Au sein de l’hôpital Abass Ndao on ne sent pas la foule des jours précédents ce mercredi. A l’origine la grève des médecins affiliés au SAMES. Le Secrétaire Général de ce syndicat au sein de cette institution Marie Louise Evra a soutenu que « le mot d’ordre de grève a été bien suivi par les médecins affiliés à ce syndicat ». Elle a cependant noté que le service minimum est assuré pour ce qui est des urgences. Au niveau du service de la maternité, un travailleur sous couvert de l’anonymat a confié que bien qu’il y ait grève la salle d’accouchement est disponible en cas de besoin.
Une malade du nom de Harane Ndiaye habitante de la médina rencontrée sur place était venue pour une consultation mais elle était sur le point de retourner chez elle. «Je suis venue pour une consultation car j’ai des maux de ventre qui me fatiguent mais je ne savais pas qu’il y a grève des médecins au niveau des hôpitaux aujourd’hui » a-t-elle soutenu.
Quant à Samba Souleye Dia venu accompagner un malade au service des urgences «l’Etat doit faire de sorte que les préoccupations des médecins et de tous les travailleurs du secteur de la santé soient prises en charge car c’est un domaine sensible». Avant d’ajouter que «le peuple réagira si la vie des gens est menacée».
Du côté du centre hospitalier et universitaire de Fann le constat reste le même. Seuls certains malades sont au niveau du service des urgences. Mais les consultations sont annulées dans les autres services car les médecins sont absents.
Le Major du service neurochirurgie Khady Kébé Diagne a confié que « depuis hier il n’y a pas eu d’opération chirurgicale au sein de leur service avec l’absence des médecins du SAMES ». «Mais les autres travailleurs s’attèlent à leur travail et tout le reste se passe bien» a-t-elle expliqué.
Le SUTSAS et le SAS ont organisé ce matin une marche, le SAMES a programmé le sien en cas de non satisfaction de ses revendications. Les travailleurs réclament entre autres : le recrutement des médecins en chômage, l’épuisement de la dette hospitalière, la nomination de médecins à la tête des directions régionales de la santé, le payement de l’indemnité particulière…
Ibrahima Diaby
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Une malade du nom de Harane Ndiaye habitante de la médina rencontrée sur place était venue pour une consultation mais elle était sur le point de retourner chez elle. «Je suis venue pour une consultation car j’ai des maux de ventre qui me fatiguent mais je ne savais pas qu’il y a grève des médecins au niveau des hôpitaux aujourd’hui » a-t-elle soutenu.
Quant à Samba Souleye Dia venu accompagner un malade au service des urgences «l’Etat doit faire de sorte que les préoccupations des médecins et de tous les travailleurs du secteur de la santé soient prises en charge car c’est un domaine sensible». Avant d’ajouter que «le peuple réagira si la vie des gens est menacée».
Du côté du centre hospitalier et universitaire de Fann le constat reste le même. Seuls certains malades sont au niveau du service des urgences. Mais les consultations sont annulées dans les autres services car les médecins sont absents.
Le Major du service neurochirurgie Khady Kébé Diagne a confié que « depuis hier il n’y a pas eu d’opération chirurgicale au sein de leur service avec l’absence des médecins du SAMES ». «Mais les autres travailleurs s’attèlent à leur travail et tout le reste se passe bien» a-t-elle expliqué.
Le SUTSAS et le SAS ont organisé ce matin une marche, le SAMES a programmé le sien en cas de non satisfaction de ses revendications. Les travailleurs réclament entre autres : le recrutement des médecins en chômage, l’épuisement de la dette hospitalière, la nomination de médecins à la tête des directions régionales de la santé, le payement de l’indemnité particulière…
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