e parquet s’est étonné de la témérité de la mineure C. S., victime de viol et d’actes de pédophilie de la part de Thérance Mané alias Nandité. Toujours est-il que selon le mis en cause, c’est la plaignante qui a tout planifié, en l’informant des jours et des heures d’absence de ses parents du domicile. C’est dans ces circonstances qu’elle invitait le prévenu à la rejoindre dans leur maison aux Parcelles assainies. Malheureusement, un jour, le père de C. S, Alioune Sarr, qui revenait de l’aéroport, n’a pu ouvrir la porte d’entrée de la maison.
Tout simplement parce que sa fille était à l’intérieur avec son ami et avait donc fermé en y laissant sa propre clé. Le père a du attendre longtemps avant que cette dernière vienne ouvrir.
Cependant, le papa dut constater chez elle, un comportement bizarre. Il l’interroge, sans réponse. Mais il sera vite édifié car l’amant de sa fille, voulant certainement se libérer de la chaleur qui sévissait sur la terrasse, fit irruption et voulut s’éclipser. Voyant le père de sa dulcinée, il tenta de lui faire croire qu’il était venu récupérer le ballon (qu’il tenait à la main) sur leur terrasse. Soupçonneux, Alioune Sarr informere son épouse, de la présence du prévenu dans leur domicile. Obligeant sa fille à lui expliquer la présence du jeune homme dans leur maison, celle-ci craqua en donnant le nom de son violeur. Autant de stratégies qui ont poussé le parquet à qualifier la mineure de dangereuse. «Tu as menti à tes parents. Tu es intelligente et c’est toi qui a tout manigancé», lui a dit le ministère public. Néanmoins, il s’est rangé du côté de la victime en relevant la constance des faits à l’égard du prévenu.
Selon lui, aussi bien le délit de viol que celui de la pédophilie, sont constitués. Le certificat médical qui fait état des déchirures hyménéales récentes atteste aussi, l’existence des violences sexuelles. Le parquet a requis à l’encontre de Thérance Mané, alias «Nandité», dix ans de prison ferme, même si le prévenu a toujours été constant dans sa version. D’ailleurs, a-t-il fait comprendre, «C. S m’avait dit qu’elle était âgée de 17 ans». Son conseil a indiqué que l’acte d’état civil attestant la minorité de la fille ne reflète pas l’âge réel de la plaignante du moment où sa propre mère a confirmé qu’il s’agit d’un jugement.
Sa conviction demeure donc que la plaignante a bien consenti aux rapports sexuels qu’elle a eus avec son client. A cet effet, il a demandé au tribunal de disqualifier les faits en détournement de mineure et de lui faire une application bienveillante de la loi.
Le Soleil
Tout simplement parce que sa fille était à l’intérieur avec son ami et avait donc fermé en y laissant sa propre clé. Le père a du attendre longtemps avant que cette dernière vienne ouvrir.
Cependant, le papa dut constater chez elle, un comportement bizarre. Il l’interroge, sans réponse. Mais il sera vite édifié car l’amant de sa fille, voulant certainement se libérer de la chaleur qui sévissait sur la terrasse, fit irruption et voulut s’éclipser. Voyant le père de sa dulcinée, il tenta de lui faire croire qu’il était venu récupérer le ballon (qu’il tenait à la main) sur leur terrasse. Soupçonneux, Alioune Sarr informere son épouse, de la présence du prévenu dans leur domicile. Obligeant sa fille à lui expliquer la présence du jeune homme dans leur maison, celle-ci craqua en donnant le nom de son violeur. Autant de stratégies qui ont poussé le parquet à qualifier la mineure de dangereuse. «Tu as menti à tes parents. Tu es intelligente et c’est toi qui a tout manigancé», lui a dit le ministère public. Néanmoins, il s’est rangé du côté de la victime en relevant la constance des faits à l’égard du prévenu.
Selon lui, aussi bien le délit de viol que celui de la pédophilie, sont constitués. Le certificat médical qui fait état des déchirures hyménéales récentes atteste aussi, l’existence des violences sexuelles. Le parquet a requis à l’encontre de Thérance Mané, alias «Nandité», dix ans de prison ferme, même si le prévenu a toujours été constant dans sa version. D’ailleurs, a-t-il fait comprendre, «C. S m’avait dit qu’elle était âgée de 17 ans». Son conseil a indiqué que l’acte d’état civil attestant la minorité de la fille ne reflète pas l’âge réel de la plaignante du moment où sa propre mère a confirmé qu’il s’agit d’un jugement.
Sa conviction demeure donc que la plaignante a bien consenti aux rapports sexuels qu’elle a eus avec son client. A cet effet, il a demandé au tribunal de disqualifier les faits en détournement de mineure et de lui faire une application bienveillante de la loi.
Le Soleil