Selon Moussa Sène Absa, le Fesman 3 était le festin d’une famille, d’un clan. « Le Fesman 3, c’est pour le vieux, sa fille, son fils, sa tante, ses copains… », peint le cinéaste. Qui ajoute que la Renaissance africaine brandie pour justifier l’organisation d’un tel évènement n’a rien à voir avec « une manifestation purement mégalo, avec un monument gigantesque, pharaonique, avec des milliards qui y sont investis, des scandales en veux-tu, en voilà ».
Très en verve contre le Président de la République, le cinéaste sénégalais qui vit en Barbade dira que « Wade est le plus complexé que je connais (…) Il n’a aucune personnalité, aucune fierté d’être Africain ». Pour Moussa Sene Absa, le Président Wade est un français qui en veut en sénégalais. En bref, à en croire l’exilé « Wade est un monstre qui va nous coûter cher ».
Les marabouts en ont pris pour leur grade puisque de l’avis de Moussa Sène Absaz, les hommes religieux sont aussi corrompus que les hommes politiques. Et la cerise sur le gâteau, d’après Mousa Sène c’est qu’ « ils sont en train de phagocyter la jeunesse ». Et pour en donner la preuve, le cinéaste évoque le cas de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar où, à l’en croire, « il y a plus de disciples de Kara et de Cheikh Béthio Thioune que de disciples de Cheikh Anta Diop ».
Ses collègues cinéaste ne sont pas en reste dans ses diatribes. D’ailleurs le réalisateur de la série Goorgorlou dira qu’il ne considère par certains comme ses collègues dans la mesure où il se veut un soldat au moment où ces derniers ont préféré être des mercenaires. Ne faisant pas dans la langue de bois, il cite Mansour Sora Wade qui, selon Moussa Sène est un courtisan de Wade. « Son dernier film (Ramata) est un mauvais film », juge-t-il.
Faisant un coup d’œil à ce qui se passe dans le monde arabe, le cinéaste est convaincu que les soulèvements qui prévalent dans ces pays ne sont qu’« une promenade de santé ». « Mais au Sénégal, quand les sénégalais vont s’y mettre, cela va être pire que partout ailleurs », prédit le cinéaste selon qui, « les gens se trompent de pays, Wade aussi… »
Abdou K. Cissé
Très en verve contre le Président de la République, le cinéaste sénégalais qui vit en Barbade dira que « Wade est le plus complexé que je connais (…) Il n’a aucune personnalité, aucune fierté d’être Africain ». Pour Moussa Sene Absa, le Président Wade est un français qui en veut en sénégalais. En bref, à en croire l’exilé « Wade est un monstre qui va nous coûter cher ».
Les marabouts en ont pris pour leur grade puisque de l’avis de Moussa Sène Absaz, les hommes religieux sont aussi corrompus que les hommes politiques. Et la cerise sur le gâteau, d’après Mousa Sène c’est qu’ « ils sont en train de phagocyter la jeunesse ». Et pour en donner la preuve, le cinéaste évoque le cas de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar où, à l’en croire, « il y a plus de disciples de Kara et de Cheikh Béthio Thioune que de disciples de Cheikh Anta Diop ».
Ses collègues cinéaste ne sont pas en reste dans ses diatribes. D’ailleurs le réalisateur de la série Goorgorlou dira qu’il ne considère par certains comme ses collègues dans la mesure où il se veut un soldat au moment où ces derniers ont préféré être des mercenaires. Ne faisant pas dans la langue de bois, il cite Mansour Sora Wade qui, selon Moussa Sène est un courtisan de Wade. « Son dernier film (Ramata) est un mauvais film », juge-t-il.
Faisant un coup d’œil à ce qui se passe dans le monde arabe, le cinéaste est convaincu que les soulèvements qui prévalent dans ces pays ne sont qu’« une promenade de santé ». « Mais au Sénégal, quand les sénégalais vont s’y mettre, cela va être pire que partout ailleurs », prédit le cinéaste selon qui, « les gens se trompent de pays, Wade aussi… »
Abdou K. Cissé