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Wade, comme Néron… Par Abdou Latif Coulibaly

En campagne électorale en février 1993 à Tivaouane, l’opposant de l’époque Abdoulaye Wade attaque violemment le maire de Ziguinchor, Robert Sagna alors tête de liste des candidats socialistes dans le département de Ziguinchor. Il usa de mots trop durs, non pas à l’égard du politicien, mais à l’égard du chrétien Robert, qui avait l’outrecuidance de mettre uniquement des chrétiens sur la liste qu’il dirigeait.


Rédigé par leral.net le Mercredi 30 Décembre 2009 à 12:04 | | 7 commentaire(s)|

Wade, comme Néron… Par Abdou Latif Coulibaly
Le choix de la ville où Wade avait fait sa déclaration n’était pas fortuit : Tivaouane, berceau de la plus puissante confrérie du pays, en terme de nombre de fidèles avait été bien choisie pour jeter en pâture le chrétien Robert Sagna, discriminatoire à l’égard des musulmans, selon Abdoulaye Wade. Sa déclaration de l’époque était naturellement scandaleuse, voire irresponsable. [xalima.com] Car elle s’attaquait à une valeur fondamentale : la cohésion nationale qui fait la fierté et la spécificité du Sénégal dans une région d’Afrique où les conflits confessionnels ont si souvent détruit les bases de la Nation encore embryonnaire. Les propos étaient d’autant plus inacceptables qu’ils travestissaient la vérité qui se cachait derrière la liste proposée par les socialistes dans le département de Ziguinchor. L’exemplarité de la ville de Ziguinchor, en matière de cohabitation des religions (chrétiens et musulmans), est rare dans le monde. C’est l’une des rares villes où chrétiens et musulmans sont enterrés dans le même et unique cimetière. Cet exemple remarquable n’avait pas, à l’époque, inspiré Abdoulaye Wade qui s’est laissé aller ainsi à des déclarations imprudentes et dangereuses. On peut donc dire avec la dernière déclaration de Me Wade, que l’opposant devenu Président a récidivé. Seulement, ce qui pouvait se comprendre dans la bouche d’un opposant est inacceptable quand c’est le garant de l’unité nationale qui le sort de sa bouche. Personne ne peut plaider en sa faveur. [xalima.com] C’est ce qu’il pensait hier qu’il exprime aujourd’hui en incitant implicitement les musulmans à s’attaquer aux églises, lieux, selon lui, d’adoration de statue. Ce qui serait, dans son entendement, contraire aux valeurs islamiques évoquées par ses détracteurs pour dénoncer la statue de la Renaissance. Personne ne peut arrêter le chef de l’Etat ! Et lui-même ne semble pas vouloir s’arrêter dans son œuvre machiavélique de détruire ce pays et ses fondements. La grandeur d’un homme d’Etat s’apprécie à l’aune de ses actions mais également à celui de sa parole qui doit être toujours et en toute circonstance le reflet d’une retenue qui est une marque d’élégance et de responsabilité.

Le chef de l’Etat sénégalais a aujourd’hui atteint, par ses déclarations fracassantes, un niveau d’irresponsabilité qui inquiète profondément les citoyens de ce pays. Il est peut-être temps que la communauté internationale, dans toutes ses composantes y compris les militants du Pds qui sont des patriotes, se dresse face à lui pour éviter l’irréparable.

Qui est-ce qui peut aujourd’hui sauver le Sénégal face à un homme dont la vanité, voire la mégalomanie peut pousser à détruire les grands équilibres nationaux à chaque fois qu’il pense que la construction de sa propre mythologie l’exige ?

Les imams qui ne sont pas d’accord avec "sa" statue ont parfaitement le droit de critiquer son œuvre et sa volonté de l’imposer à la Nation. Il a certes le droit de répliquer, mais un tel droit ne lui autorise pas de telles dérives et cette violence qui mettent en péril cette Nation. A force de jouer avec le feu, comme Néron, Abdoulaye Wade risque d’embraser le pays et de se délecter du spectacle que constituent les flammes qui consument la République.

