« Vous savez la culture est très riche et variée en Casamance. Pour nous artistes, c’est des endroits qu’il faut impérativement visiter pour nous enrichir. L’autre chose est qu’entre la région et moi, c’est le grand amour. Il me semble qu’on m’aime plus ici qu’ailleurs. Je l’ai constaté lors de ma première venue. Et ça, je veux le mériter. Parce que rien ne peut payer l’estime, l’amour des autres à notre endroit (…) Avant de venir ici, j’avais peur. Mais quand j’ai mis les pieds en Casamance, ma première surprise était la qualité des populations, contrairement à ce qu’on reçoit ailleurs. Il y a aussi toutes ses infrastructures qui répondent aux normes. Parfois mieux qu’à Dakar. Mais comme vous l’avez pensé, les échanges entre les gens, que ce soit sur le plan culturel, artistique, économique permettent d’effacer beaucoup de préjugés et de raffermir les liens. Ça fait disparaître la méfiance. La preuve est que je me suis promenée dans les rues de Cap Skiring sans sécurité. Encore que je suis venue par la route et je n’ai pas été inquiétée. Tout ça veut simplement dire que les gens ont peur parce qu’ils ignorent »., a-t-elle laissé entendre au cours d’un entretien avec La Tribune.