Une affaire traitée dans la plus grande discrétion vient d’être bouclée par le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye. Selon des informations, en fin octobre 2020, le ministère de la Santé et de l’Action sociale s’est mis à soupçonner un trafic de produits d’hémodialyse. Une rupture desdits produits au niveau national a motivé une nouvelle commande passée auprès de la société Afrique Conception Distribution (ACD).
La directrice, en livrant les produits demandés, s’est rendu compte que c’est son propre matériel livré par le passé qu’elle était en train de livrer à nouveau. Intriguée par cette situation qui l’a mise dans tous ses états, elle a fait des vérifications à travers les codes-barres. Ayant eu la confirmation qu’il y a des zones d’ombre, elle a décidé de saisir les enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane d’une plainte pour éclairer cette affaire.
Dès leur entrée en jeu, les pandores ont demandé qu’une commande soit faite, comme cela se fait tout le temps, pour pouvoir piéger le ou les auteurs de ce trafic.
Selon les interlocuteurs du quotidien « EnQuête », en rapport avec une déléguée médicale du nom de D. S. Gaye, une commande a été faite auprès de celui qui, en dépit de la pénurie, se débrouille pour trouver le matériel en question.
Le jour de la livraison, poursuivent-ils, un dispositif de surveillance a été mis en place sur l’avenue Cheikh Anta Diop de Dakar. A l’heure H, selon nos sources, des gendarmes déguisés en manutentionnaires ont devancé le livreur à l’entrepôt où les caisses devaient être débarquées.
Vers 11 h 30, le livreur suspect est arrivé avec un minicar. Les gendarmes manutentionnaires ont commencé à débarquer quelques caisses, pour ne pas éveiller les soupçons chez le suspect, avant de l’interpeller. Surpris, ce dernier a exhibé une carte professionnelle de sous-officier du Service de santé des armées.
Interpellé et identifié au nom d’I. Dieng, il a dit être le préposé à la garde des produits d’hémodialyse de l’Hôpital militaire de Ouakam.
Selon toujours leurs interlocuteurs, l’enquête a révélé qu’il n’était pas à son premier coup d’essai. Il a, en effet, volé et vendu divers produits (reins artificiels, acide citrique, bicarbonate…) pour une valeur de 20 millions de francs Cfa par le passé. Le jour de son interpellation, renseignent nos sources, il devait encore livrer des produits d’un montant de 12 millions FCfa. Sauf que le pot aux roses a été découvert par la directrice d’ACD qui a l’exclusivité des produits d’hémodialyse de marque B Brown.
Traitée dans la plus grande discrétion, du fait de la qualité de l’auteur, un sous-officier de l’armée, l’affaire a finalement atterri sur la table du procureur de la République Serigne Bassirou Guèye. Un ordre de poursuite a été décerné par le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, contre le sergent I. Dieng, pour faciliter l’enquête.
Au terme de sa période de garde-à-vue, I. Dieng a été déféré au parquet, le 4 février dernier. Il a, par la suite, été placé sous mandat de dépôt. Depuis lors, il dort dans un établissement pénitentiaire de la place, en attendant le jour de son procès. Selon nos informations, il a été radié des cadres de l’armée.
La directrice, en livrant les produits demandés, s’est rendu compte que c’est son propre matériel livré par le passé qu’elle était en train de livrer à nouveau. Intriguée par cette situation qui l’a mise dans tous ses états, elle a fait des vérifications à travers les codes-barres. Ayant eu la confirmation qu’il y a des zones d’ombre, elle a décidé de saisir les enquêteurs de la Section de recherches de la gendarmerie de Colobane d’une plainte pour éclairer cette affaire.
Dès leur entrée en jeu, les pandores ont demandé qu’une commande soit faite, comme cela se fait tout le temps, pour pouvoir piéger le ou les auteurs de ce trafic.
Selon les interlocuteurs du quotidien « EnQuête », en rapport avec une déléguée médicale du nom de D. S. Gaye, une commande a été faite auprès de celui qui, en dépit de la pénurie, se débrouille pour trouver le matériel en question.
Le jour de la livraison, poursuivent-ils, un dispositif de surveillance a été mis en place sur l’avenue Cheikh Anta Diop de Dakar. A l’heure H, selon nos sources, des gendarmes déguisés en manutentionnaires ont devancé le livreur à l’entrepôt où les caisses devaient être débarquées.
Vers 11 h 30, le livreur suspect est arrivé avec un minicar. Les gendarmes manutentionnaires ont commencé à débarquer quelques caisses, pour ne pas éveiller les soupçons chez le suspect, avant de l’interpeller. Surpris, ce dernier a exhibé une carte professionnelle de sous-officier du Service de santé des armées.
Interpellé et identifié au nom d’I. Dieng, il a dit être le préposé à la garde des produits d’hémodialyse de l’Hôpital militaire de Ouakam.
Selon toujours leurs interlocuteurs, l’enquête a révélé qu’il n’était pas à son premier coup d’essai. Il a, en effet, volé et vendu divers produits (reins artificiels, acide citrique, bicarbonate…) pour une valeur de 20 millions de francs Cfa par le passé. Le jour de son interpellation, renseignent nos sources, il devait encore livrer des produits d’un montant de 12 millions FCfa. Sauf que le pot aux roses a été découvert par la directrice d’ACD qui a l’exclusivité des produits d’hémodialyse de marque B Brown.
Traitée dans la plus grande discrétion, du fait de la qualité de l’auteur, un sous-officier de l’armée, l’affaire a finalement atterri sur la table du procureur de la République Serigne Bassirou Guèye. Un ordre de poursuite a été décerné par le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, contre le sergent I. Dieng, pour faciliter l’enquête.
Au terme de sa période de garde-à-vue, I. Dieng a été déféré au parquet, le 4 février dernier. Il a, par la suite, été placé sous mandat de dépôt. Depuis lors, il dort dans un établissement pénitentiaire de la place, en attendant le jour de son procès. Selon nos informations, il a été radié des cadres de l’armée.