En effet, l’opinion conserve toujours intacte l’intensité de leurs dérives verbales, de leurs intrigues répugnantes, de leurs manoeuvres nauséeuses qui ont perverti les consciences et ostracisé l’orthodoxie dans l’ordonnancement institutionnel du pays. Ainsi, les institutions qui jadis étaient citées en exemple en Afrique ont été déconstruites et transformées en jouets politiques leur servant à fixer dans un empressement étonnant et autoritaire d’abominables agendas politiques.
Ces comploteurs sans foi au passé hideux, ont débarqué curieusement sur le tarmac de l’aéroport de Dakar dans la même période du 22 au 25 avril 2014, avec une intention manifeste de créer une perturbation dans le pays. Ainsi, ils collèrent à Macky Sall, d’une façon malhonnête et stéréotypée l’image d’un Président, coupable d’avoir mis en prison « l’ex Puissant Karim Wade » et quelques militants godillots du Président déchu. Quelle indécence ! C’est pire que de la mauvaise foi, c’est en vérité une insulte au droit ! Et dire que Macky Sall a édifié une digue étanche entre l’exécutif et le judiciaire depuis son accession à la magistrature suprême.
A n’en pas douter, Abdoulaye Wade et Idrissa Seck travaillent ensemble dans la même direction et selon les mêmes méthodes sans en donner l’impression. Ils vous diront toujours qu’ils ne se sont pas vus, ni parlé. Cela est totalement inexact !
Leurs actions sont concertées, coordonnées et la cible est commune : Macky Sall objet de la vindicte des libéraux suspects, en proie à une psychose d’arrestation imminente. En réalité, ils savent que l’actuel Président a une conscience tyrannique de sa charge et un sens élevé de la République. Lui qui transforma, en tant que premier Ministre, entre 2004 et 2007, des rêves en réalisations chantées aujourd’hui en refrain comme hymne de la première alternance par des courtisans suborneurs rivalisant de zèle pour se faire distinguer sur tous les écrans de télévision.
Et pourtant, ils n’ignorent guère que la bataille semblait perdue entre 2000 et 2004. Les projets n’étaient encore qu’au stade d’illusions prospectives à réaliser. Personne n’y croyait réellement, y compris Wade dont les rêves s’assoupirent et devinrent incertaines. C’est grâce au natif de Fatick, qui avait toujours su pétrir de la boue pour en faire de l’or, que les réalisations éclatantes connurent le jour. Il s’agira essentiellement de : de la route des grands moulins ;
• l’aménagement des carrefours dénivelés de Malick Sy et de Cyrnos ;
• des travaux d’aménagement de voieries des carrefours de Cabral, Bakou, la rocade Fann Bel-Air ;
• du tronçon Aéroport-Patte d’oie ;
• de la piste d’envol de liberté VI.
Tous ces travaux ont été financés à travers le Programme d’Amélioration de la Mobilité Urbaine tiré lui-même du Programme de Politique de Transport en Afrique subsaharienne en 1987 et piloté par la Banque Mondiale qui avait envisagé des réformes de politique sectorielle dans le but d’améliorer les performances du secteur des transports dans les pays d’Afrique au Sud du Sahara. Jusqu’en Décembre 1998, un seul projet déclaré non satisfaisant avait été mis en oeuvre par le gouvernement socialiste. C’est avec Macky Sall et son équipe que les funestes présages qui faisaient douter de la réalisation de tous les projets, s’envolèrent pour céder la place à la détermination, au patriotisme et au sens du devoir pour accélérer le démarrage des chantiers tant attendu.
Parallèlement, il s’est attelé, avec dynamisme et rigueur au pilotage depuis la primature de grands travaux, tels que les ponts de Medina Ndiatbé, de Ngouye et de Joal Fadiouth et de la route Linguère Matam, entre autres.
L’APIX, snobée par le Premier Ministre Idrissa Seck, qui avait toujours manifesté son mépris pour les grands projets du Chef de l’Etat, souffrait atrocement de la lourdeur de ses ailes de plomb qui l’envasait de plus en plus. Ainsi, l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio qu’elle manageait, n’avait pas encore trouvé de financements et les questions domaniales soulevées par ce projet structurant n’étaient pas abordées.
