Le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade s’est longuement exprimé hier, sur l’élection de Barack Obama. Le qualifiant « d’Américain » avant tout, Me Wade trouve que l’élection de M. Obama procède de l’héritage de la lutte des noirs dans ce pays. Des noirs qui se sont toujours considéré comme des Américains à part entière. Bien plus, l’élection de Barack Obama fait de sorte que « le préjugé de couleur a disparu à jamais dans ce pays. J’avais déjà dans le gouvernement de Abdou Diouf, il y a de cela plus de quinze ans maintenant, dit au président que le XXIe siècle verrait la disparition du préjugé racial. Il sera le siècle de l’expertise et de la rapidité. C’est désormais chose faite », a-t-il indiqué. Il a ajouté que les Africains doivent plutôt aider Barack Obama à « réussir à redresser le pays qui, qu’on le veuille ou non, est au centre du monde tant du point de vue économique que politique et militaire ».
Assurant à M. Obama de son « soutien personnel », le président sénégalais a déclaré poursuivre avec lui "le raffermissement de ces relations privilégiées tant au plan bilatéral que multilatéral pour un monde de paix, de liberté et de justice » Répondant à une question d’un confrère sur son sentiment d’apprendre que Barack Obama devenait le 44e président des Usa, le président de la République a dit toute sa joie de voir un démocrate comme lui, bien qu’il ait des relations personnelles fortes avec le président sortant M. Bush, être élu à la tête des Usa. ’’Je salue l’événement historique que constitue ce succès, le symbole du rêve de Martin Luther King et du rêve de l’Amérique en général ainsi que la vitalité de l’idéal américain de démocrate ", a-t-il indiqué. Non sans souligner également son inquiétude par rapport « à tout cet espoir porté sur cet homme ».
Par ailleurs, Me Wade considère qu’il est évident « qu’un démocrate et libéral contribuera beaucoup plus à la paix que les Républicains ». En tant que « démocrate », le président de la République croit que « Barack Obama a réussi à faire exploser le dernier écran entre les races ». Me Wade s’est apesenti sur le fait que : « Barack Obama est devenu le premier Président noir des États Unies, c’est-à-dire le pays le plus puissant au monde du point de vue économique, militaire ».
A la question de savoir s’il sera présent à l’investiture de M. Obama, Me Wade a répondu : « je ne suis pas encore invité. Je lui ai envoyé un message bien entendu pour le féliciter et lui donner des conseils. Je serais à Chicago parce que des Africains américains m’y ont invité pour discuter d’économie et d’investissement pour l’Afrique à cette époque. Si je suis invité, j’irais donc à l’investiture, sinon je ne lui en tiendrai pas rigueur. Généralement, c’est Me Ousmane Ngom qui représentait notre parti à toutes les conventions du Parti démocratique ».
Le président de la République a cependant tenté de tempérer le trop plein d’euphorie de ses concitoyens africains qui verseraient dans un optimise béat. « Je pense que les Africains ne doivent pas se faire d’illusion avec l’arrivée de Obama à la Maison Blanche », a-t-il averti. « Ce que nous attendons de M. Obama c’est qu’il entretienne d’excellentes relations avec l’Afrique. Mais il ne faudrait pas que les Africains s’attendent d’un bouleversement ». Pour Me Wade, si le successeur de George Bush arrive à continuer la coopération traditionnelle entre l’Amérique et l’Afrique, « c’est déjà beaucoup parce qu’encore une fois nous avons affaire à des Etats-Unis ». À son avis, « s’il maintient ce niveau c’est très bien ». Maintenant, a-t-il poursuivi, « conseillons le de s’occuper plus de son pays, de ne pas décevoir ses électeurs parce qu’il ne faut pas que les électeurs arrivent à penser qu’ils ont élu un président Africain ».
Ce même sentiment a déjà été évoqué de télégramme daté de ce 5 novembre, signé et adressé par le Présidence de la République pour adresser ses chaleureuses félicitations à Barack Obama. « Je salue l’événement historique que constitue votre succès, le symbole du rêve de Martin Luther King et du rêve de l’Amérique en général ainsi que la vitalité de l’idéal américain de démocratie que partage nos deux peuples ». Après son souhait de voir Obama remplir sa mission, Me Wade a fait savoir : « en ce moment-ci, je pense que nous autres Africains devons plutôt vous aidez à réussir à redresser le pays qui, qu’on le veuille ou non, est au centre du monde tant du point de vue économique que politique et militaire ».
