
Outre les vives critiques, liées aux recours abusifs et légalement injustifiés au gré à gré dans la passation de commandes publiques, le gouvernement d’Abdoul Mbaye vient encore de faire une entorse à la réglementation en la matière. En effet, à travers le ministère de l’Economie et des Finances, le gouvernement entend tout bonnement entreprendre une réforme du Code des marchés publics sans impliquer l’Autorité de régulation des marchés.
Il y a juste un mois, le Général Pathé Seck a passé 328 millions de marchés de gré à gré en un mois. Le ministre de l’Urbanisme Khoudia Mbaye, dans le cadre d’études techniques de viabilisation et de contrôle des travaux pour Dakar et 15 autres villes de l’intérieur du pays, a concédé un gré à gré de 315 millions.
Pour rappel, le Président Wade avait imposé un Code des marchés taillé sur la mesure des attributions de son fils Karim, ouvrant largement la voie à la corruption, à la concussion et aux conflits d’intérêts. Wade voulait par ce Code réduire les pouvoirs de l’Armp, voire anéantir cet organe d’émanation communautaire, c’est-à-dire de l’Uemoa.
Donc, en lieu et place de la gouvernance sobre, vertueuse et la rupture criée sur tous les toits, on constate que le gré à gré est toujours en marche et en vogue. En procédant ainsi, le régime de Macky Sall s’adonne à des pratiques qui ne riment pas avec la transparence et la bonne gouvernance sur les ressources publiques. Par conséquent, l’Etat ouvre grandement la porte à la corruption et la concussion. Ce qui est contraire aux aspirations des Sénégalais et Sénégalaises qui ont, pendant les 12 ans du règne de Wade, dénoncé ces pratiques ayant favorisé le détournement et la dilapidation de deniers publiques.
La suite, nous la connaissons tous car c'est ce qui vaut au fils de l’ex-Président son séjour carcéral actuel à Rebeuss. Il urge plus que jamais que le régime actuel arrête de prendre les Sénégalais pour des pantins, sinon le peuple va se lever pour freiner cette promotion de la corruption et du gré. à gré
Il y a juste un mois, le Général Pathé Seck a passé 328 millions de marchés de gré à gré en un mois. Le ministre de l’Urbanisme Khoudia Mbaye, dans le cadre d’études techniques de viabilisation et de contrôle des travaux pour Dakar et 15 autres villes de l’intérieur du pays, a concédé un gré à gré de 315 millions.
Pour rappel, le Président Wade avait imposé un Code des marchés taillé sur la mesure des attributions de son fils Karim, ouvrant largement la voie à la corruption, à la concussion et aux conflits d’intérêts. Wade voulait par ce Code réduire les pouvoirs de l’Armp, voire anéantir cet organe d’émanation communautaire, c’est-à-dire de l’Uemoa.
Donc, en lieu et place de la gouvernance sobre, vertueuse et la rupture criée sur tous les toits, on constate que le gré à gré est toujours en marche et en vogue. En procédant ainsi, le régime de Macky Sall s’adonne à des pratiques qui ne riment pas avec la transparence et la bonne gouvernance sur les ressources publiques. Par conséquent, l’Etat ouvre grandement la porte à la corruption et la concussion. Ce qui est contraire aux aspirations des Sénégalais et Sénégalaises qui ont, pendant les 12 ans du règne de Wade, dénoncé ces pratiques ayant favorisé le détournement et la dilapidation de deniers publiques.
La suite, nous la connaissons tous car c'est ce qui vaut au fils de l’ex-Président son séjour carcéral actuel à Rebeuss. Il urge plus que jamais que le régime actuel arrête de prendre les Sénégalais pour des pantins, sinon le peuple va se lever pour freiner cette promotion de la corruption et du gré. à gré