excluent aucune forme de lutte pour retrouver leur patrimoine». En attendant de «chauffer la rue dans les prochains jours», les initiateurs de ce front comptent organiser «incessamment» une conférence de presse.
Le dossier remis à Macky Sall mouille des pontes de la République
Conscient que la nébuleuse sur le foncier pourrait déboucher sur les premières manifestations de colère sous son règne, le président de la République, Macky Sall, a requis, auprès des services de renseignements généraux (RG) et des forces de sécurité, un condensé de l’ensemble des foyers de tension à travers le pays. Le dossier, au contenu explosif selon des sources dignes de foi, est déjà sur la table du chef de l’Etat. Ce rapport, qui épingle d’anciens pontes du régime de Me Abdou- laye Wade, mouille également de hautes personnalités de l’entourage de Macky Sall.
Résultat des courses, le climat est loin d’être serein dans la mouvance présidentielle «où des têtes pourraient tomber d’un moment à l’autre». En effet, selon des sources autorisées, «le président Macky Sall entend respecter, quoi que cela puisse lui coûter, ses engagements allant dans le sens de restaurer la bonne gouvernance et de lutter contre l’impunité». C’est ce qui explique, en partie, l’instruction donnée par le président de la République aux différents services de contrôle de l’Etat aux fins d’auditer la gestion foncière sous le magistère de Me Abdoulaye Wade.
SOURCE:Lesenegalais.net
L’information a été confirmée par le staff dirigeant du collectif «And samm sa moomeel», qui bat depuis avril 2011, pour entrer en possession des 2500 hectares que le président Abdoulaye Wade avait payés à 7 milliards de Fcfa, avant d’annoncer, en Conseil des ministres, qu’il les restituait aux populations de Bambilor. Depuis lors, les sept villages (Bambilor, Gorom 2, Déni Biram Ndao Sud, Déni Gueth Sud, Mbèye, Wayembam et Nguendouf), regroupés dans ledit collectif, se démènent pour récupérer leurs terres occupées par l’armée, à travers la Coopérative militaire de construction (Comico), des promoteurs privés, de hautes personnalités politiques, des chefs religieux et coutumiers, etc.
«REFUS DE L’ARBITRAIRE»
Dans ce même sillage, le Collectif des habitants de Terme sud à Ouakam, dirigé par Alassane Hann, confirme sa participation à ce large front contre ce qu’il appelle «l’injustice foncière». Au-delà de Bambilor et de Ouakam, les populations victimes de ces pratiques nébuleuses –Yoff, Tivaouane Peul, Sangalkam où il y a eu mort d’homme avec le décès du jeune Malick Bâ, Mbane avec 4012 hectares attribués à la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) sur fond d’installation d’une Délégation spéciale en catimini, Fanaye qui a enregistré 2 morts par balle pour 20000 hectares cédés à la société Senethanol– sont déjà contactées pour rejoindre le «front du refus de l’arbitraire».
Ce qui inquiète en haut lieu, c’est que la colère combinée des victimes de la «spoliation foncière» risque d’exploser dans la rue. Une situation qui pourra, à en croire nos interlocuteurs, déboucher sur «les premières manifestations d’envergure sous le nouveau régime de Macky Sall, puisque les initiateurs de cette fronde en sourdine, qui veulent enrôler Alioune Tine et le Mouvement du 23 juin (M23) pour donner un cachet citoyen et populaire à leur dé- marche, n’excluent aucune forme de lutte pour retrouver leur patrimoine». En attendant de «chauffer la rue dans les prochains jours», les initiateurs de ce front comptent organiser «incessamment» une conférence de presse.
Le dossier remis à Macky Sall mouille des pontes de la République
Conscient que la nébuleuse sur le foncier pourrait déboucher sur les premières manifestations de colère sous son règne, le président de la République, Macky Sall, a requis, auprès des services de renseignements généraux (RG) et des forces de sécurité, un condensé de l’ensemble des foyers de tension à travers le pays. Le dossier, au contenu explosif selon des sources dignes de foi, est déjà sur la table du chef de l’Etat. Ce rapport, qui épingle d’anciens pontes du régime de Me Abdou- laye Wade, mouille également de hautes personnalités de l’entourage de Macky Sall.
Résultat des courses, le climat est loin d’être serein dans la mouvance présidentielle «où des têtes pourraient tomber d’un moment à l’autre». En effet, selon des sources autorisées, «le président Macky Sall entend respecter, quoi que cela puisse lui coûter, ses engagements allant dans le sens de restaurer la bonne gouvernance et de lutter contre l’impunité». C’est ce qui explique, en partie, l’instruction donnée par le président de la République aux différents services de contrôle de l’Etat aux fins d’auditer la gestion foncière sous le magistère de Me Abdoulaye Wade.
SOURCE:Lesenegalais.net