Chaque visite du président de la République aux familles maraboutiques, regrette-t-il, suscite des polémiques, à cause «de la volonté de politisation de ces événements». Robert Sagna et ses camarades invitent donc le chef de l’Etat à moins de folklore lors de ses déplacements dans les villes religieuses, même s’il lui est loisible d’accomplir ces déplacements. Seulement de par ses actes, il «désacralise» ces lieux saints.
La visée électoraliste a pris le dessus sur la Constitution qui interdit à un président de la République de s’identifier à une ethnie, à une race ou à une religion, selon le Rds/Tds pour qui, cela reflète «l’obsession malsaine de maître Wade à montrer qu’il est le seul détenteur du pouvoir» et il veut le garder. D’ailleurs, il l’a encore démontré en nommant le Directeur de l’automatisation du fichier, Cheikh Guèye, ministre chargé des Elections. Selon les partisans de l’ancien maire de Ziguinchor, cette décision mérite de la vigilance. «Il faut à notre démocratie une institution équidistante du pouvoir et de l’opposition pour organiser les élections. Or, l’acte de nommer confère un certain pouvoir sur celui qui est nommé», relèvent-ils. Par conséquent, ils considèrent que Bennoo siggil Senegaal doit exiger la création d’une Commission électorale nationale indépendante (Ceni) composée d’hommes indépendants. Pour contrecarrer définitivement la fraude, proposent-ils, il sera nécessaire d’instaurer le bulletin unique pour l’élection présidentielle.
lequotidien.sn
La visée électoraliste a pris le dessus sur la Constitution qui interdit à un président de la République de s’identifier à une ethnie, à une race ou à une religion, selon le Rds/Tds pour qui, cela reflète «l’obsession malsaine de maître Wade à montrer qu’il est le seul détenteur du pouvoir» et il veut le garder. D’ailleurs, il l’a encore démontré en nommant le Directeur de l’automatisation du fichier, Cheikh Guèye, ministre chargé des Elections. Selon les partisans de l’ancien maire de Ziguinchor, cette décision mérite de la vigilance. «Il faut à notre démocratie une institution équidistante du pouvoir et de l’opposition pour organiser les élections. Or, l’acte de nommer confère un certain pouvoir sur celui qui est nommé», relèvent-ils. Par conséquent, ils considèrent que Bennoo siggil Senegaal doit exiger la création d’une Commission électorale nationale indépendante (Ceni) composée d’hommes indépendants. Pour contrecarrer définitivement la fraude, proposent-ils, il sera nécessaire d’instaurer le bulletin unique pour l’élection présidentielle.
lequotidien.sn