On nous signale du coté des Hlm Grand-Yoff que des manifestants non contents de la situation dans laquelle la Senelec les a plongés sont en train d'imposer leur loi au niveau du Cem Cardinal Hyacinthe Thiandoum. En effet, des pneus ont été érigés ne barrage pour boucher la circulation. C'est la même scène à laquelle on assiste du coté de Liberté 6. Les populations de Derklé ne sont pas en reste. Le courroux est le même: Les coupures intempestives de l'électricité. "On en a marre des coupures d'électricité", tonnent des jeunes qui sont prêts à en découdre avec la Senelec qui plonge le Sénégal dans le noir. Les forces de Police qui sont, comme on peut s'y attendre déployés pour les contenir la furie des populations commencent à montrer des signes d'épuisement. Car tout Dakar s'est levée comme un seul Homme pour dire non à l'inacceptable.
De quoi souffre la Senelec ?
Pendant que les sénégalais broient du noir, la société qui est censée les sortir de la misère dans laquelle ils nagent, semble se trouver au bord de la faillite. C’est ce que révèle le quotidien Kotch dans son édition de ce mercredi. A en croire Kotch, La Senelec serait en situation de cessation de paiement avec zéro fuel dans ses vannes pour faire fonctionner ses machines. Cette pénurie de fuel met aux arrêts les centrales de la Gti et de Kounoune. A cela s’ajoutent les restrictions d’Itoc qui se fait payer cash par la Senelec. Itoc fait payer à la société nationale d’électricité son manque de fidélité. La Sar est passée par là. Ce n’est pas tout car souligne le quotidien Kotch: Il est impossible de trouver les pièces de rechange des machines de l’entreprise sur le marché. Il y a aussi le fait que les nouveaux inférieurs du « bourreau » des sénégalais font des pieds et des mains pour s’adapter à ces machines d’une autre époque.
Face à ce parcours du combattant, les sénégalais ont poussé un ouf de soulagement quand il leur a été promis le règlement de la situation avec l’arrivée des centrales à charbon en 2011. Mais ils devront prendre leur mal en patience car ces centrales annoncées en grandes pompes par le ministre de l’énergie et les gérants de la Senelec ne verront le jour qu’en…2015.
De quoi promettre un enfer aux populations. Mais se résigneront-ils à attendre le Ciel. Apres tous les malheurs vécus de la faute des coupures qui ont fini par faire partie du quotidien de tout un pays, les sénégalais sont-ils prêts à laisser faire. Les jours à venir éclaireront notre lanterne…
De quoi souffre la Senelec ?
Pendant que les sénégalais broient du noir, la société qui est censée les sortir de la misère dans laquelle ils nagent, semble se trouver au bord de la faillite. C’est ce que révèle le quotidien Kotch dans son édition de ce mercredi. A en croire Kotch, La Senelec serait en situation de cessation de paiement avec zéro fuel dans ses vannes pour faire fonctionner ses machines. Cette pénurie de fuel met aux arrêts les centrales de la Gti et de Kounoune. A cela s’ajoutent les restrictions d’Itoc qui se fait payer cash par la Senelec. Itoc fait payer à la société nationale d’électricité son manque de fidélité. La Sar est passée par là. Ce n’est pas tout car souligne le quotidien Kotch: Il est impossible de trouver les pièces de rechange des machines de l’entreprise sur le marché. Il y a aussi le fait que les nouveaux inférieurs du « bourreau » des sénégalais font des pieds et des mains pour s’adapter à ces machines d’une autre époque.
Face à ce parcours du combattant, les sénégalais ont poussé un ouf de soulagement quand il leur a été promis le règlement de la situation avec l’arrivée des centrales à charbon en 2011. Mais ils devront prendre leur mal en patience car ces centrales annoncées en grandes pompes par le ministre de l’énergie et les gérants de la Senelec ne verront le jour qu’en…2015.
De quoi promettre un enfer aux populations. Mais se résigneront-ils à attendre le Ciel. Apres tous les malheurs vécus de la faute des coupures qui ont fini par faire partie du quotidien de tout un pays, les sénégalais sont-ils prêts à laisser faire. Les jours à venir éclaireront notre lanterne…