Tous les patriotes de ce pays doivent s’y opposer en disant non de façon catégorique. Les Oulémas, les chefs religieux et l’ensemble du Clergé catholique trouvent, dans le contexte actuel, une formidable opportunité pour donner un sens au dialogue inter-confessionnel en créant un cadre qui va permettre de dénoncer avec fermeté, le chef de l’Etat et ses propos. Personne ne croira plus au dialogue religieux si les acteurs de ce dialogue ne se retrouvent pas dans un tel cadre pour crier leur désapprobation et leur indignation. De deux choses l’une : soit le chef de l’Etat n’est plus apte à diriger ce pays, soit il pense, comme à son habitude, que la politique n’est qu’un éternel jeu de hasard. Dans l’un ou l’autre cas, sa place n’est plus au palais de la République.

Abdou Latif Coulibaly

lagazette.sn

Modou Pous Pous


1.Posté par SALIOU DIENG"Tamba" le 30/12/2009 12:42 | Alerter
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Merci au grand saloum-saloum pour ce briant article qui nous enseigne encore sur wade et ses faits.La gestion du pays va mal et trés mal.il est important aujourd'hui que nous nous mobiliseons tous pour que le plus rapidement possible boutter wade dehors.Il est un danger permanent pour notre pays et pour notre démocratie.Si wade continu à nous diriger,le pays peut sombrer d'un moment à l'autre.Seulement , je pense que partout dans le sénégal les intellectuels doivent aussi jouer leur role d'informer,de sensibiliser et de mobiliser les populations pour voter contre ce tiran ou monarque.
Abdou Latif:Que dieu vous accorde longue vie,beaucoups de bonheurs,de prospérité,de joie et surtout de succés.Amine,Amine ya Raabi.Latif méme si tu n'existais pas ,dieu allait vous créer parceque vous étes utule pour votre pays et vous étes une référence pour la jeunesse de votre pays et de votre continent.Vous étes une valeur sure.Que dieu vous donne longue vie.La jeunesse de Tamba serait trés heureux de vous acceuillir pour une conférence et on vous laisse choisir le théme

2.Posté par Vérité le 30/12/2009 13:27 | Alerter
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Merci Latif je suis malheureusement au regret de te dire que tu prêches dans le vide car les Sénégalais ne s'intéressent qu'à ce qu'ils peuvent mettre dans leurs poches et pas du tout à la nation. C'est tout le problème dans ce pays: les sénégalais font 11 millions mais les citoyens se comptent par dizaines.

3.Posté par fraternité le 30/12/2009 14:28 | Alerter
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Le Prophète Mohamad et les chrétiens
© Ralph Stehly, Professeur d'histoire des religions, Université Marc Bloch, Strasbourg

Le Prophète a été en rapport continu avec le christianisme dans sa jeunesse.
Selon sa biographie traditionnelle (la Sîra), il rencontra un moine nommé Bahîra ou Nestorius lors de l'un de ses voyages caravaniers en Syrie.
Dans son proche entourage, le cousin de la première femme de Mohammed, Waraqa ben Nawfal était chrétien.
L'une des concubines du Prophète, Mârya, était chrétienne, plus précisément copte (l'autre, Safya était juive). C'était une belle esclave que le gouverneur d'Alexandrie lui avait offerte en l'an VIII de l'hégire (629 de l'ère chrétienne). Elle lui donna un fils, Ibrâhîm, mort en bas-âge.
Le Prophète a, tout au long de sa vie, eu de la sympathie pour le christianisme, tout particulièrement pour les moines des couvents (Coran 3.113-114), bien que cette sympathie soit teintée d'une nuance de reproches (57.27).
Mohammed prend même la défense des chrétiens contre les juifs au sujet de la naissance virginale de Jésus (4.156-157). Mais il s'oppose au principe trinitaire qu'il assimile à un trithéisme: (5.73, 4.171).
Mais le verset 4.171 représente néanmoins un pas énorme en direction du christianisme, puisque Jésus y est appelé "Verbe de Dieu", "Esprit de Dieu". Ces termes sont singulièrement proche du credo de Nicée et des canons adoptés par le concile de Chalcédoine.
Le rejet du dogme de la filialité divine de Jésus (cf. 5.17) s'explique d'autant mieux que Mohammed n'avait pour interlocuteurs que des monophysites, qui professaient la seule nature divine du Christ.
Il n'y a jamais eu, du vivant du prophète, de tensions militaires avec des groupes chrétiens, comme ce fut le cas pour les juifs, pour la bonne raison que leur nombre en Arabie centrale était infime. Ils n'étaient représentés que sur la périphérie de l'Arabie, notamment au Nadjrân et au Yémen.