Seules des maquettes, non réadaptées, animaient provisoirement les couloirs e son siège. N’eut été Macky Sall cette autoroute n’aurait jamais connu le jour. Il s’affirma dans la contrainte mais aussi brilla dans l’humilité. Sa popularité devenait grandissante, et cela n’avait pas plu à Wade. Alors il envisageât de sceller irrémédiablement le destin politique de Macky Sall, coupable à ses yeux, du crime de s’être approprié d’une portion de son succès, alors qu’il devait lui être redevable de tout, entièrement et exclusivement.
Pour chercher à contrer l’audience grandissante que le premier Ministre Macky Sall avait obtenue de son Peuple, Wade confia à son fils l’organisation du Sommet de la Conférence Islamique afin de concurrencer celui qui avait comme seule préoccupation de faire sortir le Sénégal de l’impasse. La mauvaise gestion de cette rencontre de la Oumah islamique financée à travers le budget consolidé d’investissement fait encore couler beaucoup d’encre. Pour sa part, Monsieur Idrissa Seck, une lourde silhouette bien exercée dans la démagogie et les récits mensongers n’a pas pu faire ses preuves entre 2002 et 2004. Le natif de Thiès n’a à son actif que les chantiers inachevés de Thiès qu’il a fait réaliser avec peu d’orthodoxie par le budget national. En outre, il s’est targué d’avoir conduit son pays au point d’achèvement de l’initiative Ppte, qui en réalité résulte du travail accompli par tous les gouvernements qui l’ont précédé, le processus ayant démarré en 1999. Le Groupe consultatif qu’il conduisit en 2003, pour donner que 2000 milliards de FCFA, témoigne de ce manque d’ambition de son Gouvernement. Ce résultat est sans commune mesure avec celui du Groupe Consultatif édition 2014, mené avec brio par le Président Macky Sall et qui a permis de recueillir les intentions de financement dépassant 10.000 milliards de FCFA.
Cet acquis témoigne incontestablement d’abord de la crédibilité d’une vision, incarnée par un leader à la hauteur de son époque. Il convient d’y ajouter d’autres réalisations, qui reflètent, au besoin le volontarisme économique de Macky Sall. Il s’agit notamment :
• de la baisse des couts des loyers ;
• de l’institution d’une Couverture Maladie Universelle (Cmu) ;
• de la définition d’un programme décennale de lutte contre les inondations ;
• de l’instauration d’une Bourse de Sécurité Familiale (Bsf) ;
• de la Réforme du code général des impôts ;
• Dispositif innovant de financement de l’économie étayée par le Fonsis, le Fongip et la Bnde ;
Toutes ces mesures ont été conçues sur une approche partagée, reflétant l’ancrage à la bonne gouvernance. En outre, une nouvelle approche de la diplomatie économique a été initiée à travers la tenue en décembre 2013, d’une rencontre historique de définition des orientations du Président en la matière. De même, le Pse consacre un volontarisme dans le développement du capital humain, qui a été de tout temps le maillon faible des politiques économiques.
Enfin, les efforts pour doter notre pays en infrastructures structurantes seront consolidés conformément aux axes retenus dans le Pse (52% des financements).
En effet, ce bilan provisoire de deux années seulement n’est-il pas reluisant ? N’en déplaise à Wade, qui ploie sous le joug pesant et humiliant d’une défaite causée par un de ses fils, le Sénégal continuera sa trajectoire pour tendre vers l’émergence. Sans gêne, le Pape du Sopi a clamé tout haut le 12 mai dernier que tous les ministres ont échoué sauf son fils biologique. Cette phrase témoigne du mépris qu’il a pour ses anciens collaborateurs et les cadres sénégalais qui l’ont accompagné. Plus grave, il affirme que l’argent trouvé dans le compte de son fils à Monaco est un don qui lui a été donné par le roi Abdallah.
Tous les Sénégalais épris de bonne gouvernance se sont offusqués de cette malheureuse sortie, car comme l’affirme le journaliste qui l’a interviewé, cet argent aurait dû être versé au Trésor Public, comme il sied dans les états de droit. Mais Wade, tout honte bue, s’est justifié en déclarant qu’ «il aime l’argent parce qu’il est libéral ».
Décidemment qui se ressemblent s’assemblent. Idrissa Seck, dans le sillage de son père, déclara le 29 décembre 2005, dans un document déconcertant ceci « Je soussigné Idrissa Seck, ex Premier Ministre du Sénégal, m’engage dès ma libération, à remettre à Maitre Ousmane Seye, pour le compte de Monsieur Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal, la somme de 7 milliards de francs CFA à titre d’acompte sur les fonds politiques pour l’organisation des élections législatives et présidentielles 2007.
