Conseiller en communication de Pape Samba Mboup : un “intrus“ que Wade ne connaît pas
Le premier couac se produit dans la présentation. Madiambal Diagne, président du Cdeps présente sa délégation et saute volontairement une personne. Wade l’interpelle : « qui est ce journaliste assis à côté de Mme Kandé ? ». Pape Samba Mboup répond : « c’est mon conseiller en communication »
L’administrateur du Groupe Avenir Communication présente ses condoléances à la famille Wade, décline l’objet de l’audience, ainsi que les conclusions du séminaire de Saly. Et c’est au tour du Président de la République de prendre la parole. “Je connais tous les problèmes. J’ai créé des journaux. J’ai même pensé à mettre en place une usine de fabrication de papier“, en prenant à témoin chaque fois, Mamadou Omar Ndiaye. Brusquement, il change de disque pour parler de Souleymane Jules Diop. “Je lis les journaux français, américains et un journal britannique, mais les journalistes n’écrivent pas ce que vous écrivez sur moi“. “D’ailleurs, est ce que vous payez les impôts“. “En me rendant par hélicoptère à Ndiass, on m’a montré un journal où les gens s’attaquent à mes projets“. Karim Wade lui signale en ces termes : “M. le président, c’est Sud quotidien et l’auteur de l’article est devant vous“, en montrant du doigt Madior Fall. Réplique du Coordonnateur de Sud : “M. le président, vous, comme les membres de votre gouvernement, n’êtes pas plus responsables que nous. Vous avez fréquenté assez Sud pour savoir que nous n’écrivons pas n’importe quoi. Les informations que nous avons publiées sont du Groupe Afrique. Elles ont été déposées au G 20. D’ailleurs, j’ai appelé des membres du l’Apix personne n’a voulu parler“. Réplique de Wade : “Ah bon ! Je vais régler ça“.
L’incident avec Thierno Talla
Prenant la parole, le directeur de publication de l’As a indiqué au Chef de l’Etat qu’il n’est pas d’accord sur la deuxième partie de son discours. Exactement là où le président de la République dit “qu’il y a des journalistes crédibles et d’autres qui ne le sont pas“.
“Je suis déçu par cette partie“, déclare Thierno Talla. Wade le coupe et réitère ses propos. Le Dir Pub de l’As décide alors de quitter la salle. Wade poursuit : “vous n’attaquez pas certains de mes ministres. Il parait qu’ils vous corrompent“. Madiambal Diagne saisit la balle au rebond : “Dans ce cas, M. le président, il faut les amener au tribunal pour corruption ?“, dit-il. Le président acquiesce : “c’est vrai“.
En ce moment Karim Wade était parti apporter des documents qui selon lui, constituent une preuve de la campagne que Bara Tall et Souleymane Jules Diop organisent contre lui. Avant de revenir, l’audience était déjà finie. Le fils se met alors à s’interroger. Les membres du Cdeps lui répondent que l’audience est terminée, que son père est parti. Karim Wade n’y croit pas. Il invite alors les camarades de Madiambal Diagne de regagner la salle.
C’est le début d’une autre audience ! Finalement, les deux parties s’accordent sur la mise en place d’un cadre bipartite entre le Palais et le Cdeps. Gageons que les journalistes et les techniciens de l’information sociale y trouveront leur compte.
Abdoulaye Thiam
Source SudQuotidien
Le premier couac se produit dans la présentation. Madiambal Diagne, président du Cdeps présente sa délégation et saute volontairement une personne. Wade l’interpelle : « qui est ce journaliste assis à côté de Mme Kandé ? ». Pape Samba Mboup répond : « c’est mon conseiller en communication »
L’administrateur du Groupe Avenir Communication présente ses condoléances à la famille Wade, décline l’objet de l’audience, ainsi que les conclusions du séminaire de Saly. Et c’est au tour du Président de la République de prendre la parole. “Je connais tous les problèmes. J’ai créé des journaux. J’ai même pensé à mettre en place une usine de fabrication de papier“, en prenant à témoin chaque fois, Mamadou Omar Ndiaye. Brusquement, il change de disque pour parler de Souleymane Jules Diop. “Je lis les journaux français, américains et un journal britannique, mais les journalistes n’écrivent pas ce que vous écrivez sur moi“. “D’ailleurs, est ce que vous payez les impôts“. “En me rendant par hélicoptère à Ndiass, on m’a montré un journal où les gens s’attaquent à mes projets“. Karim Wade lui signale en ces termes : “M. le président, c’est Sud quotidien et l’auteur de l’article est devant vous“, en montrant du doigt Madior Fall. Réplique du Coordonnateur de Sud : “M. le président, vous, comme les membres de votre gouvernement, n’êtes pas plus responsables que nous. Vous avez fréquenté assez Sud pour savoir que nous n’écrivons pas n’importe quoi. Les informations que nous avons publiées sont du Groupe Afrique. Elles ont été déposées au G 20. D’ailleurs, j’ai appelé des membres du l’Apix personne n’a voulu parler“. Réplique de Wade : “Ah bon ! Je vais régler ça“.
L’incident avec Thierno Talla
Prenant la parole, le directeur de publication de l’As a indiqué au Chef de l’Etat qu’il n’est pas d’accord sur la deuxième partie de son discours. Exactement là où le président de la République dit “qu’il y a des journalistes crédibles et d’autres qui ne le sont pas“.
“Je suis déçu par cette partie“, déclare Thierno Talla. Wade le coupe et réitère ses propos. Le Dir Pub de l’As décide alors de quitter la salle. Wade poursuit : “vous n’attaquez pas certains de mes ministres. Il parait qu’ils vous corrompent“. Madiambal Diagne saisit la balle au rebond : “Dans ce cas, M. le président, il faut les amener au tribunal pour corruption ?“, dit-il. Le président acquiesce : “c’est vrai“.
En ce moment Karim Wade était parti apporter des documents qui selon lui, constituent une preuve de la campagne que Bara Tall et Souleymane Jules Diop organisent contre lui. Avant de revenir, l’audience était déjà finie. Le fils se met alors à s’interroger. Les membres du Cdeps lui répondent que l’audience est terminée, que son père est parti. Karim Wade n’y croit pas. Il invite alors les camarades de Madiambal Diagne de regagner la salle.
C’est le début d’une autre audience ! Finalement, les deux parties s’accordent sur la mise en place d’un cadre bipartite entre le Palais et le Cdeps. Gageons que les journalistes et les techniciens de l’information sociale y trouveront leur compte.
Abdoulaye Thiam
Source SudQuotidien