Ainsi, le président de la République fait savoir au sénateur noir que : « le Sénégal et les États ont toujours entretenu des liens d’amitié cordiale et de coopération multiforme fondés sur la confiance mutuelle et sur des valeurs qui nous sont communes ». Il a néanmoins suggéré à la France de s’inspirer de l’exemple américain « d’abolition des barrages raciaux ».
Assurant à M. Obama de son « soutien personnel », le président sénégalais a déclaré poursuivre avec lui "le raffermissement de ces relations privilégiées tant au plan bilatéral que multilatéral pour un monde de paix, de liberté et de justice » Répondant à une question d’un confrère sur son sentiment d’apprendre que Barack Obama devenait le 44e président des Usa, le président de la République a dit toute sa joie de voir un démocrate comme lui, bien qu’il ait des relations personnelles fortes avec le président sortant M. Bush, être élu à la tête des Usa. ’’Je salue l’événement historique que constitue ce succès, le symbole du rêve de Martin Luther King et du rêve de l’Amérique en général ainsi que la vitalité de l’idéal américain de démocrate ", a-t-il indiqué. Non sans souligner également son inquiétude par rapport « à tout cet espoir porté sur cet homme ».
Par ailleurs, Me Wade considère qu’il est évident « qu’un démocrate et libéral contribuera beaucoup plus à la paix que les Républicains ». En tant que « démocrate », le président de la République croit que « Barack Obama a réussi à faire exploser le dernier écran entre les races ». Me Wade s’est apesenti sur le fait que : « Barack Obama est devenu le premier Président noir des États Unies, c’est-à-dire le pays le plus puissant au monde du point de vue économique, militaire ».
A la question de savoir s’il sera présent à l’investiture de M. Obama, Me Wade a répondu : « je ne suis pas encore invité. Je lui ai envoyé un message bien entendu pour le féliciter et lui donner des conseils. Je serais à Chicago parce que des Africains américains m’y ont invité pour discuter d’économie et d’investissement pour l’Afrique à cette époque. Si je suis invité, j’irais donc à l’investiture, sinon je ne lui en tiendrai pas rigueur. Généralement, c’est Me Ousmane Ngom qui représentait notre parti à toutes les conventions du Parti démocratique ».
Le président de la République a cependant tenté de tempérer le trop plein d’euphorie de ses concitoyens africains qui verseraient dans un optimise béat. « Je pense que les Africains ne doivent pas se faire d’illusion avec l’arrivée de Obama à la Maison Blanche », a-t-il averti. « Ce que nous attendons de M. Obama c’est qu’il entretienne d’excellentes relations avec l’Afrique. Mais il ne faudrait pas que les Africains s’attendent d’un bouleversement ». Pour Me Wade, si le successeur de George Bush arrive à continuer la coopération traditionnelle entre l’Amérique et l’Afrique, « c’est déjà beaucoup parce qu’encore une fois nous avons affaire à des Etats-Unis ». À son avis, « s’il maintient ce niveau c’est très bien ». Maintenant, a-t-il poursuivi, « conseillons le de s’occuper plus de son pays, de ne pas décevoir ses électeurs parce qu’il ne faut pas que les électeurs arrivent à penser qu’ils ont élu un président Africain ».
Ce même sentiment a déjà été évoqué de télégramme daté de ce 5 novembre, signé et adressé par le Présidence de la République pour adresser ses chaleureuses félicitations à Barack Obama. « Je salue l’événement historique que constitue votre succès, le symbole du rêve de Martin Luther King et du rêve de l’Amérique en général ainsi que la vitalité de l’idéal américain de démocratie que partage nos deux peuples ». Après son souhait de voir Obama remplir sa mission, Me Wade a fait savoir : « en ce moment-ci, je pense que nous autres Africains devons plutôt vous aidez à réussir à redresser le pays qui, qu’on le veuille ou non, est au centre du monde tant du point de vue économique que politique et militaire ».
Ainsi, le président de la République fait savoir au sénateur noir que : « le Sénégal et les États ont toujours entretenu des liens d’amitié cordiale et de coopération multiforme fondés sur la confiance mutuelle et sur des valeurs qui nous sont communes ». Il a néanmoins suggéré à la France de s’inspirer de l’exemple américain « d’abolition des barrages raciaux ».
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