D'après le récit du journal "Le Témoin", les faits pour lesquels ils sont poursuivis remontent à la nuit du 17 décembre 2013. Cette nuit-là, des personnes ont pénétré dans l’usine Delta Holding pour charger du fer d’une valeur de plus de 14 millions de francs Cfa dans un pick-up. Constatant les faits le lendemain, le gérant de l’usine, Pape Top a interrogé le vigile qui a reconnu les faits, désignant les autres accusés dans une lettre d'aveu avant de prendre la fuite.
La plainte déposée à la Division des investigation criminelles (Dic) avait permis l'arrestation de Saliou Bâ, Bass Thiam et Ousmane Diao, en fuite. "Il m'a demandé de le mettre en contact avec des personnes pour commettre un vol", a déclaré le vigile Ousmane Diao, qui a reconnu avoir commis ce forfait, organisé et planifié par Saliou Bâ. Ce dernier déclare s'être rendu une seule fois à l'usine pour pour décharger de l’acide.
Les prévenus ont nié les faits à la barre, mais ils ont été confondus par la géolocalisation et les appels téléphoniques. «Je ne connais pas Saliou Ba et Ousmane Diao, mais on s’est parlés au téléphone le jour des faits à plusieurs reprises, pour la vente de fer sans facture », a soutenu Bass Thiam.
D’après le ministère public, il y a beaucoup de preuves qui montrent la culpabilité des accusés. C’est grâce aux aveux du vigile Ousmane Diao, en fuite, que la police a arrêté les autres accusés. Selon le procureur, les réquisitions à la Sonatel ont montré qu'il y a eu échange entre les accusés à onze reprises avec le gardien de l'usine, de 21h à 23h.
Il rappelle que Saliou Bâ avait reconnu Bass Thiam sur la vidéo des caméras de surveillance de l'usine à l'enquête préliminaire. "Les éléments de preuves montrent que les faits sont imputables aux accusés", a estimé le maître des poursuites, qui a demandé à la chambre criminelle de reconnaitre la culpabilité des accusés.
Pour la répression, il a requis 20 ans de travaux forcés contre Bass Thiam et le vigile Ousmane Diao en cavale. Il a aussi demandé la peine de 15 ans de travaux forcés contre Saliou Bâ pour complicité de vol.
Quant aux avocats de la défense, ils ont plaidé l'acquittement.
Le délibéré sera rendu le 23 juillet prochain.
La plainte déposée à la Division des investigation criminelles (Dic) avait permis l'arrestation de Saliou Bâ, Bass Thiam et Ousmane Diao, en fuite. "Il m'a demandé de le mettre en contact avec des personnes pour commettre un vol", a déclaré le vigile Ousmane Diao, qui a reconnu avoir commis ce forfait, organisé et planifié par Saliou Bâ. Ce dernier déclare s'être rendu une seule fois à l'usine pour pour décharger de l’acide.
Les prévenus ont nié les faits à la barre, mais ils ont été confondus par la géolocalisation et les appels téléphoniques. «Je ne connais pas Saliou Ba et Ousmane Diao, mais on s’est parlés au téléphone le jour des faits à plusieurs reprises, pour la vente de fer sans facture », a soutenu Bass Thiam.
D’après le ministère public, il y a beaucoup de preuves qui montrent la culpabilité des accusés. C’est grâce aux aveux du vigile Ousmane Diao, en fuite, que la police a arrêté les autres accusés. Selon le procureur, les réquisitions à la Sonatel ont montré qu'il y a eu échange entre les accusés à onze reprises avec le gardien de l'usine, de 21h à 23h.
Il rappelle que Saliou Bâ avait reconnu Bass Thiam sur la vidéo des caméras de surveillance de l'usine à l'enquête préliminaire. "Les éléments de preuves montrent que les faits sont imputables aux accusés", a estimé le maître des poursuites, qui a demandé à la chambre criminelle de reconnaitre la culpabilité des accusés.
Pour la répression, il a requis 20 ans de travaux forcés contre Bass Thiam et le vigile Ousmane Diao en cavale. Il a aussi demandé la peine de 15 ans de travaux forcés contre Saliou Bâ pour complicité de vol.
Quant aux avocats de la défense, ils ont plaidé l'acquittement.
Le délibéré sera rendu le 23 juillet prochain.