Les élections générales de 2012 seront financées sur le reliquat des fonds». Voila en substance le contenu veule et sordide de ce protocole qui restera à jamais gravé dans les mémoires des Sénégalais.
Diène Farba SARR
Membre du Secrétariat Exécutif de l’APR
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Ces comploteurs sans foi au passé hideux, ont débarqué curieusement sur le tarmac de l’aéroport de Dakar dans la même période du 22 au 25 avril 2014, avec une intention manifeste de créer une perturbation dans le pays. Ainsi, ils collèrent à Macky Sall, d’une façon malhonnête et stéréotypée l’image d’un Président, coupable d’avoir mis en prison « l’ex Puissant Karim Wade » et quelques militants godillots du Président déchu. Quelle indécence ! C’est pire que de la mauvaise foi, c’est en vérité une insulte au droit ! Et dire que Macky Sall a édifié une digue étanche entre l’exécutif et le judiciaire depuis son accession à la magistrature suprême.
A n’en pas douter, Abdoulaye Wade et Idrissa Seck travaillent ensemble dans la même direction et selon les mêmes méthodes sans en donner l’impression. Ils vous diront toujours qu’ils ne se sont pas vus, ni parlé. Cela est totalement inexact !
Leurs actions sont concertées, coordonnées et la cible est commune : Macky Sall objet de la vindicte des libéraux suspects, en proie à une psychose d’arrestation imminente. En réalité, ils savent que l’actuel Président a une conscience tyrannique de sa charge et un sens élevé de la République. Lui qui transforma, en tant que premier Ministre, entre 2004 et 2007, des rêves en réalisations chantées aujourd’hui en refrain comme hymne de la première alternance par des courtisans suborneurs rivalisant de zèle pour se faire distinguer sur tous les écrans de télévision.
Et pourtant, ils n’ignorent guère que la bataille semblait perdue entre 2000 et 2004. Les projets n’étaient encore qu’au stade d’illusions prospectives à réaliser. Personne n’y croyait réellement, y compris Wade dont les rêves s’assoupirent et devinrent incertaines. C’est grâce au natif de Fatick, qui avait toujours su pétrir de la boue pour en faire de l’or, que les réalisations éclatantes connurent le jour. Il s’agira essentiellement de : de la route des grands moulins ;
• l’aménagement des carrefours dénivelés de Malick Sy et de Cyrnos ;
• des travaux d’aménagement de voieries des carrefours de Cabral, Bakou, la rocade Fann Bel-Air ;
• du tronçon Aéroport-Patte d’oie ;
• de la piste d’envol de liberté VI.
Tous ces travaux ont été financés à travers le Programme d’Amélioration de la Mobilité Urbaine tiré lui-même du Programme de Politique de Transport en Afrique subsaharienne en 1987 et piloté par la Banque Mondiale qui avait envisagé des réformes de politique sectorielle dans le but d’améliorer les performances du secteur des transports dans les pays d’Afrique au Sud du Sahara. Jusqu’en Décembre 1998, un seul projet déclaré non satisfaisant avait été mis en oeuvre par le gouvernement socialiste. C’est avec Macky Sall et son équipe que les funestes présages qui faisaient douter de la réalisation de tous les projets, s’envolèrent pour céder la place à la détermination, au patriotisme et au sens du devoir pour accélérer le démarrage des chantiers tant attendu.
Parallèlement, il s’est attelé, avec dynamisme et rigueur au pilotage depuis la primature de grands travaux, tels que les ponts de Medina Ndiatbé, de Ngouye et de Joal Fadiouth et de la route Linguère Matam, entre autres.
L’APIX, snobée par le Premier Ministre Idrissa Seck, qui avait toujours manifesté son mépris pour les grands projets du Chef de l’Etat, souffrait atrocement de la lourdeur de ses ailes de plomb qui l’envasait de plus en plus. Ainsi, l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio qu’elle manageait, n’avait pas encore trouvé de financements et les questions domaniales soulevées par ce projet structurant n’étaient pas abordées.
Seules des maquettes, non réadaptées, animaient provisoirement les couloirs e son siège. N’eut été Macky Sall cette autoroute n’aurait jamais connu le jour. Il s’affirma dans la contrainte mais aussi brilla dans l’humilité. Sa popularité devenait grandissante, et cela n’avait pas plu à Wade. Alors il envisageât de sceller irrémédiablement le destin politique de Macky Sall, coupable à ses yeux, du crime de s’être approprié d’une portion de son succès, alors qu’il devait lui être redevable de tout, entièrement et exclusivement.
