Hier, il y avait de la tension au rond-point Sips, sous le pont de l’autoroute à péage dans la zone de Dalifort, entre les responsables de la direction de la société Second’s trading service (Sts) et des camionneurs. Le pire a été évité. Diafara Seck, le gestionnaire de la société, a échappé de justesse au lynchage devant la furie des camionneurs. Ces derniers, opposés au stationnement des engins de la Sts près de leurs camions, ont tenu hier une assemblée générale pour exiger le déplacement de ces engins dans les meilleurs délais, sous peine de représailles.
Gora Khouma, secrétaire général du Syndicat des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Sttr), affilié à la Cnts/Fc et dont sont membres ces camionneurs, prévient les autorités de la société Sts et leur demande de faire quitter «leurs engins de (leur) espace». «Ces engins doivent quitter cet espace ou bien on va les incendier», menace M. Khouma, très en colère. Ces camionneurs interpellent les autorités étatiques pour les prévenir. «Nous demandons aux autorités étatiques d’intervenir car ce sont elles qui nous ont installés ici», lance Gora Khouma. «Depuis le démarrage de l’autoroute à péage, les autorités qui à l’époque avaient déploré nos conditions de stationnement à Yarakh ont par la suite mis en place un programme pour la libération des accotements. C’est comme ça, d’un commun accord avec elles, que l’Apix a effectué un terrassement pour reloger ces camionneurs sur ce site où nous nous trouvons», explique M. Khouma. «Mieux encore, au moment de notre installation, la gendarmerie était là pour la surveillance. C’est pourquoi nous sommes surpris par la visite de ces engins que l’on déplore. Car, c’est inacceptable que nous n’ayons pas d’espace pour nos camions et que les camions maliens l’aient. C’est de l’injustice !», renseigne encore le leader du Sttr.
Les responsables de la société Sts soutiennent qu’ils n’entendent pas quitter les lieux et promettent même de saisir la justice. «Ce site où sont installés ces camions et ces engins n’appartient à personne. Je crois que s’il y a quelqu’un qui favorise l’insécurité et l’insalubrité, ce sont ces camions. Ces camions nous ont trouvés ici, car notre entreprise existe depuis plus de 70 ans. Donc, je ne quitterai pas ce site, même si les autorités me le disent et, celui qui touche à une de mes machines, je porterai plainte contre lui», dira Diafara Seck, le directeur de la Sts.
En tout cas, les deux camps se sont promis une guerre sans merci et appellent leurs troupes à se mobiliser vite. M. Seck, sous les huées des camionneurs armés de barre de fer, a soutenu qu’il ne se laissera pas faire devant l’arbitraire.
latifmansaray@lequotidien.sn
Gora Khouma, secrétaire général du Syndicat des travailleurs des transports routiers du Sénégal (Sttr), affilié à la Cnts/Fc et dont sont membres ces camionneurs, prévient les autorités de la société Sts et leur demande de faire quitter «leurs engins de (leur) espace». «Ces engins doivent quitter cet espace ou bien on va les incendier», menace M. Khouma, très en colère. Ces camionneurs interpellent les autorités étatiques pour les prévenir. «Nous demandons aux autorités étatiques d’intervenir car ce sont elles qui nous ont installés ici», lance Gora Khouma. «Depuis le démarrage de l’autoroute à péage, les autorités qui à l’époque avaient déploré nos conditions de stationnement à Yarakh ont par la suite mis en place un programme pour la libération des accotements. C’est comme ça, d’un commun accord avec elles, que l’Apix a effectué un terrassement pour reloger ces camionneurs sur ce site où nous nous trouvons», explique M. Khouma. «Mieux encore, au moment de notre installation, la gendarmerie était là pour la surveillance. C’est pourquoi nous sommes surpris par la visite de ces engins que l’on déplore. Car, c’est inacceptable que nous n’ayons pas d’espace pour nos camions et que les camions maliens l’aient. C’est de l’injustice !», renseigne encore le leader du Sttr.
Les responsables de la société Sts soutiennent qu’ils n’entendent pas quitter les lieux et promettent même de saisir la justice. «Ce site où sont installés ces camions et ces engins n’appartient à personne. Je crois que s’il y a quelqu’un qui favorise l’insécurité et l’insalubrité, ce sont ces camions. Ces camions nous ont trouvés ici, car notre entreprise existe depuis plus de 70 ans. Donc, je ne quitterai pas ce site, même si les autorités me le disent et, celui qui touche à une de mes machines, je porterai plainte contre lui», dira Diafara Seck, le directeur de la Sts.
En tout cas, les deux camps se sont promis une guerre sans merci et appellent leurs troupes à se mobiliser vite. M. Seck, sous les huées des camionneurs armés de barre de fer, a soutenu qu’il ne se laissera pas faire devant l’arbitraire.
latifmansaray@lequotidien.sn