4.Posté par boy dakar le 30/12/2009 14:47 | Alerter
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encore le mercénaire de la plume armée a coup de milliards...ça suffit arretez de manipuler ce peuple

5.Posté par décroit le 30/12/2009 15:37 | Alerter
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boy dakar tu es imbécile c'est toi le mercenaire

6.Posté par peace and love le 30/12/2009 16:19 | Alerter
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latif dit nous en réalité qul est ton probléme

7.Posté par Mody Niang Jr le 30/12/2009 17:29 | Alerter
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Le larbinisme comme modèle d’engagement politique chez Amadou Lamine Faye

Nous l’avons déjà facilement relevé, tout au long de cet article, Amadou Lamine Faye se livre à un véritable larbinisme. Après son livre pour lequel il a été vachement récompensé, on lui découvre un nouveau talent : l’imposture d’Amadou Lamine Faye n’est pas seulement intellectuelle, mais aussi politique. Il a posté partout sur son site alpha-2 des articles défendant Karim Meissa Wade. On soulignera dans le vif du sujet que c’est également de la sorte que naissent les larbins. Un larbinisme si lamentable, qu’après une bonne rigolade de la mise en scène, l’auteur inspire davantage de pitié que de colère.
Par ailleurs, nous savons de sources sûres que Monsieur Faye a passé le plus clair de son temps à vilipender le fils du président dans certains salons de la capitale. Il a toujours soutenu que Karim est incapable de faire une carrière politique ou de gagner quoi que ce soit. Que c'est bon de dire du mal en cachette. Pourquoi pas en face ? C'est moins risqué peut être !
Mais pourquoi ce revirement de situation ? Amadou Lamine Faye s’est rapproché de certains responsables libéraux (surtout les anciens) susceptibles, à ses yeux, de reprendre le flambeau du parti après le départ de l’actuel patron. Mis en quarantaine par ces derniers, et opportuniste à mort, il fait aujourd’hui un clin d’œil à Karim. D’où cette mise en scène puérile (Cf. les bandes sonores du site alpha) pour entrer dans les bonnes grâces de Karim Wade.
Les livres qu’il publie et son site internet ne sont qu’une stratégie, voire une posture qu’il affectionne particulièrement, et qui lui servira sans doute d’ARGUMENT-MARKETING pour continuer à vendre à bon prix son engagement politique au président et à son fils. Et comme certains leaders politiques ne sont heureux que quand on chante leurs louanges, on peut prédire alors à Amadou Lamine Faye un bel avenir politique.

Vous êtes donc un larbin dans l’âme. Un vendu, un vil pleutre sans honneur et sans une once de fierté. Mais cela ne vous suffit pas, vous voulez que votre talent « d’apprenti intellectuel » soit enfin reconnu. Tous vos efforts, y compris le fait de vouloir endosser la toge du Professeur restent vains. Vous portez finalement ce magnifique habit en clous rouillés de l’usurpateur qui vous sied si bien! Peut-être Karim l’aurait compris ; c’est pourquoi il refuse toujours de vous laisser cirer ses souliers !

Auteur : Mody Niang Jr

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