Pour chercher à contrer l’audience grandissante que le premier Ministre Macky Sall avait obtenue de son Peuple, Wade confia à son fils l’organisation du Sommet de la Conférence Islamique afin de concurrencer celui qui avait comme seule préoccupation de faire sortir le Sénégal de l’impasse. La mauvaise gestion de cette rencontre de la Oumah islamique financée à travers le budget consolidé d’investissement fait encore couler beaucoup d’encre. Pour sa part, Monsieur Idrissa Seck, une lourde silhouette bien exercée dans la démagogie et les récits mensongers n’a pas pu faire ses preuves entre 2002 et 2004. Le natif de Thiès n’a à son actif que les chantiers inachevés de Thiès qu’il a fait réaliser avec peu d’orthodoxie par le budget national. En outre, il s’est targué d’avoir conduit son pays au point d’achèvement de l’initiative Ppte, qui en réalité résulte du travail accompli par tous les gouvernements qui l’ont précédé, le processus ayant démarré en 1999. Le Groupe consultatif qu’il conduisit en 2003, pour donner que 2000 milliards de FCFA, témoigne de ce manque d’ambition de son Gouvernement. Ce résultat est sans commune mesure avec celui du Groupe Consultatif édition 2014, mené avec brio par le Président Macky Sall et qui a permis de recueillir les intentions de financement dépassant 10.000 milliards de FCFA.
Cet acquis témoigne incontestablement d’abord de la crédibilité d’une vision, incarnée par un leader à la hauteur de son époque. Il convient d’y ajouter d’autres réalisations, qui reflètent, au besoin le volontarisme économique de Macky Sall. Il s’agit notamment :
• de la baisse des couts des loyers ;
• de l’institution d’une Couverture Maladie Universelle (Cmu) ;
• de la définition d’un programme décennale de lutte contre les inondations ;
• de l’instauration d’une Bourse de Sécurité Familiale (Bsf) ;
• de la Réforme du code général des impôts ;
• Dispositif innovant de financement de l’économie étayée par le Fonsis, le Fongip et la Bnde ;
Toutes ces mesures ont été conçues sur une approche partagée, reflétant l’ancrage à la bonne gouvernance. En outre, une nouvelle approche de la diplomatie économique a été initiée à travers la tenue en décembre 2013, d’une rencontre historique de définition des orientations du Président en la matière. De même, le Pse consacre un volontarisme dans le développement du capital humain, qui a été de tout temps le maillon faible des politiques économiques.
Enfin, les efforts pour doter notre pays en infrastructures structurantes seront consolidés conformément aux axes retenus dans le Pse (52% des financements).
En effet, ce bilan provisoire de deux années seulement n’est-il pas reluisant ? N’en déplaise à Wade, qui ploie sous le joug pesant et humiliant d’une défaite causée par un de ses fils, le Sénégal continuera sa trajectoire pour tendre vers l’émergence. Sans gêne, le Pape du Sopi a clamé tout haut le 12 mai dernier que tous les ministres ont échoué sauf son fils biologique. Cette phrase témoigne du mépris qu’il a pour ses anciens collaborateurs et les cadres sénégalais qui l’ont accompagné. Plus grave, il affirme que l’argent trouvé dans le compte de son fils à Monaco est un don qui lui a été donné par le roi Abdallah.
Tous les Sénégalais épris de bonne gouvernance se sont offusqués de cette malheureuse sortie, car comme l’affirme le journaliste qui l’a interviewé, cet argent aurait dû être versé au Trésor Public, comme il sied dans les états de droit. Mais Wade, tout honte bue, s’est justifié en déclarant qu’ «il aime l’argent parce qu’il est libéral ».
Décidemment qui se ressemblent s’assemblent. Idrissa Seck, dans le sillage de son père, déclara le 29 décembre 2005, dans un document déconcertant ceci « Je soussigné Idrissa Seck, ex Premier Ministre du Sénégal, m’engage dès ma libération, à remettre à Maitre Ousmane Seye, pour le compte de Monsieur Abdoulaye Wade, Président de la République du Sénégal, la somme de 7 milliards de francs CFA à titre d’acompte sur les fonds politiques pour l’organisation des élections législatives et présidentielles 2007.
Les élections générales de 2012 seront financées sur le reliquat des fonds». Voila en substance le contenu veule et sordide de ce protocole qui restera à jamais gravé dans les mémoires des Sénégalais.
Diène Farba SARR
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