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[Vidéo] Apres un premier succès sans suite : Que sont devenus ces Chanteurs ?

Rédigé par ( Les News ) le 4 Octobre 2011 à 13:19

Les artistes naissent et différent, du point de vue style et compétence. D’aucun poursuivent, allégrement un petit bonhomme de succès, au moment où d’autres, ne survivent pas à l’après-succès du premier album, très aimé du public, et s’éclipsent telle une éphéméride. Après le tabac de la première production, il est sans doute difficile de passer aux oubliettes, de n’être qu’un souvenir sur une liste. Il n’est pas rare d’en voir qui disparaissent complètement. Manque de talent ou panne temporelle de l’inspiration, les raisons d’une descente aux enfers sont nombreuses dans la galaxie du showbiz sénégalais, les artistes qui en sont victimes, aussi.


[Vidéo] Apres un premier succès sans suite : Que sont devenus ces Chanteurs ?
ABOU THIOUBALO OU LE TEMPS D’UN CLIP!



Adulé, il y a peu, après la sortie de son album «Solution», Abou Thioubalo ne fait plus courir les mélomanes. Le chanteur est devenu si impopulaire qu’il peine à vendre plus de 10 tickets, lors de ses soirées. Si, -ce fut le cas, à deux reprises-, il n’annule pas ses «lives», du fait d’un maigre public. Il est vrai que le jeune chanteur, pour prometteur qu’il est, n’a pas encore un répertoire assez riche –juste six morceaux dont un seul sort du lot, «Solution»-.

Abou Thioubalo a été l’une des plus grandes récentes révélations. Il a été sélectionné parmi les nominés à la révélation 2009 de la première édition du «Sunu music Awards», le public affluait à ses soirées au «Bideew bi» Night et au «Ravin night club», des boîtes de nuit de la banlieue. Se payant même parfois le luxe d ese faire désirer des mélomanes, il a vécu une vraie «starmania». Sa notoriété était telle que des boîtes de la Médina, du centre-ville et des Almadies lui couraient aprés. Mais, telle la vie d’une rose, tout cela semble un vieux souvenir pour celui en qui, nombre de mélomanes voyaient une survivance d’un Ndongo Lô. Rares sont, maintenant, ses invitations dans les chaines de télés ou de radios de la place.


«LA GENERATION SIX HEURES»: UNE VIE DE ROSE



Elles étaient six belles voix encadrées par Ouza. Comme nom d’artistes les filles avaient choisi «La génération six heures», nom que portait leur album qui avait fait et continue de faire fureur, tant il est d’actualité. Aux causes de la disparition de groupe, on peut citer la défection d’Oumoul Khaîry, quelques mois après la sortie de l’album, partie s’essayer à une carrière solo de laquelle on aura la production de l’album «Yaw nüt».
Mame Diarra, une des six, s’est presque spécialisée dans une carrière de choriste pour artistes. Le reste du groupe, silencieux à souhait, se fait désirer du public sénégalais. D’ailleurs, des langues pendues parlent d’un sacrifice au profit de la fille de Ouza, Adiouza qui fait la pluie et le beau temps, entre Dakar et Banjul, sans oublier la brillante carrière qu’elle même sur l’international. Toujours est-il que le syndrome du second album, jamais produit, parait flagrant chez ces talentueuses dames dont le groupe a fait long feu.

ALPHA DIENG: TEL PERE, TEL FILS OU HERITAGE PERDU?



Alpha Dieng, le fils du chanteur Ndiouga Dieng de l’Orchestra Baobab s’est illustré sur la chaine musicale où, cependant, il n’a toujours pas réussi à imposer sa belle voix, public n’adhérant toujours pas à son style. Alpha, aura-t-il le même succès que Ndiouga? La question laisse perplexe, l’époque et la musique n’étant les mêmes. Si Ndiouga Dieng a fait les beaux jours de la salsa sénégalaise, son fils, Alpha, dans un autre genre, plus moderne, peine à égaler ses camarades de palier musical: Mame Goor Diazaka, Gorgui Ndiaye, entre autres ténors Rufisquois. Excellent choriste, faut-il le signaler, Alpha, très actif dans «Sing sing rythm» de Mbaye Dieye Faye, veut boxer dans le ring des grands. Dieu fasse qu’il ne se limite pas au pieux vœu.


DABA SEYE: TRAHIE PAR SES MANIERES



Daba Sèye est riche de deux productions sur le marché. La première qui l’avait familiarisée à public qui ne connaissait que ses chœurs, a fait un tabac. La seconde marque fâcheusement le pas, faute d’une bonne campagne promotionnelle. Pis, la native de Khombol, disparue du paysage musical sénégalais, fait de rares «lives».

