Le châtiment de Wade n’aura duré que 4 jours pour ceux qui ont été présentés à tort ou à raison, comme les principaux artisans de la débâcle de Sopi 2009 aux locales du 22 mars 2009. L’ancien ministre de la Culture, Mame Birame Diouf a lui aussi été nommé, au poste de ministre d’État auprès du président de la République chargé de la coordination du Festival mondial des arts nègres (Fesman).
Mame Birame Diouf redevient ministre. En effet, selon la Rfm qui cite l’intéressé en personne, le ci-devant ministre de la Culture, du Patrimoine historique classé, des Langues nationales et de la Francophonie vient d’être nommé ministre d’Etat chargé de la coordination du Festival mondial des arts nègres (Fesman). Une décision qui pourrait s’expliquer par le fait que Fatick d’où est originaire Mame Birame Diouf, est la seule région qui ne comptait aucun ministre au sein du gouvernement dirigé par Souleymane Ndéné Ndiaye. De surcroît, l’homme est très imprégné des dossiers du Fesman 3 qu’il a pilotés pendant plus de deux ans. Quand on sait le succès que le président Wade veut faire de cette rencontre...
Hier, lundi 4 mai, c’est Abdoulaye Faye et Ousmane Masseck Ndiaye qui ont été réhabilités par le chef de l’État après les avoir sanctionnés, à cause des investitures désastreuses pour Sopi 2009 qu’ils ont pilotées.
Relevé de ses fonctions, il y a de cela deux semaines, l’Administrateur du Pds serait sur le point d’être nommé encore une fois ministre d’État. C’est Pape Samba Mboup, un des plus proches collaborateurs de Wade qui aurait défendu bec et ongles son dossier, selon le Populaire.
Abdoulaye Faye était l’un des responsables des investitures considérées comme étant à l’origine de la défaite de la coalition Sopi dans plusieurs localités. L’autre responsable, le ministre d’État Ousmane Masseck Ndiaye, en sa qualité de directeur des structures du Pds a lui aussi été sévèrement sanctionné.
Ayant perdu la mairie de Saint-Louis, le chef de l’Etat lui a retiré le ministère des Collectivités locales et de la Décentralisation. Mais son chômage n’aura duré que quelques jours. Reçu en audience hier au palais, l’ex-édile de la Vieille Ville a été choisi par le président de la République pour présider le Conseil économique et social (Ces). A en croire le quotidien l’As, Ousmane Masseck Ndiaye a déjà reçu son décret de nomination et que celui devant nommer les membres du Conseil sera publié ce mardi 5 mai.
Avant Mame Birame Diouf, Ousmane Masseck Ndiaye et Abdoulaye Faye, le « bonheur » avait auparavant souri à Ousmane Ngom et Abdoulaye Diop. Le premier a retrouvé son poste de ministre d’État, ministre des Mines, de l’Industrie et des Pme dans le gouvernement, le deuxième s’est vu ajouter le terme « Economie » dans la nomination de son département. L’économie n’était nulle part après la lecture de la liste des 32 membres du nouvel attelage par le secrétaire général du gouvernement, Pape Ousmane Gueye.
La question que l’on doit se poser est de savoir, pourquoi le président de la République est revenu sur sa décision alors que lui-même avait promis bien avant les locales que les perdants seront sanctionnés. Wade serait-il si généreux au point de ne pas pouvoir châtier ceux qui méritent vraiment une punition ?
En plus, au rythme où vont les choses dans ces retours et autres nominations, ne risque-t-on pas de retourner à la case départ en ce qui concerne le nombre pléthorique de ministres, ministres d’État, ministres conseillers et autres collaborateurs du chef de l’État ?
Rappelons que près de 33 collaborateurs du président de la République ont été remerciés en grande pompe et le gouvernement allégé de deux ou trois postes ministériels.
Mame Birame Diouf redevient ministre. En effet, selon la Rfm qui cite l’intéressé en personne, le ci-devant ministre de la Culture, du Patrimoine historique classé, des Langues nationales et de la Francophonie vient d’être nommé ministre d’Etat chargé de la coordination du Festival mondial des arts nègres (Fesman). Une décision qui pourrait s’expliquer par le fait que Fatick d’où est originaire Mame Birame Diouf, est la seule région qui ne comptait aucun ministre au sein du gouvernement dirigé par Souleymane Ndéné Ndiaye. De surcroît, l’homme est très imprégné des dossiers du Fesman 3 qu’il a pilotés pendant plus de deux ans. Quand on sait le succès que le président Wade veut faire de cette rencontre...
Hier, lundi 4 mai, c’est Abdoulaye Faye et Ousmane Masseck Ndiaye qui ont été réhabilités par le chef de l’État après les avoir sanctionnés, à cause des investitures désastreuses pour Sopi 2009 qu’ils ont pilotées.
Relevé de ses fonctions, il y a de cela deux semaines, l’Administrateur du Pds serait sur le point d’être nommé encore une fois ministre d’État. C’est Pape Samba Mboup, un des plus proches collaborateurs de Wade qui aurait défendu bec et ongles son dossier, selon le Populaire.
Abdoulaye Faye était l’un des responsables des investitures considérées comme étant à l’origine de la défaite de la coalition Sopi dans plusieurs localités. L’autre responsable, le ministre d’État Ousmane Masseck Ndiaye, en sa qualité de directeur des structures du Pds a lui aussi été sévèrement sanctionné.
Ayant perdu la mairie de Saint-Louis, le chef de l’Etat lui a retiré le ministère des Collectivités locales et de la Décentralisation. Mais son chômage n’aura duré que quelques jours. Reçu en audience hier au palais, l’ex-édile de la Vieille Ville a été choisi par le président de la République pour présider le Conseil économique et social (Ces). A en croire le quotidien l’As, Ousmane Masseck Ndiaye a déjà reçu son décret de nomination et que celui devant nommer les membres du Conseil sera publié ce mardi 5 mai.
Avant Mame Birame Diouf, Ousmane Masseck Ndiaye et Abdoulaye Faye, le « bonheur » avait auparavant souri à Ousmane Ngom et Abdoulaye Diop. Le premier a retrouvé son poste de ministre d’État, ministre des Mines, de l’Industrie et des Pme dans le gouvernement, le deuxième s’est vu ajouter le terme « Economie » dans la nomination de son département. L’économie n’était nulle part après la lecture de la liste des 32 membres du nouvel attelage par le secrétaire général du gouvernement, Pape Ousmane Gueye.
La question que l’on doit se poser est de savoir, pourquoi le président de la République est revenu sur sa décision alors que lui-même avait promis bien avant les locales que les perdants seront sanctionnés. Wade serait-il si généreux au point de ne pas pouvoir châtier ceux qui méritent vraiment une punition ?
En plus, au rythme où vont les choses dans ces retours et autres nominations, ne risque-t-on pas de retourner à la case départ en ce qui concerne le nombre pléthorique de ministres, ministres d’État, ministres conseillers et autres collaborateurs du chef de l’État ?
Rappelons que près de 33 collaborateurs du président de la République ont été remerciés en grande pompe et le gouvernement allégé de deux ou trois postes ministériels.