La défense a soulevé la nullité des procès-verbaux et l’incompétence du tribunal régional de Thiès de pouvoir juger les deux douaniers qui, selon elle, doivent être jugés par un tribunal spécial composé de deux assesseurs militaires.
Les avocats de la partie civile ont aussi soulevé une exception de nullité sur la procédure et la jonction des deux affaires (Bertrand Touly et Luc Nicolaï). M. Touly avait porté plainte contre les deux douaniers pour le délit de tentative d’extorsion de fonds.
Durant 10 heures --- de 9 heures à 18 heures ---, les avocats de la partie civile, ceux de la défense et le procureur ont eu un débat houleux sur ces exceptions de nullité, mais aussi sur l’irrecevabilité des procès-verbaux dressés par la Douane et la Gendarmerie pour ''vice de forme''.
Le procureur Cheikhna Hann a réfuté tous les arguments développés par les avocats de la défense et ceux de la partie civile, faisant valoir que le tribunal régional de Thiès est bien habilité à juger l’affaire, malgré l’implication des douaniers.
Pour le Parquet, la procédure est belle et bien régulière et le tribunal des flagrants délits de Thiès peut bien statuer sur le cas des deux douaniers présumés auteurs de délits de droit commun, ce qui n'a rien à avoir avec leur statut professionnel.
Selon le procureur Hann, le procès de Bertrand Touly contre Luc Nicolaï et ses co-prévenus n’a rien à voir avec son arrestation et sa mise sous mandat de dépôt pour motif de détention de drogue.
Il a demandé au tribunal de rejeter purement et simplement les exceptions de nullité soulevées par les avocats, de la partie civile comme de la défense.
Le président du tribunal, après avoir entendu toutes les deux parties, à la suite d’un débat marathon, a mis en délibéré les réponses aux exceptions de nullité soulevées au 12 novembre prochain, pour permettre au tribunal de revenir sur ces questions et ensuite d’entrer dans le débat de fond du procès.
Le promoteur de lutte Luc Nicolaï est poursuivi pour les délits d’association de malfaiteurs, de corruption active et de détention de drogue. Il est présumé avoir joué un rôle dans une affaire de détention de cocaïne impliquant M. Touly, le directeur général de l’hôtel Lamantin Beach de Saly (Mbour).
Il a été arrêté le 22 octobre et placé sous mandat de dépôt le lendemain. M. Nicolaï, surnommé ''Le promoteur du continent'' dans les milieux de la lutte sénégalaise, séjourne depuis plusieurs jours à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès, en même temps que deux douaniers et deux employés de l’hôtel Lamantin Beach.
Les deux douaniers, dont le chef du poste des douanes de Mbour, Abdou Kébé, sont accusés d’usage de faux en écriture, tandis que les deux employés de l’hôtel Lamantin Beach doivent répondre de complicité.
Bertrand Touly, placé sous mandat de dépôt à la MAC de Thiès le 1er octobre, est poursuivi pour trafic et détention de cocaïne.
Cette affaire, qui a conduit au placement sous mandat des cinq prévenus, a éclaté le 27 septembre, quand des douaniers ont retrouvé 24 boulettes de cocaïne chez M. Touly.
BD/OID/ESF
Les avocats de la partie civile ont aussi soulevé une exception de nullité sur la procédure et la jonction des deux affaires (Bertrand Touly et Luc Nicolaï). M. Touly avait porté plainte contre les deux douaniers pour le délit de tentative d’extorsion de fonds.
Durant 10 heures --- de 9 heures à 18 heures ---, les avocats de la partie civile, ceux de la défense et le procureur ont eu un débat houleux sur ces exceptions de nullité, mais aussi sur l’irrecevabilité des procès-verbaux dressés par la Douane et la Gendarmerie pour ''vice de forme''.
Le procureur Cheikhna Hann a réfuté tous les arguments développés par les avocats de la défense et ceux de la partie civile, faisant valoir que le tribunal régional de Thiès est bien habilité à juger l’affaire, malgré l’implication des douaniers.
Pour le Parquet, la procédure est belle et bien régulière et le tribunal des flagrants délits de Thiès peut bien statuer sur le cas des deux douaniers présumés auteurs de délits de droit commun, ce qui n'a rien à avoir avec leur statut professionnel.
Selon le procureur Hann, le procès de Bertrand Touly contre Luc Nicolaï et ses co-prévenus n’a rien à voir avec son arrestation et sa mise sous mandat de dépôt pour motif de détention de drogue.
Il a demandé au tribunal de rejeter purement et simplement les exceptions de nullité soulevées par les avocats, de la partie civile comme de la défense.
Le président du tribunal, après avoir entendu toutes les deux parties, à la suite d’un débat marathon, a mis en délibéré les réponses aux exceptions de nullité soulevées au 12 novembre prochain, pour permettre au tribunal de revenir sur ces questions et ensuite d’entrer dans le débat de fond du procès.
Le promoteur de lutte Luc Nicolaï est poursuivi pour les délits d’association de malfaiteurs, de corruption active et de détention de drogue. Il est présumé avoir joué un rôle dans une affaire de détention de cocaïne impliquant M. Touly, le directeur général de l’hôtel Lamantin Beach de Saly (Mbour).
Il a été arrêté le 22 octobre et placé sous mandat de dépôt le lendemain. M. Nicolaï, surnommé ''Le promoteur du continent'' dans les milieux de la lutte sénégalaise, séjourne depuis plusieurs jours à la maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès, en même temps que deux douaniers et deux employés de l’hôtel Lamantin Beach.
Les deux douaniers, dont le chef du poste des douanes de Mbour, Abdou Kébé, sont accusés d’usage de faux en écriture, tandis que les deux employés de l’hôtel Lamantin Beach doivent répondre de complicité.
Bertrand Touly, placé sous mandat de dépôt à la MAC de Thiès le 1er octobre, est poursuivi pour trafic et détention de cocaïne.
Cette affaire, qui a conduit au placement sous mandat des cinq prévenus, a éclaté le 27 septembre, quand des douaniers ont retrouvé 24 boulettes de cocaïne chez M. Touly.
BD/OID/ESF