À dix-sept mois de la fin de son second mandat le président Wade Wade a reçu le porte-parole du Khalife général des Tidjanes, Serigne Abdoul Aziz Sy Junior. Pour le faire oublier l’humiliation qu’il l’avait fait subir en le relevant de sa fonction de médiateur du dialogue politique, il s’est engagé à moderniser Tivaouane à hauteur de 100 milliards de francs Cfa. La rondelette somme sera décaissée à partir de 2011, à quelques mois de l’élection présidentielle. Le projet doit être achevé en 2015.Il saute à l’œil nu que le président Wade n’a fait cette déclaration que dans l’intention de séduire l’électorat de la confrérie des Tidjanes. Il ne mettra la main à la poche qu’un an avant le scrutin présidentiel, pour un montant de 25 milliards de francs Cfa. S’il est réélu, Tivaouane ne verra pas son reliquat de 75 milliards. Pour preuve, cinq ans après sa promesse de moderniser Touba, la capitale du Mouridisme, pour le même montant de 100 milliards, il n’a pour l’instant décaissé que 23 milliards de francs Cfa, en dépit d’avoir emprunté dix milliards au défunt Khalife général des Mourides, le regretté Serigne Saliou Mbacké.
Abdoulaye Wade a promis de faire de l’esplanade des mosquées de Tivaouane un bijou, car soucieux de contrer le mouvement citoyen lancé par un des petits fils du fondateur de la ville, Serigne Mansour Sy Djamil. Il était passé par Serigne Abdou Aziz Sy Junior pour tenter, avec de l’argent, d’amener le marabout à renoncer à son projet politique. Ce fut en vain. Il voulait, également, faire oublier le tort qu’il a porté à la confrérie des Tidjanes, en nommant un autre médiateur du dialogue politique à la place de Junior.
Derrière sa déclaration, le président Wade cherche, également, à mettre en valeur son fils Karim. Celui-ci étant ministre d’État, chargé, entre autres départements, de l’Aménagement du territoire et des Infrastructures. Il l’a mis en scelle à Touba. Il veut que Tivaouane magnifie son Karim, qu’il a présenté aux Niassénes auxquels il a promis d’achever les travaux de leur mosquée. Demain, Wade pourra bien agiter d’autres 100 milliards au profit de la confrérie des Khadres, voire de l’Église sénégalaise, qu’il avait traité d’ingrate. À 86 ans, Abdoulaye Wade veut un troisième mandant pour laisser gouverner son fils, avant de lui transmettre le pouvoir. Pour ce projet, il est prêt à tout. « La fin justifie les moyens », comme enseignait Machiavel.
La Redaction xibar.net
Abdoulaye Wade a promis de faire de l’esplanade des mosquées de Tivaouane un bijou, car soucieux de contrer le mouvement citoyen lancé par un des petits fils du fondateur de la ville, Serigne Mansour Sy Djamil. Il était passé par Serigne Abdou Aziz Sy Junior pour tenter, avec de l’argent, d’amener le marabout à renoncer à son projet politique. Ce fut en vain. Il voulait, également, faire oublier le tort qu’il a porté à la confrérie des Tidjanes, en nommant un autre médiateur du dialogue politique à la place de Junior.
Derrière sa déclaration, le président Wade cherche, également, à mettre en valeur son fils Karim. Celui-ci étant ministre d’État, chargé, entre autres départements, de l’Aménagement du territoire et des Infrastructures. Il l’a mis en scelle à Touba. Il veut que Tivaouane magnifie son Karim, qu’il a présenté aux Niassénes auxquels il a promis d’achever les travaux de leur mosquée. Demain, Wade pourra bien agiter d’autres 100 milliards au profit de la confrérie des Khadres, voire de l’Église sénégalaise, qu’il avait traité d’ingrate. À 86 ans, Abdoulaye Wade veut un troisième mandant pour laisser gouverner son fils, avant de lui transmettre le pouvoir. Pour ce projet, il est prêt à tout. « La fin justifie les moyens », comme enseignait Machiavel.
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