Les deux hommes venaient tout juste de se connaitre en se croisant seulement deux fois dans la brousse de Ndioum. Un jour de mai 2011, l’envie leur prend de se livrer à une partie de jeu de dames, pour se détendre. Mais les choses tourneront mal.
Selon la version servie à la cour par Amadou Ly, sa victime, plus forte que lui, avait mal digéré les défaites successives qu’il lui avait infligées.
Alors qu’il allait à la poursuite de son troupeau qui se dispersait, il a été agressé par la victime qui lui a !@#$%^&*éné un violent coup de bâton sans qu’il puisse comprendre le motif.
Croyant à une farce, il ne réplique mais se voit encore agressé par son vis-à-vis qui a mal digéré ses défaites. Il a sorti son coupe-coupe pour se venger tuant ainsi Mamadou Sidibé.
L'accusé a reconnu avoir utilisé son arme à plusieurs reprises. La bataille a duré, selon le rapport de la gendarmerie, quatre heures de temps sur une longue distance.
Amadou Ly a nié être retourné chez lui pour chercher son arme mais a avoué l’avoir dissimilée, après son forfait.
Le président Momar Sidibé a manifesté son désaccord par rapport au récit servi par l’accusé et l’a interpellé sur les véritables mobiles qui auraient pu pousser sa victime à lui administrer des coups de bâton.
En toute réponse, il a avancé le manque de sportivité de son protagoniste.
Des contradictions seront relevées dans ses déclarations qui différaient suivant qu’il était à la gendarmerie, devant le juge d’instruction ou à la barre de la Cour d’assises. Aussi, après avoir accompli son acte, Ly n’a informé personne et s’est enfui quelques jours après à Saint-Louis.
L’avocat général Abdoulaye Diagne a insisté sur la violence des coups et les parties atteintes pour établir la volonté de tuer de l’accusé. Il a rejeté l’excuse de la provocation et la légitime défense et demandé une peine à perpétuité à défaut d’une peine de mort qui est abolie.
Me Valentin Gomis de la défense a tenté, en vain, de démontrer l’innocence de son client et demandé une requalification des faits en coups et blessures ayant entrainé la mort. Selon lui, aucun témoin n'a assisté à la bagarre.
Finalement, une peine de vingt ans aux travaux forcés a été prononcée par la Cour d'assises.
Source:AMD/AD
Selon la version servie à la cour par Amadou Ly, sa victime, plus forte que lui, avait mal digéré les défaites successives qu’il lui avait infligées.
Alors qu’il allait à la poursuite de son troupeau qui se dispersait, il a été agressé par la victime qui lui a !@#$%^&*éné un violent coup de bâton sans qu’il puisse comprendre le motif.
Croyant à une farce, il ne réplique mais se voit encore agressé par son vis-à-vis qui a mal digéré ses défaites. Il a sorti son coupe-coupe pour se venger tuant ainsi Mamadou Sidibé.
L'accusé a reconnu avoir utilisé son arme à plusieurs reprises. La bataille a duré, selon le rapport de la gendarmerie, quatre heures de temps sur une longue distance.
Amadou Ly a nié être retourné chez lui pour chercher son arme mais a avoué l’avoir dissimilée, après son forfait.
Le président Momar Sidibé a manifesté son désaccord par rapport au récit servi par l’accusé et l’a interpellé sur les véritables mobiles qui auraient pu pousser sa victime à lui administrer des coups de bâton.
En toute réponse, il a avancé le manque de sportivité de son protagoniste.
Des contradictions seront relevées dans ses déclarations qui différaient suivant qu’il était à la gendarmerie, devant le juge d’instruction ou à la barre de la Cour d’assises. Aussi, après avoir accompli son acte, Ly n’a informé personne et s’est enfui quelques jours après à Saint-Louis.
L’avocat général Abdoulaye Diagne a insisté sur la violence des coups et les parties atteintes pour établir la volonté de tuer de l’accusé. Il a rejeté l’excuse de la provocation et la légitime défense et demandé une peine à perpétuité à défaut d’une peine de mort qui est abolie.
Me Valentin Gomis de la défense a tenté, en vain, de démontrer l’innocence de son client et demandé une requalification des faits en coups et blessures ayant entrainé la mort. Selon lui, aucun témoin n'a assisté à la bagarre.
Finalement, une peine de vingt ans aux travaux forcés a été prononcée par la Cour d'assises.
Source:AMD/AD