ABDOU RASS, BABACAR LO: Qui doit lever le voile?



«Khoury», le morceau fétiche de son premier album, n’avait pas fini de faire sa notoriété qu’Abdou Rass, le laobé de Kaolack, mettait sur le marché, par le biais de Babacar Lô, le producteur éphémère, « Koloré» qui n’eut le même succès. Mauvaise promotion ou piètre qualité? Toujours est-il le talentueux chanteur à la voix grave de contralto, avait accusé son producteur de n’avoir pas respecté les clauses de leur contrat, en commercialisant son disque au niveau international. Aujourd’hui, le chanteur peinant à s’imposer dans un marché musical saturé, en quête, peut-être, d’une probable inspiration fracassante, grossit la liste, déjà longue, des stars-éclair.

ASSANE GAYE: l’exilé de Ndanganne



Finaliste victorieux du grand concours musical «Nescafé révolution», il se révèle au public sénégalais par une excellente première production, bien accueillie, du reste. Le natif de Kaolack réussira, même, sous la tutelle de Papis Konaté, la prouesse d’un convaincant second album, le talon d’Achille de nombre de ses pairs. Mais, en tournée en Suisse où, il serait retenu, nous dit-on, pour trafic de drogue, depuis plus de trois ans, le fait oublier, petit à petit, d’un public sénégalo-gambien qu’il avait fini de conquérir. Assane, promis par les critiques, à un avenir prometteur, s’il ne manque pas de productivité ni d’inspiration, encore moins de talent, aura été victime de légèreté ou de cupidité. Toujours est-il que des raisons carcérales l’inscrivent sur la longue liste des stars éphémères.

BASS TAYE: Pikine s’en souvient-il?



Il a fait vibrer le public avec la réadaptation en mbalakh de la célèbre chanson dédiée au Prophète. Bass Taye, dans la foulée des talents nouveaux, commençait à se faire un nom et des fans qui le voyaient déjà au firmament de la musique sénégalaise. Mais, c’était sans compter avec les vicissitudes de la vie d’un artiste. De la production au piratage, en passant par les jalousies entres artistes, le chanteur jouvenceau se noiera aussi, dans la bourbeuse mare des artistes mort-nés.

AMI COLLE DIENG: chouchou des rumeurs



Elle a amadoué le monde de la musique. Et, son duo Pape Thiopet n’avait pas fini de faire un tollé qu’Ami Collé, la belle Thiès gratifia les mélomanes d’autres tubes à succès dont Naby Birame Dieng Sala, dédié à son jeune frère choriste de Mbaye Dieye Faye. Un succès qui s’était même internationalisé, avant que la suave et mielleuse voix ne s’estompât. Des rumeurs l’ont exilée en Europe de laquelle l’a fait revenir Doudou Ndiaye Mbengue qui la disait, bien au pays, mais, victime de maraboutage. L’air avait même brui d’une prétendue grossesse issue d’une alléguée relation avec Gorgui Ndiaye, de l’Atlantique groupe qui avait rué dans les brancards pour tout nier en bloc. Malgré une récente sortie télévisuelle, Amy Collé n’en reste pas moins une star-éclair.

ARAME THIOYE: L’argument des rondeurs aguichantes



La chanteuse aux formes généreuses a fait parler d’elle et a alimenté, pendant un certain moment, les discussions dans le paysage du showbiz sénégalais. Auteur de deux cassettes, Arame Thioye échoue dans la continuité.

Source: Rewmi.Com


1.Posté par Ndiaganiao le 04/10/2011 14:33 | Alerter
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On rapporte qu’Ibn Omar l’a également expliqué par chanson. Cette explication ne contredit pas celle soutenant que ce mot signifie les épopées des étrangers, de leurs rois et de ceux de Rome ou autres futilités que Nadhr ibn Hârith racontaient aux habitants de La Mecque pour les détourner du Coran. Tout ceci est considéré comme parole divertissante. C’est pourquoi, Ibn Abbas dit : la parole futile et la chanson sont des paroles divertissantes. Il y’a parmi les compagnons du Prophète ceux qui l’ont expliqué par l’un de ces deux mots ou par l’autre et ceux qui l’ont expliqué par les deux. Mais la chanson est plus divertissante et plus nuisible que les épopées des rois, car elle provoque l’adultère et la débauche, associe Satan et aveugle l’esprit. En plus, elle est plus à même de détourner les gens du Coran que toute autre parole inutile du fait que l’être humain se sent très attiré et très intéressé par la chanson.

Mbeugue Beuré Bagne Baré , vive wade et ses alliés 75% au premier tour

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