Me El Hadji Amadou Sall a encore réitéré la détermination des avocats de Karim Wade à ne pas participer à cette parodie de justice devant la Crei. Pour lui, de forts soupçons de parti pris pèsent sur le président de ce tribunal d’exception. "Un magistrat qui accepte de prêter le flanc et de se laisser diriger par des politiques dans l’exercice de ses fonctions ne peut être assimilé qu’à un paillasson", a-t-il expliqué, lors de la conférence de presse du FPDR. Il a précisé qu’ils ont introduit une requête devant la cour suprême pour récuser le juge Henri Grégoire Diop.
"Nous attendons de la Cour suprême qu’elle se prononce avant que la Crei ne se prononce. Nous avons le droit de comparaître devant la plus haute juridiction judiciaire de ce pays pour lui demander de nous juger. Et nous voulons que cela se fasse en temps opportun", a dit Me El Hadj Amadou Sall.
Cependant, concernant les lettres ouvertes adressées aux président français et américain, il a apporté quelques précisions : "Ce qu’on attend de ces lettres, nous avons dit, nous tenons à l’indépendance de notre pays, donc pas d’ingérence", précise-t-il.
"Dans un pays qui s’appelle Sénégal, où il y a trois présidents démocratiquement élus, deux ont été démocratiquement battus. Pourquoi cela devrait-il changer ? Il nous faut les inviter pour que les choses ne changent pas. Nous sommes dans un village planétaire et quand les choses ne marchent pas à l’intérieur, on a le droit de leur tendre la main et de leur demander de nous aider", insiste l’avocat.
"Nous attendons de la Cour suprême qu’elle se prononce avant que la Crei ne se prononce. Nous avons le droit de comparaître devant la plus haute juridiction judiciaire de ce pays pour lui demander de nous juger. Et nous voulons que cela se fasse en temps opportun", a dit Me El Hadj Amadou Sall.
Cependant, concernant les lettres ouvertes adressées aux président français et américain, il a apporté quelques précisions : "Ce qu’on attend de ces lettres, nous avons dit, nous tenons à l’indépendance de notre pays, donc pas d’ingérence", précise-t-il.
"Dans un pays qui s’appelle Sénégal, où il y a trois présidents démocratiquement élus, deux ont été démocratiquement battus. Pourquoi cela devrait-il changer ? Il nous faut les inviter pour que les choses ne changent pas. Nous sommes dans un village planétaire et quand les choses ne marchent pas à l’intérieur, on a le droit de leur tendre la main et de leur demander de nous aider", insiste l’avocat.