Le président sénégalais ne se souvient plus de celui qui fut, pendant près de deux ans son directeur de cabinet politique, Babacar Gaye. Maintenant, il ne se rappelle pas, du tout, d’avoir voué aux Enfers l’Église. Il ne se souvient, pas encore, d’avoir limogé son Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Moustapha Sourang. Il le situe du côté de Touba. Faux-semblant ou sentiment sincère ? Toujours est-il que c’est l’aveu qu’il a fait à son entourage : « Je ne me souviens pas avoir dit ça », a-t-il servi à ses proches, venus s’inquiéter de sa sortie contre l’Église, pour juste défendre sa statue, qui rappelle son passé, pour ne pas dire sa mission maçonnique.
Un nouvel aveu qui atteste de la sénilité du président Wade, qui devient, de fait, un danger pour le Sénégal. Si son état d’esprit se comprend à l’aube de ses 83 ans, sa responsabilité en tant que chef d’État est sur la place publique : on ne s’oppose pas à la nature. C’est dire que Wade pourrait signer, demain, un décret, de tous les dangers, sans en mesurer toutes les conséquences. Il l’a déjà fait. Il confond ses comptes et caisses. Il limogeage sans se souvenir. En conséquence ceux qu’ils virent continuent de percevoir, salaires, domiciles et avantages liés à leur statut.
Wade rappelle bien le président tunisien Habib Bourguiba, qui fut dépossédé du pouvoir, par son Premier ministre, pour âge très avancé. Il était son benjamin d’un an. Wade se comporte comme un grand-père. C’est ce qui fait qu’il considère son fils Karim comme un petit-fils. Il lui a légué tout le pouvoir, oubliant que c’est lui qui a été réélu par les Sénégalais, qui ont désavoué son descendant à l’occasion des élections locales de mars dernier. Me Wade est devenu sénile. Et le danger qu’il fait courir au Sénégal est d’être porté sur les voyages à longue distance. Tous les dix jours, il se rend à l’étranger. Il avait imputé sa tentative de corruption contre un agent du Fmi à son neveu et aide de camp, Bara Cissokho. Il se fait voler de l’argent.
Demain, il pourrait oublier ses souliers ou confondre son palais d’avec celui d’un de ses pairs. C’est donc un pléonasme : à plus de 83 ans, Me Wade défie le bon sens, en voulant se maintenir à la tête du Sénégal, pour sauver son fils Karim de la prison. C’est le dernier instinct de conservation d’un patriarche.
La Redaction XIBAR.NET
Un nouvel aveu qui atteste de la sénilité du président Wade, qui devient, de fait, un danger pour le Sénégal. Si son état d’esprit se comprend à l’aube de ses 83 ans, sa responsabilité en tant que chef d’État est sur la place publique : on ne s’oppose pas à la nature. C’est dire que Wade pourrait signer, demain, un décret, de tous les dangers, sans en mesurer toutes les conséquences. Il l’a déjà fait. Il confond ses comptes et caisses. Il limogeage sans se souvenir. En conséquence ceux qu’ils virent continuent de percevoir, salaires, domiciles et avantages liés à leur statut.
Wade rappelle bien le président tunisien Habib Bourguiba, qui fut dépossédé du pouvoir, par son Premier ministre, pour âge très avancé. Il était son benjamin d’un an. Wade se comporte comme un grand-père. C’est ce qui fait qu’il considère son fils Karim comme un petit-fils. Il lui a légué tout le pouvoir, oubliant que c’est lui qui a été réélu par les Sénégalais, qui ont désavoué son descendant à l’occasion des élections locales de mars dernier. Me Wade est devenu sénile. Et le danger qu’il fait courir au Sénégal est d’être porté sur les voyages à longue distance. Tous les dix jours, il se rend à l’étranger. Il avait imputé sa tentative de corruption contre un agent du Fmi à son neveu et aide de camp, Bara Cissokho. Il se fait voler de l’argent.
Demain, il pourrait oublier ses souliers ou confondre son palais d’avec celui d’un de ses pairs. C’est donc un pléonasme : à plus de 83 ans, Me Wade défie le bon sens, en voulant se maintenir à la tête du Sénégal, pour sauver son fils Karim de la prison. C’est le dernier instinct de conservation d’un patriarche.
La Redaction XIBAR.NET