Tout était fin prêt mercredi 18 juillet, pour l’élection du maire de Guédiawaye. Selon des témoins sur place, «des consignes avaient été données» par des membres influents de l’Alliance "Bennoo Bokk Yakaar" –et on cite le nom du ministre des Sports et n°2 de l’AFP, El Hadji Malick Gakou, originaire de la localité– pour «aider Cheikh Sarr, l’ancien maire démis pour avoir été mal élu, à retrouver son poste». Mas la décision de la Cour Suprême est venue briser tout cet élan. Aussi, le premier adjoint au maire, Souleymane Mbaye, à l’origine du recours qui a conduit la Cour à annuler l’élection, va continuer à assurer l’intérim.
Mais les amis de Cheikh Sarr ne démordent pas et entendent introduire un recours auprès de la même Cour aux fins d’attaquer la requête de M. Mbaye. Selon nos sources, ce sont l’ensemble des obédiences qui composent ce Conseil municipal qui se sont ligués pour s’attaquer à la requête d’annulation, qui rend la ville de la banlieue dans gouvernance locale. Aussi, un Comité de Pilotage est-il mis sur pied et qui compterait dans ses rangs de fortes personnalités comme le ministre des Sports Malick Gackou, l’ancien maire libéral Bocar Sédikh Kane, la mairesse Aïda Sow Diawara, entre autres. Ceux-là, informe le journal "Enquête", «vont mener le combat au niveau du Ministère des Collectivités locales et de la Cour Suprême, afin que Cheikh Sarr reprenne les commandes de la mairie».
Ce contentieux, rappelle le journal "l’Observateur", «est né des élections locales de 2009 à l’issue de laquelle la ville de Guédiawaye a été gagnée par la coalition de l’opposition, alors réunie autour de Benno Siggil Senegaal (Bss). Le socialiste, Chérif Macky Sall, est élu maire, mais il décède le 9 mai. Il a fallu attendre un an plus tard pour que les conseillers municipaux de la ville de Guédiawaye soient convoqués pour élire un nouveau maire. C’est alors dans une vive tension avec des soupçons d’achat de conscience que Bss finit par conserver le poste de maire avec l’élection de Cheikh Sarr, le leader de Niaxx Jarinu».
Alors survient l’invalidation de l’élection de Cheikh Sarr, «mais, le maire nouvellement élu ne va pas rester longtemps sur son fauteuil car il sera démis de sa fonction suite à un recours en annulation introduit à la Cour suprême par Me Ousmane Sèye, agissant pour le compte d’un conseiller du nom d’Oumar Thiam, par ailleurs, Secrétaire général de l’Union des Patriotes Sénégalais (Upas)», souligne le journal, faisant remarquer qu’il s’agit d’un recours qui porte essentiellement sur «des irrégularités constatées pendant le scrutin et dont certains conseillers attribuent la paternité à l’ancien préfet de Guédiawaye. Un manquement qui avait, d’ailleurs, motivé son départ de Guédiawaye».
Cette faute administrative commise par le Préfet portait sur l’interprétation de l’article 101 du Code des collectivités locales, qui dispose que «l’élection du maire et de ses adjoints a lieu au scrutin secret et à la majorité absolue. Si après deux tours de scrutin, aucun des candidats n’a obtenu la majorité absolue, il est procédé à un troisième tour de scrutin. L’élection a lieu à la majorité relative (mécanique). En cas d’égalité, le candidat le plus âgé est déclaré élu.»
En attendant donc que la requête de collectif soit jugée par la Cour suprême, Guédiawaye continue d’être une commune très spéciale, parce que sans maire depuis trois ans.
Source:Lesenegalais.net
Mais les amis de Cheikh Sarr ne démordent pas et entendent introduire un recours auprès de la même Cour aux fins d’attaquer la requête de M. Mbaye. Selon nos sources, ce sont l’ensemble des obédiences qui composent ce Conseil municipal qui se sont ligués pour s’attaquer à la requête d’annulation, qui rend la ville de la banlieue dans gouvernance locale. Aussi, un Comité de Pilotage est-il mis sur pied et qui compterait dans ses rangs de fortes personnalités comme le ministre des Sports Malick Gackou, l’ancien maire libéral Bocar Sédikh Kane, la mairesse Aïda Sow Diawara, entre autres. Ceux-là, informe le journal "Enquête", «vont mener le combat au niveau du Ministère des Collectivités locales et de la Cour Suprême, afin que Cheikh Sarr reprenne les commandes de la mairie».
Ce contentieux, rappelle le journal "l’Observateur", «est né des élections locales de 2009 à l’issue de laquelle la ville de Guédiawaye a été gagnée par la coalition de l’opposition, alors réunie autour de Benno Siggil Senegaal (Bss). Le socialiste, Chérif Macky Sall, est élu maire, mais il décède le 9 mai. Il a fallu attendre un an plus tard pour que les conseillers municipaux de la ville de Guédiawaye soient convoqués pour élire un nouveau maire. C’est alors dans une vive tension avec des soupçons d’achat de conscience que Bss finit par conserver le poste de maire avec l’élection de Cheikh Sarr, le leader de Niaxx Jarinu».
Alors survient l’invalidation de l’élection de Cheikh Sarr, «mais, le maire nouvellement élu ne va pas rester longtemps sur son fauteuil car il sera démis de sa fonction suite à un recours en annulation introduit à la Cour suprême par Me Ousmane Sèye, agissant pour le compte d’un conseiller du nom d’Oumar Thiam, par ailleurs, Secrétaire général de l’Union des Patriotes Sénégalais (Upas)», souligne le journal, faisant remarquer qu’il s’agit d’un recours qui porte essentiellement sur «des irrégularités constatées pendant le scrutin et dont certains conseillers attribuent la paternité à l’ancien préfet de Guédiawaye. Un manquement qui avait, d’ailleurs, motivé son départ de Guédiawaye».
Cette faute administrative commise par le Préfet portait sur l’interprétation de l’article 101 du Code des collectivités locales, qui dispose que «l’élection du maire et de ses adjoints a lieu au scrutin secret et à la majorité absolue. Si après deux tours de scrutin, aucun des candidats n’a obtenu la majorité absolue, il est procédé à un troisième tour de scrutin. L’élection a lieu à la majorité relative (mécanique). En cas d’égalité, le candidat le plus âgé est déclaré élu.»
En attendant donc que la requête de collectif soit jugée par la Cour suprême, Guédiawaye continue d’être une commune très spéciale, parce que sans maire depuis trois ans.
Source:Lesenegalais.net