La soustraction d'un bien appartenant à son employeur constitue une faute grave. Mais, beaucoup de salariés s'y adonnent pour arrondir les fins de mois, sans se soucier des conséquences, constate "Rewmi".
Né en 1997, Cheikh S. s'occupait de l'entretien de la maison d'Adja Ndèye Mour depuis presque un an. Mais, il se rendait dans sa boutique, située en face du dispensaire ophtalmologique de Bopp, pour y soustraire des garnitures.
Alertée par un client du nom de Thierno Bousso, la victime qui a bénéficié d'un contrat d'exclusivité pour la vente de la marchandise, s'est immédiatement transportée au marché Hlm5 pour identifier le receleur, qui malheureusement, avait disparu dans la nature. "Thierno Bousso m'a encore avisée le 14 mai dernier. Quand je suis retournée sur les lieux, j'ai surpris un certain Pa Ngom avec les garnitures, avant de le conduire à la police. Je vendais le paquet à 24.700 francs Cfa", a fait savoir la partie civile à la barre du tribunal d'instance de Dakar.
Pour sa défense, Cheikh S. a dit que c'est un ami du nom de Moussa qui l'incitait à subtiliser la marchandise. "Il m'a hypnotisé. À chaque fois qu'il m'appelait au téléphone, je lui ramenais les garnitures sans réfléchir. C'est lui qui les distribuait aux commerçants du marché Hlm", souligne-t-il.
Gérant d'une mercerie, Ibrahima D. a renseigné avoir acheté le paquet à 10.000 francs Cfa auprès de Moussa. Il l'a proposé ensuite à Mamadou D., qui l'a acquis à 12.000 francs Cfa. Celui-ci a affirmé que le prix était raisonnable, car les garnitures n'ont pas de prix fixe. Pour l'avocate de la partie civile, la culpabilité des prévenus ne souffre d'aucune contestation. "Mamadou D. exerce le métier de commerçant depuis 20 ans. Il ne pouvait pas ignorer l'origine frauduleuse des garnitures au même titre qu'Ibrahima D.", a plaidé la robe noire, qui a réclamé 25 millions francs Cfa, en guise de réparation.
Le représentant du Ministère public a requis deux ans ferme contre Cheikh S. S'agissant de ses coprévenus, attraits pour recel, il s'est rapporté à la sagesse du tribunal. La défense a sollicité une application bienveillante de la loi. Mise en délibéré, l'affaire sera vidée le 1er juin prochain.
Né en 1997, Cheikh S. s'occupait de l'entretien de la maison d'Adja Ndèye Mour depuis presque un an. Mais, il se rendait dans sa boutique, située en face du dispensaire ophtalmologique de Bopp, pour y soustraire des garnitures.
Alertée par un client du nom de Thierno Bousso, la victime qui a bénéficié d'un contrat d'exclusivité pour la vente de la marchandise, s'est immédiatement transportée au marché Hlm5 pour identifier le receleur, qui malheureusement, avait disparu dans la nature. "Thierno Bousso m'a encore avisée le 14 mai dernier. Quand je suis retournée sur les lieux, j'ai surpris un certain Pa Ngom avec les garnitures, avant de le conduire à la police. Je vendais le paquet à 24.700 francs Cfa", a fait savoir la partie civile à la barre du tribunal d'instance de Dakar.
Pour sa défense, Cheikh S. a dit que c'est un ami du nom de Moussa qui l'incitait à subtiliser la marchandise. "Il m'a hypnotisé. À chaque fois qu'il m'appelait au téléphone, je lui ramenais les garnitures sans réfléchir. C'est lui qui les distribuait aux commerçants du marché Hlm", souligne-t-il.
Gérant d'une mercerie, Ibrahima D. a renseigné avoir acheté le paquet à 10.000 francs Cfa auprès de Moussa. Il l'a proposé ensuite à Mamadou D., qui l'a acquis à 12.000 francs Cfa. Celui-ci a affirmé que le prix était raisonnable, car les garnitures n'ont pas de prix fixe. Pour l'avocate de la partie civile, la culpabilité des prévenus ne souffre d'aucune contestation. "Mamadou D. exerce le métier de commerçant depuis 20 ans. Il ne pouvait pas ignorer l'origine frauduleuse des garnitures au même titre qu'Ibrahima D.", a plaidé la robe noire, qui a réclamé 25 millions francs Cfa, en guise de réparation.
Le représentant du Ministère public a requis deux ans ferme contre Cheikh S. S'agissant de ses coprévenus, attraits pour recel, il s'est rapporté à la sagesse du tribunal. La défense a sollicité une application bienveillante de la loi. Mise en délibéré, l'affaire sera vidée le 1er juin prochain.
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DIC: Le journaliste Adama Gaye gardé à vue
