Serigne Fallou Dieng s’attaque aussi au système de gouvernance de Wade et parle de menaces sur la République «par ces médiocres qui nous gouvernent. Ils gèrent le pays par un pilotage à vue : ils sont à la base des différends qu’on note actuellement entre les familles religieuses. Serigne Abdoul Ahad avait dit : «Celui qui travaille comme un âne et gaspille comme un singe finira comme un chien.» C’est pour simplement dire que les Sénégalais ont essuyé toutes les difficultés avec les politiques d’ajustement structurel. C’est quand la balance cmmerciale a connu une certaine croissance avec le gouvernement de Mamadou Lamine Loum et que les Sénégalais espéraient voir le bout du tunnel que l’Alternance est survenue. Wade a une bonne vision, ne serait-ce qu’en matière de politique infrastructurelle. Il a aussi injecté environ 500 milliards dans le fonctionnement de la Senelec. Mais, tous ces efforts ont été gâtés avec l’Anoci et aussi avec les voyages qu’il effectue à coups de milliards en logeant des militants dans des hôtels luxueux pour recevoir des prix ou dédicacer des livres sans aucune importance pour le pays et pour les populations. Il en est de même de l’argent qu’il distribue aux marabouts. Ce qui a grevé les Finances publiques et nous a mis dans cette situation».
Interpellé sur l’implantation d’écoles françaises, Serigne Fallou Dieng soutient: «C’est plus qu’une nécessité, parce que les populations qui vivent à Touba font partie intégrante de la société sénégalaise. Chaque jour, ce sont des enfants qui font de l’auto-stop pour aller étudier à Mbacké. Parmi ce lot, on dénombre beaucoup de Mbacké-Mbacké. C’est de l’incohérence. Et, à Darou Khoudoss, il y a une école privée française. C’est une action à géométrie variable. Je souhaite l’implantation d’une école française à Touba.»
Serigne Fallou Dieng donne aussi sa petite idée sur les chantiers de Touba. «C’est normal que l’Etat y investisse. Abdou Diouf, de même que Abdoulaye Wade ont tous par décret augmenté les limites du titre foncier sans même prendre l’avis des Sénégalais. Mais, ce n’est pas grave. Ce que je déplore personnellement, c’est qu’ils n’ont pas su négocier avec les autorités religieuses. Ils devaient dire aux khalifes généraux (en son temps Abdoul Ahad et Serigne Saliou) : «J’augmente le titre, mais en contrepartie, vous faites ceci». Ils allaient tous accepter. Je vous donne un exemple : quand Wade a augmenté les limites du titre foncier de Touba, s’il avait dit à Serigne Saliou, qu’en contrepartie, il demande d’autoriser l’ouverture des écoles françaises, il allait accéder à sa demande. Je suis sûr et certain de ce que je dis, parce que le marabout en avait grandement besoin. Mais Wade ne sait pas négocier. Sur ce projet de modernisation, Touba devait contribuer, parce que c’est l’argent du contribuable qu’on y dépense. Aujourd’hui, le grand problème de Touba, c’est son assainissement. Partout, ce sont des eaux de ruissellement et l’eau n’est pas évacuée. On n’a pas senti jusqu’à présent la Communauté rurale.»
Sur le démantèlement de Kër Serigne-bi, il marque son accord et s’en prend à l’Etat en expliquant : «Je suis d’accord avec ce qui a été fait, parce qu’après tout, nous sommes dans un Etat organisé. Je dois dire que ceux qui s’activaient à Kër Serigne-bi ne vendaient pas de la contrefaçon. Ce sont des réseaux bien organisés composés de personnels de la santé qui revendaient les médicaments aux marchands de Kër Serigne-bi. C’est une bonne chose qu’on ait fermé ce lieu».
Correspondant le quotidien
Interpellé sur l’implantation d’écoles françaises, Serigne Fallou Dieng soutient: «C’est plus qu’une nécessité, parce que les populations qui vivent à Touba font partie intégrante de la société sénégalaise. Chaque jour, ce sont des enfants qui font de l’auto-stop pour aller étudier à Mbacké. Parmi ce lot, on dénombre beaucoup de Mbacké-Mbacké. C’est de l’incohérence. Et, à Darou Khoudoss, il y a une école privée française. C’est une action à géométrie variable. Je souhaite l’implantation d’une école française à Touba.»
Serigne Fallou Dieng donne aussi sa petite idée sur les chantiers de Touba. «C’est normal que l’Etat y investisse. Abdou Diouf, de même que Abdoulaye Wade ont tous par décret augmenté les limites du titre foncier sans même prendre l’avis des Sénégalais. Mais, ce n’est pas grave. Ce que je déplore personnellement, c’est qu’ils n’ont pas su négocier avec les autorités religieuses. Ils devaient dire aux khalifes généraux (en son temps Abdoul Ahad et Serigne Saliou) : «J’augmente le titre, mais en contrepartie, vous faites ceci». Ils allaient tous accepter. Je vous donne un exemple : quand Wade a augmenté les limites du titre foncier de Touba, s’il avait dit à Serigne Saliou, qu’en contrepartie, il demande d’autoriser l’ouverture des écoles françaises, il allait accéder à sa demande. Je suis sûr et certain de ce que je dis, parce que le marabout en avait grandement besoin. Mais Wade ne sait pas négocier. Sur ce projet de modernisation, Touba devait contribuer, parce que c’est l’argent du contribuable qu’on y dépense. Aujourd’hui, le grand problème de Touba, c’est son assainissement. Partout, ce sont des eaux de ruissellement et l’eau n’est pas évacuée. On n’a pas senti jusqu’à présent la Communauté rurale.»
Sur le démantèlement de Kër Serigne-bi, il marque son accord et s’en prend à l’Etat en expliquant : «Je suis d’accord avec ce qui a été fait, parce qu’après tout, nous sommes dans un Etat organisé. Je dois dire que ceux qui s’activaient à Kër Serigne-bi ne vendaient pas de la contrefaçon. Ce sont des réseaux bien organisés composés de personnels de la santé qui revendaient les médicaments aux marchands de Kër Serigne-bi. C’est une bonne chose qu’on ait fermé ce lieu».
Correspondant le quotidien