Le rapport entre la presse et les forces de l'ordre au Sénégal ébranle profondément, les professionnels de l'information et de la communication.
Les journalistes sont devenus des « cibles privilégiées » des forces de l'ordre au cours des manifestations de ces dernières semaines. Nous avons encore le souvenir frais des exactions faites contre des journalistes par des policiers lors de l’embarquement de Assane Diouf expulsé des Etats-Unis.
Ce mercredi encore, nos confrères, pourtant des Sénégalis bon teint, qui s’étaient rendus à l’aéroport Léopold Sédar Senghor pour couvrir l’expulsion de l’activiste panafricain Kémi Séba, ont été malmenés et empêchés, par les forces de l’ordre déployés pour cette circonstance, d’exercer convenable leur profession.
Pendant ce temps, ceux de la chaîne TV5 Monde, sans nul doute à cause de l’absence de mélanine dans leur couche cutanée, n’ont nullement été ébranlés. Au contraire, ils se sont vus aménager soigneusement un endroit, par ces mêmes limiers. Malheureusement, ce complexe d’infériorité gagne encore une partie important de la couche sociale sénégalaise.
Et ces agissements sont indignes d'un État de droit et d'une démocratie, où la liberté d’expression et de la presse est consacrée.
Découvrez la vidéo de l'exaction
Les journalistes sont devenus des « cibles privilégiées » des forces de l'ordre au cours des manifestations de ces dernières semaines. Nous avons encore le souvenir frais des exactions faites contre des journalistes par des policiers lors de l’embarquement de Assane Diouf expulsé des Etats-Unis.
Ce mercredi encore, nos confrères, pourtant des Sénégalis bon teint, qui s’étaient rendus à l’aéroport Léopold Sédar Senghor pour couvrir l’expulsion de l’activiste panafricain Kémi Séba, ont été malmenés et empêchés, par les forces de l’ordre déployés pour cette circonstance, d’exercer convenable leur profession.
Pendant ce temps, ceux de la chaîne TV5 Monde, sans nul doute à cause de l’absence de mélanine dans leur couche cutanée, n’ont nullement été ébranlés. Au contraire, ils se sont vus aménager soigneusement un endroit, par ces mêmes limiers. Malheureusement, ce complexe d’infériorité gagne encore une partie important de la couche sociale sénégalaise.
Et ces agissements sont indignes d'un État de droit et d'une démocratie, où la liberté d’expression et de la presse est consacrée.
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